A quelques jours du sacrifice, l'agitation et l'empressement s'emparent déjà des Constantinois. Le mouton anime, ces jours-ci, les discussions des citoyens qui manifestent une crainte justifiable quant aux prix du cheptel. «Il ne faut pas espérer acheter un mouton à moins de 25.000 dinars. C'est le prix minimal», nous dira un citoyen, tout en précisisant que la qualité des moutons exposés à la vente «n'est pas fameuse du tout». «Certains vendeurs font déjà la grosse tête et sont décidés à n'accorder aucune concession.» Un père de famille en chômage ou dont le revenu est limité refuse catégoriquement de «louper» l'occasion. Pour lui, le sacrifice relève, certes, d'un rite de la «sunna», cependant il demeure obligatoire. «Je suis prêt à acheter le mouton même s'il me coûtera les yeux de la tête. Il s'agit d'une fête musulmane que nous sommes appelés à célébrer par le sacrifice quitte à ne pas manger durant tout le mois», nous confie un fonctionnaire d'une administration locale. Ce principe, purement algérien, constitue une aubaine pour les spéculateurs avides de gain facile. C'est bel et bien une occasion en or qui rapporte gros pour eux. L'autre phénomène qui ne cesse de se propager lors de chaque Aïd Al-Adha est celui des moutons de combat. Les joutes de moutons sont devenues une pratique courante à Constantine. En effet, et avant d'être sacrifiés, nombre d'ovins seront contraints à combattre pour satisfaire l'insatiable appétit financier des détenteurs de véritables moutons de combat. Pour cette qualité de mouton, des fermes spéciales sont mises à la disposition des parieurs à Constantine. Un parieur notoire de la ville des Ponts nous a indiqué que le prix d'un mouton de combat peut atteindre les 500.000 dinars. Selon lui, ce genre de bétail est assuré dans deux fermes seulement, dont une à Aïn El-Bey et l'autre à El-Gourzi. Ceci est l'autre face de Aïd Al-Adha. K. B. A quelques jours du sacrifice, l'agitation et l'empressement s'emparent déjà des Constantinois. Le mouton anime, ces jours-ci, les discussions des citoyens qui manifestent une crainte justifiable quant aux prix du cheptel. «Il ne faut pas espérer acheter un mouton à moins de 25.000 dinars. C'est le prix minimal», nous dira un citoyen, tout en précisisant que la qualité des moutons exposés à la vente «n'est pas fameuse du tout». «Certains vendeurs font déjà la grosse tête et sont décidés à n'accorder aucune concession.» Un père de famille en chômage ou dont le revenu est limité refuse catégoriquement de «louper» l'occasion. Pour lui, le sacrifice relève, certes, d'un rite de la «sunna», cependant il demeure obligatoire. «Je suis prêt à acheter le mouton même s'il me coûtera les yeux de la tête. Il s'agit d'une fête musulmane que nous sommes appelés à célébrer par le sacrifice quitte à ne pas manger durant tout le mois», nous confie un fonctionnaire d'une administration locale. Ce principe, purement algérien, constitue une aubaine pour les spéculateurs avides de gain facile. C'est bel et bien une occasion en or qui rapporte gros pour eux. L'autre phénomène qui ne cesse de se propager lors de chaque Aïd Al-Adha est celui des moutons de combat. Les joutes de moutons sont devenues une pratique courante à Constantine. En effet, et avant d'être sacrifiés, nombre d'ovins seront contraints à combattre pour satisfaire l'insatiable appétit financier des détenteurs de véritables moutons de combat. Pour cette qualité de mouton, des fermes spéciales sont mises à la disposition des parieurs à Constantine. Un parieur notoire de la ville des Ponts nous a indiqué que le prix d'un mouton de combat peut atteindre les 500.000 dinars. Selon lui, ce genre de bétail est assuré dans deux fermes seulement, dont une à Aïn El-Bey et l'autre à El-Gourzi. Ceci est l'autre face de Aïd Al-Adha. K. B.