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Le père noël, la bûche et le réveillon
Tizi-Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 12 - 2008

Le nouvel an à Tizi-Ouzou commence la dernière semaine de décembre pour s'étaler jusqu'au 12 janvier. Durant toute cette période, la ville de Tizi-Ouzou attire une foule nombreuse de familles qui profitent des vacances d'hiver pour faire les boutiques notamment celles des jouets, accompagnés de leurs enfants. Cette année encore, les petits enfants ont droit au père noël. Celui-ci, un homme de la région, a pris l'habitude de faire son apparition à partir de la deuxième quinzaine du mois de décembre sur la placette de l'ancienne mairie. Il s'y installe avec son manteau rouge et sa barbe blanche ainsi que sa calèche pour attendre les enfants. Une foule nombreuse s'y rend quotidiennement. Des parents y emmènent leurs enfants pour prendre des photos avec le père noël qui est venu leur rendre visite et leur apporter des cadeaux à eux aussi et non pas seulement aux autres enfants qu'ils voient à la télé. Cette initiative est très saluée par des parents qui disent à leurs enfants que le père noël, ce n'est pas uniquement pour les autres, il aime tous les enfants du monde. Certes, il y a dans ce phénomène une forte influence de la télévision et des chaînes étrangères mais tant que cela apporte la joie et le sourire aux enfants, on ne peut qu'applaudir celui qui a eu cette idée. Il est toutefois à signaler que le jour de la Nativité n'est pas célébré en Kabylie. En effet, le 25 décembre est un jour ordinaire pour la population. Cela écrit, cette ambiance festive se poursuit jusqu'au réveillon. Le 30 décembre, la ville se distingue particulièrement par une foule importante qui prend d'assaut les pâtissiers et les vendeurs de volaille. Les bûches et la dinde s'arrachent comme des petits pains. Et celui qui attendra la fin de l'après-midi pour se procurer ces deux produits risque de rentrer chez lui les mains vides. Les pâtissiers mettent tout leur art dans la confection de la bûche, cédé à différents prix pour permettre à toutes les bourses d'avoir son gâteau pour le réveillon. Des petites ou grandes bûches, fourrées à la crème ou décorées de fruits, chacun en trouvera à son goût et selon ses moyens. La soirée du 31 décembre, les gens dînent en famille et se réunissent autour d'un repas de fêtes, puis la bûche est servie généralement avec du thé. Les hommes préfèrent attendre le nouvel an dehors et les femmes n'ont d'autre choix que de suivre les programmes télé. Les booms entre jeunes ne sont pas courants. Il est à signaler que les festivités du réveillon n'ont pris cet aspect que depuis ces cinq dernières années. Mais la fête qui n'a pas changé et ce, dans le strict respect de la tradition demeure le premier jour de l'an berbère. Yennayer, qui est célébré en Kabylie le 12 janvier et dans le reste du pays entre le 10 et le 14 du même mois, selon les régions, est l'occasion d'une fête cérémoniale où un coq est sacrifié pour préparer le couscous de Yannayer. La tradition veut que le repas de Yennayer comporte 7 légumes pour que la nouvelle année soit riche notamment pour l'agriculture. Le couscous est généralement préparé avec des légumes secs. Dans d'autres localités de la wilaya on continue à préparer la soupe aux 7 légumes tandis que dans d'autres c'est plutôt la galette aux 7 herbes aromatiques. Toute la famille doit être réunie pour le repas et quand un membre est absent sa présence est symbolisée par la cuillère qui est posée devant le plat du couscous. Yennayer tout comme le 1er janvier est une journée chômée en Kabylie.
Z. H.
Le nouvel an à Tizi-Ouzou commence la dernière semaine de décembre pour s'étaler jusqu'au 12 janvier. Durant toute cette période, la ville de Tizi-Ouzou attire une foule nombreuse de familles qui profitent des vacances d'hiver pour faire les boutiques notamment celles des jouets, accompagnés de leurs enfants. Cette année encore, les petits enfants ont droit au père noël. Celui-ci, un homme de la région, a pris l'habitude de faire son apparition à partir de la deuxième quinzaine du mois de décembre sur la placette de l'ancienne mairie. Il s'y installe avec son manteau rouge et sa barbe blanche ainsi que sa calèche pour attendre les enfants. Une foule nombreuse s'y rend quotidiennement. Des parents y emmènent leurs enfants pour prendre des photos avec le père noël qui est venu leur rendre visite et leur apporter des cadeaux à eux aussi et non pas seulement aux autres enfants qu'ils voient à la télé. Cette initiative est très saluée par des parents qui disent à leurs enfants que le père noël, ce n'est pas uniquement pour les autres, il aime tous les enfants du monde. Certes, il y a dans ce phénomène une forte influence de la télévision et des chaînes étrangères mais tant que cela apporte la joie et le sourire aux enfants, on ne peut qu'applaudir celui qui a eu cette idée. Il est toutefois à signaler que le jour de la Nativité n'est pas célébré en Kabylie. En effet, le 25 décembre est un jour ordinaire pour la population. Cela écrit, cette ambiance festive se poursuit jusqu'au réveillon. Le 30 décembre, la ville se distingue particulièrement par une foule importante qui prend d'assaut les pâtissiers et les vendeurs de volaille. Les bûches et la dinde s'arrachent comme des petits pains. Et celui qui attendra la fin de l'après-midi pour se procurer ces deux produits risque de rentrer chez lui les mains vides. Les pâtissiers mettent tout leur art dans la confection de la bûche, cédé à différents prix pour permettre à toutes les bourses d'avoir son gâteau pour le réveillon. Des petites ou grandes bûches, fourrées à la crème ou décorées de fruits, chacun en trouvera à son goût et selon ses moyens. La soirée du 31 décembre, les gens dînent en famille et se réunissent autour d'un repas de fêtes, puis la bûche est servie généralement avec du thé. Les hommes préfèrent attendre le nouvel an dehors et les femmes n'ont d'autre choix que de suivre les programmes télé. Les booms entre jeunes ne sont pas courants. Il est à signaler que les festivités du réveillon n'ont pris cet aspect que depuis ces cinq dernières années. Mais la fête qui n'a pas changé et ce, dans le strict respect de la tradition demeure le premier jour de l'an berbère. Yennayer, qui est célébré en Kabylie le 12 janvier et dans le reste du pays entre le 10 et le 14 du même mois, selon les régions, est l'occasion d'une fête cérémoniale où un coq est sacrifié pour préparer le couscous de Yannayer. La tradition veut que le repas de Yennayer comporte 7 légumes pour que la nouvelle année soit riche notamment pour l'agriculture. Le couscous est généralement préparé avec des légumes secs. Dans d'autres localités de la wilaya on continue à préparer la soupe aux 7 légumes tandis que dans d'autres c'est plutôt la galette aux 7 herbes aromatiques. Toute la famille doit être réunie pour le repas et quand un membre est absent sa présence est symbolisée par la cuillère qui est posée devant le plat du couscous. Yennayer tout comme le 1er janvier est une journée chômée en Kabylie.
Z. H.


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