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Violence dans les stades : «Basta !»
La chronique de Abdou Seghouani
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 08 - 2009

Au-delà du niveau technique qui a beaucoup régressé ces dernières décennies, le football en Algérie est miné par une multitude de fléaux qui empêchent tout développement. Parmi ces fléaux, le plus usité : la violence !
Pour cela, c'est avec une grande attention qu'il faut suivre l'initiative prise par la direction du stade du 5-Juillet et la Fédération de football (FAF) et qui consiste en la prise de mesures incitatives pour la fréquentation du «temple» par un public, le plus large possible, pour le match Algérie – Uruguay. Ce public que la violence, l'agréssivité empêchent d'aller au stade. L'initiative va-t-elle porter ses fruits ? Espérons-le de tout cœur et, surtout, que cela se généralise !
Les auteurs et les fauteurs de troubles dans les enceintes sportives sont des individus qui n'ont rien à voir avec le football et le sport, de manière générale. Cette faune d'individus a accaparéeun espace pour en faire un défouloir. Le sport n'est qu'un prétexte pour ces gens-là : ils n'ont aucune couleur. Beaucoup ont envie de se révolter contre ces derniers pour leur dire «Stop !», «Basta !». Des gens qui aiment le football et qui ont envie d'apprécier ce sport en tant que spectacle sont profondément choqués par ce qui arrive.. Les débordements fréquents ont provoqué une véritable «désertion» des stades. Ces pseudo supporters se caractérisent par l'agréssivité et l'insulte. Doit-on laisser pourrir le football avec la violence ? Aucun club ne peut se prévaloir d'avoir la palme d'or du fair-play, comme nous avons pu le constater durant la saison passée et celles d'avant. Les sanctions tombent, elles sont souvent plus ou moins lourdes. Le «huis clos» est devenu une sanction ordinaire, c'est, bien évidemment le public qui est privé de stade. Mais, ce n'est qu'une solution imposée par les règlements du foot. Quant aux solutions véritables, il n'y en a pas vraiment. Il faut le dire ! Les séminaires, expositions et autres campagnes de sensibilisation ne suffisent pas. La vidéo surveillance n'existe pas dans tous les stades et cela complique davantage le travail de prévention ; les billets sont généralement vendus à la hâte, juste avant le match et cela provoque des tensions et énervements du public, avant même le coup d'envoi ; dans nos stades, il est impossible de se rafraîchir ou de trouver des toilettes… Autant de facteurs qui ne contribuent pas à la sérénité et compliquent davantage la situation.
Progressivement, les stades sont devenus des lieux à risque. Pas tous les stades heureusement ! Ce qui est bien, il faut aussi le signaler. Dans certaines villes d'Algérie, il fait bon d'être au stade. C'est le cas, par exemple, à Batna.
Beaucoup parlent ou écrivent de la violence en tant que «phénomène». Pourtant, elle n'a rien d'exceptionnel la violence dans le monde du football. Sur les terrains, sur les gradins et même en dehors, le spectacle qui s'offre à nous, les statistiques et le constat indiquent que la violence est, désormais, ordinaire, banalisée, par son essence même.
Au-delà du niveau technique qui a beaucoup régressé ces dernières décennies, le football en Algérie est miné par une multitude de fléaux qui empêchent tout développement. Parmi ces fléaux, le plus usité : la violence !
Pour cela, c'est avec une grande attention qu'il faut suivre l'initiative prise par la direction du stade du 5-Juillet et la Fédération de football (FAF) et qui consiste en la prise de mesures incitatives pour la fréquentation du «temple» par un public, le plus large possible, pour le match Algérie – Uruguay. Ce public que la violence, l'agréssivité empêchent d'aller au stade. L'initiative va-t-elle porter ses fruits ? Espérons-le de tout cœur et, surtout, que cela se généralise !
Les auteurs et les fauteurs de troubles dans les enceintes sportives sont des individus qui n'ont rien à voir avec le football et le sport, de manière générale. Cette faune d'individus a accaparéeun espace pour en faire un défouloir. Le sport n'est qu'un prétexte pour ces gens-là : ils n'ont aucune couleur. Beaucoup ont envie de se révolter contre ces derniers pour leur dire «Stop !», «Basta !». Des gens qui aiment le football et qui ont envie d'apprécier ce sport en tant que spectacle sont profondément choqués par ce qui arrive.. Les débordements fréquents ont provoqué une véritable «désertion» des stades. Ces pseudo supporters se caractérisent par l'agréssivité et l'insulte. Doit-on laisser pourrir le football avec la violence ? Aucun club ne peut se prévaloir d'avoir la palme d'or du fair-play, comme nous avons pu le constater durant la saison passée et celles d'avant. Les sanctions tombent, elles sont souvent plus ou moins lourdes. Le «huis clos» est devenu une sanction ordinaire, c'est, bien évidemment le public qui est privé de stade. Mais, ce n'est qu'une solution imposée par les règlements du foot. Quant aux solutions véritables, il n'y en a pas vraiment. Il faut le dire ! Les séminaires, expositions et autres campagnes de sensibilisation ne suffisent pas. La vidéo surveillance n'existe pas dans tous les stades et cela complique davantage le travail de prévention ; les billets sont généralement vendus à la hâte, juste avant le match et cela provoque des tensions et énervements du public, avant même le coup d'envoi ; dans nos stades, il est impossible de se rafraîchir ou de trouver des toilettes… Autant de facteurs qui ne contribuent pas à la sérénité et compliquent davantage la situation.
Progressivement, les stades sont devenus des lieux à risque. Pas tous les stades heureusement ! Ce qui est bien, il faut aussi le signaler. Dans certaines villes d'Algérie, il fait bon d'être au stade. C'est le cas, par exemple, à Batna.
Beaucoup parlent ou écrivent de la violence en tant que «phénomène». Pourtant, elle n'a rien d'exceptionnel la violence dans le monde du football. Sur les terrains, sur les gradins et même en dehors, le spectacle qui s'offre à nous, les statistiques et le constat indiquent que la violence est, désormais, ordinaire, banalisée, par son essence même.


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