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Bouteflika plaide pour un nouvel ordre mondial
2e sommet Amérique du Sud-Afrique de Margarita
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 09 - 2009

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a appelé à une plus grande démocratisation de la gouvernance mondiale, à «une refonte du système des Nations unies et la nouvelle architecture financière internationale, dans laquelle les pays du Sud doivent être véritablement partie prenante».
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a appelé à une plus grande démocratisation de la gouvernance mondiale, à «une refonte du système des Nations unies et la nouvelle architecture financière internationale, dans laquelle les pays du Sud doivent être véritablement partie prenante».
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a plaidé, samedi, à l'île de Margarita dans son message adressé aux chefs d'Etats et de gouvernements présents au 2e sommet Amérique du Sud-Afrique (ASA), pour un nouvel ordre mondial. Dans ce sens, le chef de l'Etat a appelé à une plus grande démocratisation de la gouvernance mondiale, à «une refonte du système des Nations unies et la nouvelle architecture financière internationale, dans laquelle les pays du Sud doivent être véritablement partie prenante». Ces domaines prioritaires, souligne le chef de l'Etat, constituent les défis posés aux pays des deux continents par, notamment, le contexte mondial actuel. Rappelant que «ce sommet se déroule dans un contexte mondial marqué par les effets de la crise financière et qui pose, avec une acuité particulière, le problème de la régulation de l'économie mondiale», Bouteflika souligne «l'impérieuse nécessité d'une participation effective et équitable de nos deux ensembles régionaux, non seulement aux mesures destinées à surmonter les difficultés actuelles mais également à la redéfinition même de l'architecture économique et commerciale internationale».
Relevant que les dysfonctionnements sur lesquels nos pays n'ont aucune emprise ou responsabilité annihilent les efforts colossaux que chacun de nous a déployé pour son développement et vers la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le chef de l'Etat, note qu'«il est du devoir de la communauté internationale et de notre responsabilité, d'œuvrer pour mettre un terme à ce type de logiques insoutenables», il souligne que «l'exigence de la réforme des règles de fonctionnement de l'économie mondiale, mérite d'être exploitée par nos deux ensembles pour faire valoir la justesse de nos préoccupations et nos revendications en la matière et assurer, en l'occurrence notre participation pleine et entière au processus de décisions au niveau des institutions financières internationales de Bretton Woods». Le président de la République a ensuite abordé la question des changements climatiques, plaidant pour la prise en charge des préoccupations des pays du Sud en la matière. Se faisant l'interprète de ses pairs africains, il met en exergue le fait que soit prise «dûment» en compte la réalité que ces pays ne sont pas responsables de ce phénomène qu'ils subissent de plein fouet.
De même que «soit dûment pris en considération le rôle important et la contribution cruciale des écosystèmes de l'Afrique et de l'Amérique du Sud dans l'effort de réduction des effets des changements climatiques, notamment à travers les forêts du Bassin du Congo et celles de l'Amazonie», estimant que «l'Afrique et l'Amérique du Sud sont appelées à militer pour le raffermissement et la consolidation de leur coopération à tous les niveaux». Il relève que la coopération dans le domaine de l'énergie et en particulier celui des hydrocarbures devrait constituer un fort levier pour asseoir notre développement et dynamiser son financement, affirmant que «les programmes phares développés par le Nepad, à travers notamment les projets d'infrastructures contenus dans le Plan d'actions de l'Union africaine et le Programme intégré pour le développement de l'agriculture en Afrique, plus connu sous l'acronyme CAADP, offrent des perspectives de partenariat mutuellement avantageux que les pays de l'Amérique du Sud peuvent investir avec un apport financier et leur expertise technique». Dans cette logique le chef de l'Etat soutient qu'«en renforçant leurs capacités propres et en développant un partenariat solide entre elles, l'Afrique et l'Amérique du Sud contribueront ainsi, de manière concrète, à l'instauration des nouveaux équilibres internationaux, nécessaires à la stabilité et à une prospérité partagée dans le monde».
«Le terrorisme et la criminalité nécessitent une forte coopération»
Le président de la République a abordé, par ailleurs, les défis posés par le terrorisme et la criminalité internationale, en mettant en évidence le caractère global de ces phénomènes et la nécessité de les combattre de façon résolue et collective. Relevant «une impérieuse nécessité», du renforcement de la coopération, entre nos deux ensembles (Amérique du Sud-Afrique), en matière de lutte contre le terrorisme, dans lequel l'Algérie s'est retrouvé à l'avant-garde, Abdelaziz Bouteflika estime que «le fléau du terrorisme qui continue de frapper nos pays doit être appréhendé comme une véritable menace globale», plaidant pour «la fermeté vis-à-vis des kidnappeurs, s'exprimant notamment, par un refus intransigeant et systématique de verser des rançons à cette nouvelle forme de terrorisme». Il estime que cette manière de faire, «est de nature à réduire cette nouvelle forme de terrorisme et à réduire de façon significative ces agissements criminels», tout en rappelant la décision adoptée au récent sommet de l'Union africaine de Syrte, visant à initier une démarche internationale pour une codification de la criminalisation du phénomène de versement des rançons aux preneurs d'otages. Le Président Bouteflika a exprimé son souhait de voir les pays d'Amérique du Sud rejoindre l'Afrique dans cette démarche.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a plaidé, samedi, à l'île de Margarita dans son message adressé aux chefs d'Etats et de gouvernements présents au 2e sommet Amérique du Sud-Afrique (ASA), pour un nouvel ordre mondial. Dans ce sens, le chef de l'Etat a appelé à une plus grande démocratisation de la gouvernance mondiale, à «une refonte du système des Nations unies et la nouvelle architecture financière internationale, dans laquelle les pays du Sud doivent être véritablement partie prenante». Ces domaines prioritaires, souligne le chef de l'Etat, constituent les défis posés aux pays des deux continents par, notamment, le contexte mondial actuel. Rappelant que «ce sommet se déroule dans un contexte mondial marqué par les effets de la crise financière et qui pose, avec une acuité particulière, le problème de la régulation de l'économie mondiale», Bouteflika souligne «l'impérieuse nécessité d'une participation effective et équitable de nos deux ensembles régionaux, non seulement aux mesures destinées à surmonter les difficultés actuelles mais également à la redéfinition même de l'architecture économique et commerciale internationale».
Relevant que les dysfonctionnements sur lesquels nos pays n'ont aucune emprise ou responsabilité annihilent les efforts colossaux que chacun de nous a déployé pour son développement et vers la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le chef de l'Etat, note qu'«il est du devoir de la communauté internationale et de notre responsabilité, d'œuvrer pour mettre un terme à ce type de logiques insoutenables», il souligne que «l'exigence de la réforme des règles de fonctionnement de l'économie mondiale, mérite d'être exploitée par nos deux ensembles pour faire valoir la justesse de nos préoccupations et nos revendications en la matière et assurer, en l'occurrence notre participation pleine et entière au processus de décisions au niveau des institutions financières internationales de Bretton Woods». Le président de la République a ensuite abordé la question des changements climatiques, plaidant pour la prise en charge des préoccupations des pays du Sud en la matière. Se faisant l'interprète de ses pairs africains, il met en exergue le fait que soit prise «dûment» en compte la réalité que ces pays ne sont pas responsables de ce phénomène qu'ils subissent de plein fouet.
De même que «soit dûment pris en considération le rôle important et la contribution cruciale des écosystèmes de l'Afrique et de l'Amérique du Sud dans l'effort de réduction des effets des changements climatiques, notamment à travers les forêts du Bassin du Congo et celles de l'Amazonie», estimant que «l'Afrique et l'Amérique du Sud sont appelées à militer pour le raffermissement et la consolidation de leur coopération à tous les niveaux». Il relève que la coopération dans le domaine de l'énergie et en particulier celui des hydrocarbures devrait constituer un fort levier pour asseoir notre développement et dynamiser son financement, affirmant que «les programmes phares développés par le Nepad, à travers notamment les projets d'infrastructures contenus dans le Plan d'actions de l'Union africaine et le Programme intégré pour le développement de l'agriculture en Afrique, plus connu sous l'acronyme CAADP, offrent des perspectives de partenariat mutuellement avantageux que les pays de l'Amérique du Sud peuvent investir avec un apport financier et leur expertise technique». Dans cette logique le chef de l'Etat soutient qu'«en renforçant leurs capacités propres et en développant un partenariat solide entre elles, l'Afrique et l'Amérique du Sud contribueront ainsi, de manière concrète, à l'instauration des nouveaux équilibres internationaux, nécessaires à la stabilité et à une prospérité partagée dans le monde».
«Le terrorisme et la criminalité nécessitent une forte coopération»
Le président de la République a abordé, par ailleurs, les défis posés par le terrorisme et la criminalité internationale, en mettant en évidence le caractère global de ces phénomènes et la nécessité de les combattre de façon résolue et collective. Relevant «une impérieuse nécessité», du renforcement de la coopération, entre nos deux ensembles (Amérique du Sud-Afrique), en matière de lutte contre le terrorisme, dans lequel l'Algérie s'est retrouvé à l'avant-garde, Abdelaziz Bouteflika estime que «le fléau du terrorisme qui continue de frapper nos pays doit être appréhendé comme une véritable menace globale», plaidant pour «la fermeté vis-à-vis des kidnappeurs, s'exprimant notamment, par un refus intransigeant et systématique de verser des rançons à cette nouvelle forme de terrorisme». Il estime que cette manière de faire, «est de nature à réduire cette nouvelle forme de terrorisme et à réduire de façon significative ces agissements criminels», tout en rappelant la décision adoptée au récent sommet de l'Union africaine de Syrte, visant à initier une démarche internationale pour une codification de la criminalisation du phénomène de versement des rançons aux preneurs d'otages. Le Président Bouteflika a exprimé son souhait de voir les pays d'Amérique du Sud rejoindre l'Afrique dans cette démarche.


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