La commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle CPNSEP a achevé son rapport final et, comme annoncé par plusieurs de ses membres, ce document aurait été remis ce jeudi par son coordinateur, Mohamed Teguia, à la présidence de la République. Un rapport qui a suscité déjà la controverse et la polémique. En effet, contrairement à la majorité des membres qui annoncent que le rapport contient 19 recommandations adressées au premier magistrat du pays, le rapporteur de la Commission fait cas, quant à lui, d'un tout autre chiffre. Abdessalam Kessal, puisque c'est de lui qu'il s'agit, nous a indiqué hier que le document contient 20 recommandations. Qui dit vrai ? Abdessalam Kessal, qui a représenté au sein de la CPNSEP le secrétaire général du mouvement El Islah, Mohamed Djahid Younsi, qui s'est classé en quatrième position lors de ce scrutin présidentiel du 9 avril a en effet souligné : «J'ai la preuve que le rapport contenait 20 recommandations et je mets au défi quiconque oserait soutenir le contraire. Car j'ai moi-même apposé ma signature». Contacté hier, il a affirmé que cette recommandation porte sur la demande de création d'une commission d'enquête relative au taux de participation qui est, selon ses dires, «très exagéré et loin de la réalité ». Cette commission d'enquête aura aussi à charge de déterminer avec exactitude les scores réalisés par les 6 candidats. Le mouvement El Islah a, auparavant, réfuté les résultats officiels proclamés par le ministre de l'Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni. Rappelons que le taux de participation enregistré le 9 avril a été de l'ordre de 74,54 %. Un des adjoints du coordinateur de la CPNSEP, Saci Mabrouk en l'occurrence, qui représente son propre parti politique , n'a pas caché son étonnement à propos des déclarations de Abdessalam Kessal en les rejetant dans le fond et dans la forme. «C'est archi-faux car ce qu'il avance n'a aucun fondement et je le mets moi aussi au défi d'apporter la moindre preuve» nous a-t-il indiqué. Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «cela ne peut être vrai car moi aussi j'ai fait partie de la commission de rédaction du rapport en compagnie du représentant du MSP et de celui du candidat Mohamed Saïd, Rachid Lourarri en plus de Abdessalam Kessal en sa qualité de rapporteur. De plus maintenant que le président de la Républiuqe a prêté serment et la CPNSEP est de fait dissoute on ne voit pas vraiment l'utilité de ces bavardages». Cela dit, ce rapport de 41 pages, que les représentants de trois partis politiques, à savoir le PT, le PST et AHD 54, ont refusé de signer, a émis aussi la recommandation d'abroger l'article 109 de la loi organique portant régime électoral qui pénalise lourdement les petites formations politiques. Cet article, introduit suite à l'amendement de cette loi l'année dernière, ne permet pas aux partis politiques n'ayant pu dépasser le cap de 3% des suffrages lors des trois dernières élections de participer à une élection. Il a aussi été recommandé à ce que l'administration cesse de se fier aux rapports des services de sécurité pour invalider certaines candidatures. Selon Kessal «il n'y a que le casier judiciaire qui doit être pris en considération dans pareil cas». Le rapport contient aussi l'ensemble des procès-verbaux des commissions locales qui, dans une certaine mesure, ont fait explicitement référence à la fraude et aux dépassements qui ont été signalés lors de cette élection présidentielle. La commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle CPNSEP a achevé son rapport final et, comme annoncé par plusieurs de ses membres, ce document aurait été remis ce jeudi par son coordinateur, Mohamed Teguia, à la présidence de la République. Un rapport qui a suscité déjà la controverse et la polémique. En effet, contrairement à la majorité des membres qui annoncent que le rapport contient 19 recommandations adressées au premier magistrat du pays, le rapporteur de la Commission fait cas, quant à lui, d'un tout autre chiffre. Abdessalam Kessal, puisque c'est de lui qu'il s'agit, nous a indiqué hier que le document contient 20 recommandations. Qui dit vrai ? Abdessalam Kessal, qui a représenté au sein de la CPNSEP le secrétaire général du mouvement El Islah, Mohamed Djahid Younsi, qui s'est classé en quatrième position lors de ce scrutin présidentiel du 9 avril a en effet souligné : «J'ai la preuve que le rapport contenait 20 recommandations et je mets au défi quiconque oserait soutenir le contraire. Car j'ai moi-même apposé ma signature». Contacté hier, il a affirmé que cette recommandation porte sur la demande de création d'une commission d'enquête relative au taux de participation qui est, selon ses dires, «très exagéré et loin de la réalité ». Cette commission d'enquête aura aussi à charge de déterminer avec exactitude les scores réalisés par les 6 candidats. Le mouvement El Islah a, auparavant, réfuté les résultats officiels proclamés par le ministre de l'Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni. Rappelons que le taux de participation enregistré le 9 avril a été de l'ordre de 74,54 %. Un des adjoints du coordinateur de la CPNSEP, Saci Mabrouk en l'occurrence, qui représente son propre parti politique , n'a pas caché son étonnement à propos des déclarations de Abdessalam Kessal en les rejetant dans le fond et dans la forme. «C'est archi-faux car ce qu'il avance n'a aucun fondement et je le mets moi aussi au défi d'apporter la moindre preuve» nous a-t-il indiqué. Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «cela ne peut être vrai car moi aussi j'ai fait partie de la commission de rédaction du rapport en compagnie du représentant du MSP et de celui du candidat Mohamed Saïd, Rachid Lourarri en plus de Abdessalam Kessal en sa qualité de rapporteur. De plus maintenant que le président de la Républiuqe a prêté serment et la CPNSEP est de fait dissoute on ne voit pas vraiment l'utilité de ces bavardages». Cela dit, ce rapport de 41 pages, que les représentants de trois partis politiques, à savoir le PT, le PST et AHD 54, ont refusé de signer, a émis aussi la recommandation d'abroger l'article 109 de la loi organique portant régime électoral qui pénalise lourdement les petites formations politiques. Cet article, introduit suite à l'amendement de cette loi l'année dernière, ne permet pas aux partis politiques n'ayant pu dépasser le cap de 3% des suffrages lors des trois dernières élections de participer à une élection. Il a aussi été recommandé à ce que l'administration cesse de se fier aux rapports des services de sécurité pour invalider certaines candidatures. Selon Kessal «il n'y a que le casier judiciaire qui doit être pris en considération dans pareil cas». Le rapport contient aussi l'ensemble des procès-verbaux des commissions locales qui, dans une certaine mesure, ont fait explicitement référence à la fraude et aux dépassements qui ont été signalés lors de cette élection présidentielle.