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Une urgence médicale absolue
L'infarctus du myocarde
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 01 - 2009

Le myocarde, muscle du cœur, envoie à chaque contraction le sang dans la grande aorte ; ainsi tous les organes du corps sont irrigués et alimentés en oxygène.
Le myocarde, muscle du cœur, envoie à chaque contraction le sang dans la grande aorte ; ainsi tous les organes du corps sont irrigués et alimentés en oxygène.
L'infarctus du myocarde est dû à un arrêt de la vascularisation d'une partie du muscle cardiaque : une des artères coronaires (artères nourricières du cœur) se bouche à cause d'un thrombus, le muscle en aval de cette artère n'est plus irrigué, ne reçoit plus d'oxygène et évolue vers la nécrose si rien n'est entrepris dans les heures qui suivent.
La douleur thoracique est le signe majeur de l'infarctus du myocarde. L'angine de poitrine, précurseur de l'infarctus du myocarde. Avant que les artères ne se bouchent complètement, elles voient leur lumière se rétrécir progressivement. Une angine de poitrine (ou angor) peut se manifester. L'angor est signe que le muscle cardiaque souffre d'une mauvaise irrigation et alors d'un manque d'oxygène, la douleur ne dure pas, elle cède au repos ; quand la maladie coronarienne est connue elle est soulagée par la prise de médicaments que le patient porte sur lui, ce sont des dérivés nitrés qu'ils font fondre sous la langue ou utilisent en spray. Quand une artère coronarienne se bouche complètement, la douleur ne cessera pas et ne sera pas ou mal soulagée par la prise de dérivés nitrés : c'est l'infarctus du myocarde. Il faut appeler un médecin sans tarder. Malgré l'amélioration extraordinaire de la prise en charge précoce par le SAMU (Service d'Assistance Médicale d'Urgence) de cette maladie, une mort subite peut malheureusement inaugurer un infarctus du myocarde avant toute intervention.
Les causes de l'infarctus
Le plus souvent il est dû à la présence de plaques d'athérome dans le cadre d'une athérosclérose ; ces plaques obstruent la lumière des artères et finissent par la boucher, elles peuvent se fendre et entraîner une agrégation des plaquettes et la formation d'un thrombus. L'hypertension, le tabac sont aussi des facteurs importants de risque d'infarctus. Athérosclérose, hypertension artérielle, tabagisme, obésité, diabète, sédentarité, sont souvent associés et intriqués, ils favorisent tous l'infarctus du myocarde. Le stress qui entraîne une vaso-constriction des vaisseaux dont les vaisseaux coronariens n'arrange pas les choses. Un effort physique qui demande une augmentation du débit cardiaque et donc une augmentation du travail cardiaque (donc augmentation de la consommation d'oxygène) et de sa vascularisation peut favoriser l'apparition d'un infarctus. Il y a souvent une prédisposition familiale ; toute douleur thoracique survenant chez un sujet dont un des parents a déjà fait un infarctus du myocarde ou a une angine de poitrine est suspecte. Rarement, certains patients, sans aucun facteur de risques décelé, peuvent aussi faire des infarctus du myocarde. Toute douleur thoracique évoquant un problème cardiaque, doit faire penser à l'infarctus du myocarde et contacter un service d'urgence au 15, 18 ou 112. Il faut appeler un médecin devant une douleur thoracique. Celui-ci saura faire la part des choses dans la plupart des cas et éventuellement éliminer un infarctus : une crise d'angoisse, une affection pulmonaire, digestive, osseuse, ... La douleur d'infarctus myocardique est typiquement intense, rétro-sternale (derrière le sternum), à type de serrement, irradiant dans la mâchoire, l'épaule, le bras gauche allant même jusqu'au petit doigt ; elle est angoissante. Ailleurs, cette douleur peut être bâtarde, de diagnostic difficile, avec des signes digestifs comme des nausées voire des vomissements, même certains patients font des infarctus sans s'en rendre compte, sans aucune douleur, ce qui est assez fréquent chez les diabétiques.Elle peut être accompagnée de perte de connaissance ou le malade être en état de mort apparente.
Les premiers gestes de l'entourage
Si le malade est en état de mort apparente, sans pouls, sans respiration, avant l'arrivée du médecin et qu'une personne présente sur les lieux connaît les gestes de secourisme et le massage cardiaque, après s'être assurée qu'un médecin ou le SAMU (15) aura été prévenu, elle démarrera ces soins de premiers secours, elle aura noté l'heure du début de l'application de ces soins.
Sur place, le médecin
L'obstruction totale d'une artère coronaire entraîne une nécrose de la zone musculaire cardiaque en aval. Elle peut provoquer la mort immédiate ou dans les heures ou jours qui suivent, que la nécrose soit étendue ou non ; il faut impérativement appeler rapidement le médecin ou le SAMU quand une douleur thoracique apparaît et ne cède pas rapidement. Le médecin appelé en urgence au chevet du patient réalise un électrocardiogramme (ECG) et confirme le diagnostic le plus souvent sur un tracé anormal avec une onde de Pardee qui apparaît en général précocement; à l'examen de l'électrocardiogramme, on peut connaître le siège de l'infarctus et l'artère responsable. Il soulagera une douleur intense par l'injection de dérivés morphiniques. La paroi cardiaque peut aussi se fragiliser et donner un anévrysme qui risque de se rompre. Ce sont des thrombolytiques qui «dissolvent» le thrombus mais ce traitement n'est pas toujours suffisant et il y a un risque d'hémorragie cérébrale. Le bénéfice par rapport au risque vaut le coup de tenter la désobstruction. Ce traitement n'est pas systématiquement réalisé, surtout si un hôpital n'est pas loin permettant alors de choisir une autre solution, comme une angioplastie pour déboucher l'artère coronaire avec un ballonet. Le transport sous haute surveillance vers un service hospitalier de soins intensifs. Il faut hospitaliser le malade en service de soins intensifs pour qu'il soit traité et surveillé 24 heures sur 24 ; le transport aura été fait sous surveillance médicale (sous scope, perfusion qui permet d'avoir une voie d'abord veineuse et injecter rapidement des médicaments si nécessaire, défibrillateur à portée de main, oxygène…).
L'évolution et les complications de l'infarctus du myocarde
Après avoir échappé à une mort immédiate, les complications restent très nombreuses et font la gravité de l'infarctus du myocarde ; elles expliquent toutes les précautions à prendre le plus tôt possible après l'apparition de la douleur thoracique. La récidive est toujours possible dans les jours qui suivent ou à moyen terme. Plus le nombre d'infarctus du myocarde augmente chez une personne, plus le muscle s'affaiblit et entraîne de risques de complications. Le risque d'évolution vers une insuffisance cardiaque avec éventuellement l'apparition d'un œdème aigu du poumon est compréhensible, en effet, si une partie de la pompe est déficiente elle devient insuffisante et remplit mal sa fonction. Le risque d'apparition d'un trouble du rythme cardiaque est une inquiétude de tous les instants et c'est pour cela que le malade est mis sous scope dès que possible et pendant toute l'hospitalisation, pour surveiller le rythme cardiaque. Si un trouble du rythme apparaît, il est immédiatement traité dans la mesure du possible (traitement médicamenteux dans la voie veineuse, défibrillation avec un défibrillateur). Une péricardite (inflammation de la poche qui entoure le cœur) est possible. Puis la zone de nécrose se cicatrise et se fibrose, elle sera plus ou moins incapable de se contracter, et donner une insuffisance cardiaque, c'est une séquelle de l'infarctus à moyen terme. La paroi cardiaque peut aussi se fragiliser et donner un anévrysme qui risque de se rompre.
La prévention est essentielle
L'athérosclérose, l'hypercholestérolémie, ou/et un surpoids, une obésité, le diabète gras, sont dus à une mauvaise hygiène alimentaire et une vie trop sédentaire, le tabac et l'alcool ; tous ces désordres sont responsables d'infarctus du myocarde ; pour prévenir cette maladie terrible, il faut y penser avant : d'abord ne pas être gros, ne pas avoir d'hypertension artérielle, elle doit être inférieure à 14/9, éviter l'hypercholestérolémie, faire du sport, ne pas rester assis sur une chaise toute la journée, tous les jours. Il faut essayer de maigrir si nécessaire. Il faut faire baisser le cholestérol avec une alimentation adaptée, attention à la viande, éviter les graisses animales : beurre, crème, charcuteries ainsi que les fritures, les plats en sauce, les desserts sucrés, voire prendre des médicaments anti-hypercholestérolémiants et suivre attentivement son traitement pour que le cholestérol sanguin baisse. Si la tension est élevée, il faut suivre les mesures hygiéno-diététiques qui s'imposent pour la faire baisser, autrement prendre des médicaments anti-hypertenseurs, bien suivre le traitement pour faire en sorte que la tension artérielle baisse en dessous de 14/9. Si on souffre d'un diabète, il faut essayer de maigrir s'il est dû à un surpoids, autrement, l'équilibrer le mieux possible. Quoiqu'il en soit, faire du sport sans excès surtout en vieillissant mais régulièrement, et choisir plutôt des sports d'endurance (vélo, marche) que des sports violents. S. H.
L'infarctus du myocarde est dû à un arrêt de la vascularisation d'une partie du muscle cardiaque : une des artères coronaires (artères nourricières du cœur) se bouche à cause d'un thrombus, le muscle en aval de cette artère n'est plus irrigué, ne reçoit plus d'oxygène et évolue vers la nécrose si rien n'est entrepris dans les heures qui suivent.
La douleur thoracique est le signe majeur de l'infarctus du myocarde. L'angine de poitrine, précurseur de l'infarctus du myocarde. Avant que les artères ne se bouchent complètement, elles voient leur lumière se rétrécir progressivement. Une angine de poitrine (ou angor) peut se manifester. L'angor est signe que le muscle cardiaque souffre d'une mauvaise irrigation et alors d'un manque d'oxygène, la douleur ne dure pas, elle cède au repos ; quand la maladie coronarienne est connue elle est soulagée par la prise de médicaments que le patient porte sur lui, ce sont des dérivés nitrés qu'ils font fondre sous la langue ou utilisent en spray. Quand une artère coronarienne se bouche complètement, la douleur ne cessera pas et ne sera pas ou mal soulagée par la prise de dérivés nitrés : c'est l'infarctus du myocarde. Il faut appeler un médecin sans tarder. Malgré l'amélioration extraordinaire de la prise en charge précoce par le SAMU (Service d'Assistance Médicale d'Urgence) de cette maladie, une mort subite peut malheureusement inaugurer un infarctus du myocarde avant toute intervention.
Les causes de l'infarctus
Le plus souvent il est dû à la présence de plaques d'athérome dans le cadre d'une athérosclérose ; ces plaques obstruent la lumière des artères et finissent par la boucher, elles peuvent se fendre et entraîner une agrégation des plaquettes et la formation d'un thrombus. L'hypertension, le tabac sont aussi des facteurs importants de risque d'infarctus. Athérosclérose, hypertension artérielle, tabagisme, obésité, diabète, sédentarité, sont souvent associés et intriqués, ils favorisent tous l'infarctus du myocarde. Le stress qui entraîne une vaso-constriction des vaisseaux dont les vaisseaux coronariens n'arrange pas les choses. Un effort physique qui demande une augmentation du débit cardiaque et donc une augmentation du travail cardiaque (donc augmentation de la consommation d'oxygène) et de sa vascularisation peut favoriser l'apparition d'un infarctus. Il y a souvent une prédisposition familiale ; toute douleur thoracique survenant chez un sujet dont un des parents a déjà fait un infarctus du myocarde ou a une angine de poitrine est suspecte. Rarement, certains patients, sans aucun facteur de risques décelé, peuvent aussi faire des infarctus du myocarde. Toute douleur thoracique évoquant un problème cardiaque, doit faire penser à l'infarctus du myocarde et contacter un service d'urgence au 15, 18 ou 112. Il faut appeler un médecin devant une douleur thoracique. Celui-ci saura faire la part des choses dans la plupart des cas et éventuellement éliminer un infarctus : une crise d'angoisse, une affection pulmonaire, digestive, osseuse, ... La douleur d'infarctus myocardique est typiquement intense, rétro-sternale (derrière le sternum), à type de serrement, irradiant dans la mâchoire, l'épaule, le bras gauche allant même jusqu'au petit doigt ; elle est angoissante. Ailleurs, cette douleur peut être bâtarde, de diagnostic difficile, avec des signes digestifs comme des nausées voire des vomissements, même certains patients font des infarctus sans s'en rendre compte, sans aucune douleur, ce qui est assez fréquent chez les diabétiques.Elle peut être accompagnée de perte de connaissance ou le malade être en état de mort apparente.
Les premiers gestes de l'entourage
Si le malade est en état de mort apparente, sans pouls, sans respiration, avant l'arrivée du médecin et qu'une personne présente sur les lieux connaît les gestes de secourisme et le massage cardiaque, après s'être assurée qu'un médecin ou le SAMU (15) aura été prévenu, elle démarrera ces soins de premiers secours, elle aura noté l'heure du début de l'application de ces soins.
Sur place, le médecin
L'obstruction totale d'une artère coronaire entraîne une nécrose de la zone musculaire cardiaque en aval. Elle peut provoquer la mort immédiate ou dans les heures ou jours qui suivent, que la nécrose soit étendue ou non ; il faut impérativement appeler rapidement le médecin ou le SAMU quand une douleur thoracique apparaît et ne cède pas rapidement. Le médecin appelé en urgence au chevet du patient réalise un électrocardiogramme (ECG) et confirme le diagnostic le plus souvent sur un tracé anormal avec une onde de Pardee qui apparaît en général précocement; à l'examen de l'électrocardiogramme, on peut connaître le siège de l'infarctus et l'artère responsable. Il soulagera une douleur intense par l'injection de dérivés morphiniques. La paroi cardiaque peut aussi se fragiliser et donner un anévrysme qui risque de se rompre. Ce sont des thrombolytiques qui «dissolvent» le thrombus mais ce traitement n'est pas toujours suffisant et il y a un risque d'hémorragie cérébrale. Le bénéfice par rapport au risque vaut le coup de tenter la désobstruction. Ce traitement n'est pas systématiquement réalisé, surtout si un hôpital n'est pas loin permettant alors de choisir une autre solution, comme une angioplastie pour déboucher l'artère coronaire avec un ballonet. Le transport sous haute surveillance vers un service hospitalier de soins intensifs. Il faut hospitaliser le malade en service de soins intensifs pour qu'il soit traité et surveillé 24 heures sur 24 ; le transport aura été fait sous surveillance médicale (sous scope, perfusion qui permet d'avoir une voie d'abord veineuse et injecter rapidement des médicaments si nécessaire, défibrillateur à portée de main, oxygène…).
L'évolution et les complications de l'infarctus du myocarde
Après avoir échappé à une mort immédiate, les complications restent très nombreuses et font la gravité de l'infarctus du myocarde ; elles expliquent toutes les précautions à prendre le plus tôt possible après l'apparition de la douleur thoracique. La récidive est toujours possible dans les jours qui suivent ou à moyen terme. Plus le nombre d'infarctus du myocarde augmente chez une personne, plus le muscle s'affaiblit et entraîne de risques de complications. Le risque d'évolution vers une insuffisance cardiaque avec éventuellement l'apparition d'un œdème aigu du poumon est compréhensible, en effet, si une partie de la pompe est déficiente elle devient insuffisante et remplit mal sa fonction. Le risque d'apparition d'un trouble du rythme cardiaque est une inquiétude de tous les instants et c'est pour cela que le malade est mis sous scope dès que possible et pendant toute l'hospitalisation, pour surveiller le rythme cardiaque. Si un trouble du rythme apparaît, il est immédiatement traité dans la mesure du possible (traitement médicamenteux dans la voie veineuse, défibrillation avec un défibrillateur). Une péricardite (inflammation de la poche qui entoure le cœur) est possible. Puis la zone de nécrose se cicatrise et se fibrose, elle sera plus ou moins incapable de se contracter, et donner une insuffisance cardiaque, c'est une séquelle de l'infarctus à moyen terme. La paroi cardiaque peut aussi se fragiliser et donner un anévrysme qui risque de se rompre.
La prévention est essentielle
L'athérosclérose, l'hypercholestérolémie, ou/et un surpoids, une obésité, le diabète gras, sont dus à une mauvaise hygiène alimentaire et une vie trop sédentaire, le tabac et l'alcool ; tous ces désordres sont responsables d'infarctus du myocarde ; pour prévenir cette maladie terrible, il faut y penser avant : d'abord ne pas être gros, ne pas avoir d'hypertension artérielle, elle doit être inférieure à 14/9, éviter l'hypercholestérolémie, faire du sport, ne pas rester assis sur une chaise toute la journée, tous les jours. Il faut essayer de maigrir si nécessaire. Il faut faire baisser le cholestérol avec une alimentation adaptée, attention à la viande, éviter les graisses animales : beurre, crème, charcuteries ainsi que les fritures, les plats en sauce, les desserts sucrés, voire prendre des médicaments anti-hypercholestérolémiants et suivre attentivement son traitement pour que le cholestérol sanguin baisse. Si la tension est élevée, il faut suivre les mesures hygiéno-diététiques qui s'imposent pour la faire baisser, autrement prendre des médicaments anti-hypertenseurs, bien suivre le traitement pour faire en sorte que la tension artérielle baisse en dessous de 14/9. Si on souffre d'un diabète, il faut essayer de maigrir s'il est dû à un surpoids, autrement, l'équilibrer le mieux possible. Quoiqu'il en soit, faire du sport sans excès surtout en vieillissant mais régulièrement, et choisir plutôt des sports d'endurance (vélo, marche) que des sports violents. S. H.


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