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Un accident très fréquent
Déchirure musculaire
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 02 - 2009

Le claquage ou la déchirure musculaire survient toujours après un effort physique, le footballeur ressentira une sensation de «coup de couteau», «claquement de fouet» ou corde qui casse durant l'effort.
Le claquage ou la déchirure musculaire survient toujours après un effort physique, le footballeur ressentira une sensation de «coup de couteau», «claquement de fouet» ou corde qui casse durant l'effort.
Combien de fois nous avons vu, au cours d'un match de football un joueur s'arrêter brutalement de courir, ressentant une douleur violente nécessitant son évacuation sur une civière ? Le claquage ou la déchirure musculaire survient toujours après un effort physique, le footballeur ressentira une sensation de «coup de couteau», «claquement de fouet» ou corde qui casse durant l'effort.
La peau au-dessus de la douleur présente un relief anormal, comme une petite encoche, voire une ecchymose suivra une impotence fonctionnelle qui empêche le joueur de reprendre la partie. La douleur persistera même au repos.
En fait, ces ruptures musculaires partielles sont des accidents très fréquents dans le monde du sport. Le claquage est une déchirure plus ou moins importante du groupe des fibres avec diffusion du sang sur le lieu même de la lésion.
Le quadriceps est le plus souvent touché en football, l'explication est simple : dans la préparation d'un tir, la cuisse est ramenée vers l'arrière (extension), la jambe fléchie, puisque le genou est «plié». Le quadriceps est alors totalement allongé, puis violemment le genou «se déplie» par extension de la jambe en même temps la cuisse revient vers l'avant.
Ces gestes font que le quadriceps, est brutalement contracté. Il diminue instantanément de longueur par contraction, alors qu'il était en totale extension (allongé). Cette contraction violente aboutit souvent à la rupture.
Terme issu du latin elongo : j'allonge. L'élongation désigne l'allongement traumatique ou pas (on utilise alors le terme étirement) d'un organe (muscle, ligament). Une élongation est également obtenue par une méthode thérapeutique comme la traction vertébrale. Structure anatomique du muscle appelé plus précisément muscle strié squelettique. Le mot muscle vient du latin ‘'mus'' qui signifie petite souris. C'est en observant les muscles au travail sous la peau qu'un homme - il y a bien longtemps - lui a donné ce nom. Quand on pense aux muscles, la première chose qui vient à l'esprit est l'organe saillant d'un boxeur ou d'un autre sportif. Le cœur et les parois des organes creux (intestin, estomac, etc.) sont également constitués de tissu musculaire. La principale caractéristique d'un muscle est sa capacité à transformer une énergie chimique en énergie mécanique, autrement dit, permettre un mouvement (contraction / décontraction) grâce à des éléments chimiques procurant de l'énergie aux muscles (ATP ou adénosine triphosphate). Le tissu musculaire est constitué de fibres musculaires, elles-mêmes composées de cellules appelées les myocytes. Chacun de ces myocytes contient de nombreux petits filaments disposés parallèlement et constitués d'actine et de myosine. Ces deux composants chimiques présentent la propriété de permettre la contraction d'un muscle lorsqu'ils s'interpénètrent l'un l'autre. Les muscles striés, appelés également muscles rouges ou muscles squelettiques permettent l'union des os et plus particulièrement de leur surface articulaire, autorisant ainsi la mobilité. La contraction des muscles striés se fait grâce à une intervention du système nerveux central (cerveau). Lorsque l'ordre d'effectuer un mouvement est donné par le cerveau, une impulsion nerveuse arrive par l'intermédiaire d'une terminaison nerveuse sur les fibres musculaires et est transmise à celles-ci par l'intermédiaire de neurotransmetteurs chimiques (substance sécrétée par certains neurones et permettant de transmettre l'influx nerveux vers d'autres cellules) :
l'acétylcholine. Le contact entre la cellule musculaire et la fibre nerveuse se fait par l'intermédiaire de la plaque motrice. Les muscles sont constamment en contraction légère (le tonus musculaire) qui peut diminuer de façon pathologique à la suite d'une diminution du taux de potassium dans le sang. A l'opposé, une augmentation anormale du tonus musculaire (hypertonie musculaire) peut être la conséquence d'une diminution du taux de calcium dans le sang. L'accentuation de cet état pathologique se nomme la spasticité.
Intérêt de la préparation musculaire et tendineuse
à l'exercice
Le terme étirement est utilisé comme synonyme d'élongation et désigne l'exercice d'assouplissement des muscles et des tendons. Celui-ci est obtenu par la mise en tension des muscles ainsi travaillés, améliorant, du même coup, la souplesse en augmentant l'amplitude naturelle de ce tissu. Cet étirement doit se faire progressivement en effectuant alternativement une tension maintenue quelques secondes puis un relâchement. L'étirement des mollets par exemple est obtenu en se positionnant debout, les bras tendus devant soi en appui face à un mur ou une barre, les jambes tendues en appui sur les talons, et en augmentant l'espace séparant les pieds de ce mur. Ce mouvement a pour but détirer les mollets en les allongeant. L'étirement du quadriceps (muscles de la cuisse) s'effectue en position debout et consiste à prendre sa cheville dans la main et à plier le genou pour amener le talon à la fesse. Il ne faut pas creuser le dos.
Prévention des pathologies
musculaires et tendineuses
Préparation de l'organisme à un effort (cardio-vasculaires, musculaire, tendineuses, rénale des tissus en général) ;
réchauffement progressif des muscles et des tendons.
Il évite une élongation ou une déchirure musculaire bénigne et parfois maligne.
Après un effort, il permet de diminuer l'enraidissement des masses musculaires et d'éliminer les toxines (acide lactique, etc.)
Déroulement de la séance
Etant donné qu'un muscle ne doit pas être étiré à froid, il est avant tout nécessaire de l'échauffer en effectuant un petit footing léger ou une marche accélérée sans à-coup ni violence. Il est alors possible de mettre en place un étirement progressif en augmentant progressivement l'amplitude des mouvements et en prenant soin d'étirer lentement tous les muscles utilisés pendant l'activité physique envisagée.
Pathologie
L'élongation qualifie quelquefois l'accident musculaire plus ou moins bénin qui est secondaire à un étirement excessif d'un muscle ayant dépassé ses possibilités normales d'élasticité. Le plus souvent, ce genre d'incident survient au décours d'une activité sportive effectuée dans des conditions néfastes, voire dangereuses sans avoir pris soin de s'échauffer au préalable.
Il est nécessaire de différencier l'élongation du claquage musculaire qui se traduit par une douleur vive, brutale, associée le plus souvent à un bruit caractéristique et secondaire à la rupture de quelques fibres musculaires après un effort violent correspondant à une déchirure, c'est-à-dire une atteinte musculaire importante. Il entraîne un gonflement du mollet en quelques minutes, visualisé par l'échographie qui permet de mettre en évidence un hématome. Son traitement consiste à appliquer du froid sur la région lésée et à la mettre au repos. L'intervention chirurgicale ne doit être entreprise qu'en présence de lésions importantes (rupture totale) chez les sportifs généralement, nécessitant le plus souvent une réinsertion du muscle sur le tendon. Parfois, une cicatrice rétractile peut nécessiter une réintervention chirurgicale permettant son ablation.
Les déchirures musculaires sont classées en quatre types :
Stade 1 : élongation (micro-déchirure au sein du faisceau musculaire)
Stade 2 : déchirure partielle du muscle (claquage)
Stade 3 : rupture complète du muscle
Stade 4 : désinsertion musculaire
Conduite à tenir devant une déchirure ou un claquage :
- arrêt immédiat de la partie ;
- pas de massage ni de chaud ;
- allonger la zone lésée, si possible surélever la jambe ;
- appliquer de la glace ou faire des sprays réfrigérants ;
- comprimer par une bande large serrée une vingtaine de minutes, puis légèrement desserrer ;
- consultation médicale (échographie voire IRM) ;
-kinésithérapie ;
- repos strict de 7 à 10 jours
- anti inflammatoires, décontracturants ;
- à partir de la troisième semaine, commencer à bouger le muscle sous la surveillance du kiné ;
- un mois et demi après, la reprise d'entrainement doit être progressive.
Prévention des déchirures musculaires
Sachant que les causes les plus probables des déchirures musculaires sont :
l'étirement important des fibres jusqu'à la rupture, l'effort très violent, le surentrainement ou l'entrainement insuffisant.
Ceci nous conduit à dire que ces déchirures peuvent survenir même chez les sportifs les plus avertis. Néanmoins, on peut prévenir la survenue de ces accidents en tenant compte des conseils suivants.
Préparation physique progressive
Le muscle et les tendons doivent être préparés progressivement aux efforts violents qu'ils doivent fournir. L'échauffement est primordial : un muscle froid est plus fragile. Eviter les stages intensifs de début de saison, surtout pour ceux qui ne suivent pas un entrainement régulier. Les étirements sont obligatoires, car ils aident à assouplir les muscles en améliorant leur qualité élastique, ce qui évite les blessures. Le relâchement aide à l'assouplissement du muscle. Savoir écouter son corps et s'arrêter quand on est trop fatigué ou quand les crampes commencent à venir. Respecter le temps de récupération.
Dr A. K. B.
Combien de fois nous avons vu, au cours d'un match de football un joueur s'arrêter brutalement de courir, ressentant une douleur violente nécessitant son évacuation sur une civière ? Le claquage ou la déchirure musculaire survient toujours après un effort physique, le footballeur ressentira une sensation de «coup de couteau», «claquement de fouet» ou corde qui casse durant l'effort.
La peau au-dessus de la douleur présente un relief anormal, comme une petite encoche, voire une ecchymose suivra une impotence fonctionnelle qui empêche le joueur de reprendre la partie. La douleur persistera même au repos.
En fait, ces ruptures musculaires partielles sont des accidents très fréquents dans le monde du sport. Le claquage est une déchirure plus ou moins importante du groupe des fibres avec diffusion du sang sur le lieu même de la lésion.
Le quadriceps est le plus souvent touché en football, l'explication est simple : dans la préparation d'un tir, la cuisse est ramenée vers l'arrière (extension), la jambe fléchie, puisque le genou est «plié». Le quadriceps est alors totalement allongé, puis violemment le genou «se déplie» par extension de la jambe en même temps la cuisse revient vers l'avant.
Ces gestes font que le quadriceps, est brutalement contracté. Il diminue instantanément de longueur par contraction, alors qu'il était en totale extension (allongé). Cette contraction violente aboutit souvent à la rupture.
Terme issu du latin elongo : j'allonge. L'élongation désigne l'allongement traumatique ou pas (on utilise alors le terme étirement) d'un organe (muscle, ligament). Une élongation est également obtenue par une méthode thérapeutique comme la traction vertébrale. Structure anatomique du muscle appelé plus précisément muscle strié squelettique. Le mot muscle vient du latin ‘'mus'' qui signifie petite souris. C'est en observant les muscles au travail sous la peau qu'un homme - il y a bien longtemps - lui a donné ce nom. Quand on pense aux muscles, la première chose qui vient à l'esprit est l'organe saillant d'un boxeur ou d'un autre sportif. Le cœur et les parois des organes creux (intestin, estomac, etc.) sont également constitués de tissu musculaire. La principale caractéristique d'un muscle est sa capacité à transformer une énergie chimique en énergie mécanique, autrement dit, permettre un mouvement (contraction / décontraction) grâce à des éléments chimiques procurant de l'énergie aux muscles (ATP ou adénosine triphosphate). Le tissu musculaire est constitué de fibres musculaires, elles-mêmes composées de cellules appelées les myocytes. Chacun de ces myocytes contient de nombreux petits filaments disposés parallèlement et constitués d'actine et de myosine. Ces deux composants chimiques présentent la propriété de permettre la contraction d'un muscle lorsqu'ils s'interpénètrent l'un l'autre. Les muscles striés, appelés également muscles rouges ou muscles squelettiques permettent l'union des os et plus particulièrement de leur surface articulaire, autorisant ainsi la mobilité. La contraction des muscles striés se fait grâce à une intervention du système nerveux central (cerveau). Lorsque l'ordre d'effectuer un mouvement est donné par le cerveau, une impulsion nerveuse arrive par l'intermédiaire d'une terminaison nerveuse sur les fibres musculaires et est transmise à celles-ci par l'intermédiaire de neurotransmetteurs chimiques (substance sécrétée par certains neurones et permettant de transmettre l'influx nerveux vers d'autres cellules) :
l'acétylcholine. Le contact entre la cellule musculaire et la fibre nerveuse se fait par l'intermédiaire de la plaque motrice. Les muscles sont constamment en contraction légère (le tonus musculaire) qui peut diminuer de façon pathologique à la suite d'une diminution du taux de potassium dans le sang. A l'opposé, une augmentation anormale du tonus musculaire (hypertonie musculaire) peut être la conséquence d'une diminution du taux de calcium dans le sang. L'accentuation de cet état pathologique se nomme la spasticité.
Intérêt de la préparation musculaire et tendineuse
à l'exercice
Le terme étirement est utilisé comme synonyme d'élongation et désigne l'exercice d'assouplissement des muscles et des tendons. Celui-ci est obtenu par la mise en tension des muscles ainsi travaillés, améliorant, du même coup, la souplesse en augmentant l'amplitude naturelle de ce tissu. Cet étirement doit se faire progressivement en effectuant alternativement une tension maintenue quelques secondes puis un relâchement. L'étirement des mollets par exemple est obtenu en se positionnant debout, les bras tendus devant soi en appui face à un mur ou une barre, les jambes tendues en appui sur les talons, et en augmentant l'espace séparant les pieds de ce mur. Ce mouvement a pour but détirer les mollets en les allongeant. L'étirement du quadriceps (muscles de la cuisse) s'effectue en position debout et consiste à prendre sa cheville dans la main et à plier le genou pour amener le talon à la fesse. Il ne faut pas creuser le dos.
Prévention des pathologies
musculaires et tendineuses
Préparation de l'organisme à un effort (cardio-vasculaires, musculaire, tendineuses, rénale des tissus en général) ;
réchauffement progressif des muscles et des tendons.
Il évite une élongation ou une déchirure musculaire bénigne et parfois maligne.
Après un effort, il permet de diminuer l'enraidissement des masses musculaires et d'éliminer les toxines (acide lactique, etc.)
Déroulement de la séance
Etant donné qu'un muscle ne doit pas être étiré à froid, il est avant tout nécessaire de l'échauffer en effectuant un petit footing léger ou une marche accélérée sans à-coup ni violence. Il est alors possible de mettre en place un étirement progressif en augmentant progressivement l'amplitude des mouvements et en prenant soin d'étirer lentement tous les muscles utilisés pendant l'activité physique envisagée.
Pathologie
L'élongation qualifie quelquefois l'accident musculaire plus ou moins bénin qui est secondaire à un étirement excessif d'un muscle ayant dépassé ses possibilités normales d'élasticité. Le plus souvent, ce genre d'incident survient au décours d'une activité sportive effectuée dans des conditions néfastes, voire dangereuses sans avoir pris soin de s'échauffer au préalable.
Il est nécessaire de différencier l'élongation du claquage musculaire qui se traduit par une douleur vive, brutale, associée le plus souvent à un bruit caractéristique et secondaire à la rupture de quelques fibres musculaires après un effort violent correspondant à une déchirure, c'est-à-dire une atteinte musculaire importante. Il entraîne un gonflement du mollet en quelques minutes, visualisé par l'échographie qui permet de mettre en évidence un hématome. Son traitement consiste à appliquer du froid sur la région lésée et à la mettre au repos. L'intervention chirurgicale ne doit être entreprise qu'en présence de lésions importantes (rupture totale) chez les sportifs généralement, nécessitant le plus souvent une réinsertion du muscle sur le tendon. Parfois, une cicatrice rétractile peut nécessiter une réintervention chirurgicale permettant son ablation.
Les déchirures musculaires sont classées en quatre types :
Stade 1 : élongation (micro-déchirure au sein du faisceau musculaire)
Stade 2 : déchirure partielle du muscle (claquage)
Stade 3 : rupture complète du muscle
Stade 4 : désinsertion musculaire
Conduite à tenir devant une déchirure ou un claquage :
- arrêt immédiat de la partie ;
- pas de massage ni de chaud ;
- allonger la zone lésée, si possible surélever la jambe ;
- appliquer de la glace ou faire des sprays réfrigérants ;
- comprimer par une bande large serrée une vingtaine de minutes, puis légèrement desserrer ;
- consultation médicale (échographie voire IRM) ;
-kinésithérapie ;
- repos strict de 7 à 10 jours
- anti inflammatoires, décontracturants ;
- à partir de la troisième semaine, commencer à bouger le muscle sous la surveillance du kiné ;
- un mois et demi après, la reprise d'entrainement doit être progressive.
Prévention des déchirures musculaires
Sachant que les causes les plus probables des déchirures musculaires sont :
l'étirement important des fibres jusqu'à la rupture, l'effort très violent, le surentrainement ou l'entrainement insuffisant.
Ceci nous conduit à dire que ces déchirures peuvent survenir même chez les sportifs les plus avertis. Néanmoins, on peut prévenir la survenue de ces accidents en tenant compte des conseils suivants.
Préparation physique progressive
Le muscle et les tendons doivent être préparés progressivement aux efforts violents qu'ils doivent fournir. L'échauffement est primordial : un muscle froid est plus fragile. Eviter les stages intensifs de début de saison, surtout pour ceux qui ne suivent pas un entrainement régulier. Les étirements sont obligatoires, car ils aident à assouplir les muscles en améliorant leur qualité élastique, ce qui évite les blessures. Le relâchement aide à l'assouplissement du muscle. Savoir écouter son corps et s'arrêter quand on est trop fatigué ou quand les crampes commencent à venir. Respecter le temps de récupération.
Dr A. K. B.


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