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Du «n'hari, bendir et el guesba»... pour le coup d'envoi
2e édition du Festival du rai à Sidi Bel-Abbès
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 08 - 2009

Le coup d'envoi de la 2e édition du Festival du raï à Sidi Bel-Abbès a été donné avant-hier soir au stade du 24-Février. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation culturelle, qui s'étalera jusqu'au 8 août courant, a attiré un public nombreux, composé essentiellement de jeunes fans de ce genre musical, ainsi que des familles en quête de détente.
Le coup d'envoi de la 2e édition du Festival du raï à Sidi Bel-Abbès a été donné avant-hier soir au stade du 24-Février. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation culturelle, qui s'étalera jusqu'au 8 août courant, a attiré un public nombreux, composé essentiellement de jeunes fans de ce genre musical, ainsi que des familles en quête de détente.
Dans une brève allocution, la directrice de la culture, Halima Hankour a mis en exergue les efforts du ministère de tutelle visant à promouvoir cet art, qui compte actuellement de grandes vedettes. Le bal a été ouvert ensuite par la troupe floklorique «Tell» de Sidi Bel-Abbès, qui a gratifié l'assistance d'un beau spectacle de danse «n'hari» sur un air de «bendir» et de «guesba».
Lui emboitant le pas la troupe «Essaf» a réussi à tenir le public en haleine, avant que Mohamed Sahli n'enflamme la foule avec ses meilleures chansons, entre autres Ya Galbi cha ndir et Ma hnache khatri.
Le second show a été assuré par Cheikha Warda avec deux chansons à savoir Sallou ala nabi et Dekhla l'Bel-Abbès. Cheba Fadéla a, avec ses chansons Lila dkhalt bladi et Ana nebghik a Aynia a émerveillé les jeunes, qui ont dansé au rythme des sons et des paroles.
La soirée s'est poursuivie avec un bouquet de chansons données également par Kader Japonais entrainant tout le public dans une ambiance festive, avec des youyous qui fusaient de toutes parts, en cette belle nuit d'été.
Le programme du festival prévoit d'autres soirées musicales qui seront animées par une trentaine de chanteurs, avec quatre spectacles dédiés aux femmes au Théâtre de verdure de Sidi Bel-Abbes.
Peu avant le lancement officiel du festival une réception a été organisée, à la maison de la culture Kateb-Yacine de Sidi Bel-Abbès, en l'honneur de trois chanteurs rai, en l'occurrence Cheba Fadéla, Kader Japonais et Mohamed Sahli, en présence du représentant du ministère de la Culture, Rachid Ferkous .
A cette occasion, le représentant du ministère de la Culture, Rachid Ferkous a affirmé «que le raï fait partie du patrimoine algérien, ayant enfanté de grands talents», tout en insistant sur «la nécessité d'encourager davantage ce genre musical». Cheba Fadéla a déclaré que son nouvel album, composé de 12 chansons, qui paraitra la semaine prochaine, «s'inscrit dans le cadre du vrai raï».
Pour sa part, Kader Japonais a annoncé qu'il a mis sur le marché, depuis une dizaine de jours, un album de 12 chansons, tout en ajoutant qu'il est invité à plusieurs festivals prévus cette année en Algérie.
Avec le lancement dimanche soir de la 19e édition du Festival du raï, Sidi Bel-Abbès renoue de nouveau avec l'ambiance des grands jours, s'adjugeant une place de pôle d'attraction et de rayonnement culturels. Les responsables locaux, en charge de l'animation culturelle ne semblent pas chômer depuis le début de l'année en cours, pour avoir organisé, coup sur coup, plusieurs manifestations d'envergure, la dernière en date étant le Festival international de la danse populaire. La coquette capitale de la Mekerra, longtemps confinée dans la léthargie, connaît ainsi un regain d'activité la propulsant sous les feux de la rampe. Les délégations de différentes régions du pays et d'autres nations s'y sont relayées, créant un patchwork de sons et de couleurs.
Par choix ou par enchantement, la cité chère aux «Beni Ameur» défraie la chronique culturelle, cédant la scène à de grands moments de liesse, au grand bonheur de sa population et de ses invités de marque. Toutes les formes d'expression artistique ont été présentes. Du film amazigh à la musique rai en passant par le théâtre et la danse.
Une ville qui a retrouvé toute sa fraîcheur avec l'organisation d'importants rendez-vous culturels à la faveur de la deuxième édition du Festival culturel panafricain en Algérie, de la tenue récemment du Festival international de la danse populaire. Ce rendez-vous international a été, de l'avis de nombreux festivaliers, une occasion de plus pour recréer cette vie culturelle et rehausser l'image d'une «ville chaleureuse et hospitalière». Forts de cette expérience, les acteurs de la culture entendent persévérer dans cette quête du renouveau culturel à Sidi Bel-Abbès, dans l'espoir que le Festival du raï soit couronné de succès.
Dans une brève allocution, la directrice de la culture, Halima Hankour a mis en exergue les efforts du ministère de tutelle visant à promouvoir cet art, qui compte actuellement de grandes vedettes. Le bal a été ouvert ensuite par la troupe floklorique «Tell» de Sidi Bel-Abbès, qui a gratifié l'assistance d'un beau spectacle de danse «n'hari» sur un air de «bendir» et de «guesba».
Lui emboitant le pas la troupe «Essaf» a réussi à tenir le public en haleine, avant que Mohamed Sahli n'enflamme la foule avec ses meilleures chansons, entre autres Ya Galbi cha ndir et Ma hnache khatri.
Le second show a été assuré par Cheikha Warda avec deux chansons à savoir Sallou ala nabi et Dekhla l'Bel-Abbès. Cheba Fadéla a, avec ses chansons Lila dkhalt bladi et Ana nebghik a Aynia a émerveillé les jeunes, qui ont dansé au rythme des sons et des paroles.
La soirée s'est poursuivie avec un bouquet de chansons données également par Kader Japonais entrainant tout le public dans une ambiance festive, avec des youyous qui fusaient de toutes parts, en cette belle nuit d'été.
Le programme du festival prévoit d'autres soirées musicales qui seront animées par une trentaine de chanteurs, avec quatre spectacles dédiés aux femmes au Théâtre de verdure de Sidi Bel-Abbes.
Peu avant le lancement officiel du festival une réception a été organisée, à la maison de la culture Kateb-Yacine de Sidi Bel-Abbès, en l'honneur de trois chanteurs rai, en l'occurrence Cheba Fadéla, Kader Japonais et Mohamed Sahli, en présence du représentant du ministère de la Culture, Rachid Ferkous .
A cette occasion, le représentant du ministère de la Culture, Rachid Ferkous a affirmé «que le raï fait partie du patrimoine algérien, ayant enfanté de grands talents», tout en insistant sur «la nécessité d'encourager davantage ce genre musical». Cheba Fadéla a déclaré que son nouvel album, composé de 12 chansons, qui paraitra la semaine prochaine, «s'inscrit dans le cadre du vrai raï».
Pour sa part, Kader Japonais a annoncé qu'il a mis sur le marché, depuis une dizaine de jours, un album de 12 chansons, tout en ajoutant qu'il est invité à plusieurs festivals prévus cette année en Algérie.
Avec le lancement dimanche soir de la 19e édition du Festival du raï, Sidi Bel-Abbès renoue de nouveau avec l'ambiance des grands jours, s'adjugeant une place de pôle d'attraction et de rayonnement culturels. Les responsables locaux, en charge de l'animation culturelle ne semblent pas chômer depuis le début de l'année en cours, pour avoir organisé, coup sur coup, plusieurs manifestations d'envergure, la dernière en date étant le Festival international de la danse populaire. La coquette capitale de la Mekerra, longtemps confinée dans la léthargie, connaît ainsi un regain d'activité la propulsant sous les feux de la rampe. Les délégations de différentes régions du pays et d'autres nations s'y sont relayées, créant un patchwork de sons et de couleurs.
Par choix ou par enchantement, la cité chère aux «Beni Ameur» défraie la chronique culturelle, cédant la scène à de grands moments de liesse, au grand bonheur de sa population et de ses invités de marque. Toutes les formes d'expression artistique ont été présentes. Du film amazigh à la musique rai en passant par le théâtre et la danse.
Une ville qui a retrouvé toute sa fraîcheur avec l'organisation d'importants rendez-vous culturels à la faveur de la deuxième édition du Festival culturel panafricain en Algérie, de la tenue récemment du Festival international de la danse populaire. Ce rendez-vous international a été, de l'avis de nombreux festivaliers, une occasion de plus pour recréer cette vie culturelle et rehausser l'image d'une «ville chaleureuse et hospitalière». Forts de cette expérience, les acteurs de la culture entendent persévérer dans cette quête du renouveau culturel à Sidi Bel-Abbès, dans l'espoir que le Festival du raï soit couronné de succès.


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