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Le chant gravé de la poésie, de la calligraphie et de la peinture
Coup d'envoi de la manifestation « Mahmoud Darwiche ,vie de poésie »
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 10 - 2009

Calligraphe et peintre, sans doute l'un de nos artistes contemporains les plus productifs et les plus accomplis, Rachi Koraïchi a inauguré, avant-hier, au Musée national d'art moderne et contemporain d'Alger la manifestation dédié à la grande voix de la cause palestinienne : Mahmoud Darwiche.
Calligraphe et peintre, sans doute l'un de nos artistes contemporains les plus productifs et les plus accomplis, Rachi Koraïchi a inauguré, avant-hier, au Musée national d'art moderne et contemporain d'Alger la manifestation dédié à la grande voix de la cause palestinienne : Mahmoud Darwiche.
Un nombre important de personnalité artistiques et ministériels était au rendez-vous pour le vernissage de l'exposition qui donne le coup d'envoi de la manifestation, tant attendue, initiée par l'Agence nationale pour le rayonnement culturel en partenariat avec les éditions Barzakh.
Présente lors de la manifestation, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, s'est dite «contente de la tenue de cette manifestation et fiére d'avoir inauguré une si riche exposition dédiée au poète de la résistance: Mahmoud Darwiche.»
Cette exposition comprend pas moins de vingt et une gravures de Koraïchi qui illustrent le combat de darwiche pour une Palestine indépendante et épanouie.
Si la poésie de Darwiche exprime explicitement cette revendication, les gravures de Koraichi sont ici pour continuer ce combat d'une manière des plus implicites à travers les dessins. Cette exposition montre également la rencontre fraternelle entre l'artiste et le poète et cet échange culturel et intellectuel qui ne cesse d'augmenter malgré la mort du poète.
D'ailleurs, le peintre a exprimé cet attachement durant son vernissage en disant que «la rencontre avec Mahmoud Darwiche en 1981 en Tunisie fut l'un des plus émouvants et beaux moments de mon existence.»
Koriachi est né à Aïn-Beïda. Il a fait ses études à l'Ecole nationale des Beaux Arts d'Alger (1967-1971). Muni de ce solide viatique, Koraïchi expose dès 1971 ses œuvres graphiques et calligraphiques à travers le monde. Son nom figure sous toutes les latitudes dans de nombreux musées et galeries : Maghreb, Afrique subsaharienne, Monde arabe, Europe, Etats-Unis, Amérique du Sud, Asie. En 1978, il inaugure à Tunis la longue séries des expositions personnelles.
Dans le domaine de l'édition sa bibliographie est abondante. Il illustre, entre autres, un livre de poèmes de Mahmoud Darwich Une nation en exil transcrit en calligraphie par Hassan Massoudy (Madrid, 1983). Et, en 1998, 1999 et 2000 : L'enfant Jazz sur un texte de Mohamed Dib, que nous avons présenté dans une exposition en 2001. Son art ne se limite pas à la gravure sur papier. Le voilà sculpteur en 1983, auteur d'une fontaine monumentale en céramique, pour Tunis. En 1993, fidèle au signe dans la sculpture, il découpe et peint l'acier dans une œuvre calligraphique en trois dimensions intitulée Signe «...acier noir, encre noire, vernis noir... ». Autre registre de ses activités «plurielles» : il participe à l'exposition inaugurale des collections permanentes de l'IMA, en 1988, par une installation. L'ADEIAO avait acquis le grand Triptyque Comme un semblant d'exorcisme de Koraïchi. Le peintre-graveur en avait fait don, comme de nombreux artistes, au cours d'une importante exposition-vente-Art pour l'Afrique, organisée au profit du FIDA (Fonds International de Développement Agricole). L'œuvre de Rachid Koraïchi puise toute sa force dans la richesse de la lettre. L'usage du signe, Koraïchi, issu d'une famille soufie très religieuse, le pratique dès son jeune âge. Si son alphabet trouve ses origines dans un registre qui s'étend du monde arabo-berbère à l'Extrême-Orient, il est avant tout invention de l'artiste. Au point que la lettre peut très bien n'avoir aucune autre signification que celle suggérée par sa forme. Mais dire cela, ne fait pas de Koraïchi un artiste abstrait. Si d'un côté il aborde la mystique soufie, cela ne l'éloigne en rien de faits bien concrets. Son travail conjoint avec Darwish en dit long sur ses prises de positions. Parmi ses derniers projets, "Répliques". Koraïchi propose au plasticien Philippe Mouillon d'adapter l'idée de Berge 2000 (Grenoble) à la scène algeroise. Sur les parois du Tunnel des Facultés sont projetées, en jeux d'ombres et lumières, des travaux d'artistes venus des quatre coins du monde. Pour l'artiste qu'il est, c'est un pari gagné. Rendre l'art accessible à tous, faire de lui un événement quotidien, mobiliser les institutions algériennes, c'est peut-être l'une de ses plus grandes contributions à la scène culturelle de son pays.
Enfin, simultanément à l'exposition, un spectacle chorégraphique a été offert par Nacéra Belaza. Ce spectacle fut un réel plaisir à voir avec cette danse contemporaine accompagnée par les textes mythique de Mahmoud Darwich.
Au programme de cette manifestation, qui se poursuivra demain, figurent également une lecture poétique, une résidence d'écriture, un concert de musique et, enfin, un colloque autour de la vie bien rude de Mahmoud Darwich.
Un nombre important de personnalité artistiques et ministériels était au rendez-vous pour le vernissage de l'exposition qui donne le coup d'envoi de la manifestation, tant attendue, initiée par l'Agence nationale pour le rayonnement culturel en partenariat avec les éditions Barzakh.
Présente lors de la manifestation, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, s'est dite «contente de la tenue de cette manifestation et fiére d'avoir inauguré une si riche exposition dédiée au poète de la résistance: Mahmoud Darwiche.»
Cette exposition comprend pas moins de vingt et une gravures de Koraïchi qui illustrent le combat de darwiche pour une Palestine indépendante et épanouie.
Si la poésie de Darwiche exprime explicitement cette revendication, les gravures de Koraichi sont ici pour continuer ce combat d'une manière des plus implicites à travers les dessins. Cette exposition montre également la rencontre fraternelle entre l'artiste et le poète et cet échange culturel et intellectuel qui ne cesse d'augmenter malgré la mort du poète.
D'ailleurs, le peintre a exprimé cet attachement durant son vernissage en disant que «la rencontre avec Mahmoud Darwiche en 1981 en Tunisie fut l'un des plus émouvants et beaux moments de mon existence.»
Koriachi est né à Aïn-Beïda. Il a fait ses études à l'Ecole nationale des Beaux Arts d'Alger (1967-1971). Muni de ce solide viatique, Koraïchi expose dès 1971 ses œuvres graphiques et calligraphiques à travers le monde. Son nom figure sous toutes les latitudes dans de nombreux musées et galeries : Maghreb, Afrique subsaharienne, Monde arabe, Europe, Etats-Unis, Amérique du Sud, Asie. En 1978, il inaugure à Tunis la longue séries des expositions personnelles.
Dans le domaine de l'édition sa bibliographie est abondante. Il illustre, entre autres, un livre de poèmes de Mahmoud Darwich Une nation en exil transcrit en calligraphie par Hassan Massoudy (Madrid, 1983). Et, en 1998, 1999 et 2000 : L'enfant Jazz sur un texte de Mohamed Dib, que nous avons présenté dans une exposition en 2001. Son art ne se limite pas à la gravure sur papier. Le voilà sculpteur en 1983, auteur d'une fontaine monumentale en céramique, pour Tunis. En 1993, fidèle au signe dans la sculpture, il découpe et peint l'acier dans une œuvre calligraphique en trois dimensions intitulée Signe «...acier noir, encre noire, vernis noir... ». Autre registre de ses activités «plurielles» : il participe à l'exposition inaugurale des collections permanentes de l'IMA, en 1988, par une installation. L'ADEIAO avait acquis le grand Triptyque Comme un semblant d'exorcisme de Koraïchi. Le peintre-graveur en avait fait don, comme de nombreux artistes, au cours d'une importante exposition-vente-Art pour l'Afrique, organisée au profit du FIDA (Fonds International de Développement Agricole). L'œuvre de Rachid Koraïchi puise toute sa force dans la richesse de la lettre. L'usage du signe, Koraïchi, issu d'une famille soufie très religieuse, le pratique dès son jeune âge. Si son alphabet trouve ses origines dans un registre qui s'étend du monde arabo-berbère à l'Extrême-Orient, il est avant tout invention de l'artiste. Au point que la lettre peut très bien n'avoir aucune autre signification que celle suggérée par sa forme. Mais dire cela, ne fait pas de Koraïchi un artiste abstrait. Si d'un côté il aborde la mystique soufie, cela ne l'éloigne en rien de faits bien concrets. Son travail conjoint avec Darwish en dit long sur ses prises de positions. Parmi ses derniers projets, "Répliques". Koraïchi propose au plasticien Philippe Mouillon d'adapter l'idée de Berge 2000 (Grenoble) à la scène algeroise. Sur les parois du Tunnel des Facultés sont projetées, en jeux d'ombres et lumières, des travaux d'artistes venus des quatre coins du monde. Pour l'artiste qu'il est, c'est un pari gagné. Rendre l'art accessible à tous, faire de lui un événement quotidien, mobiliser les institutions algériennes, c'est peut-être l'une de ses plus grandes contributions à la scène culturelle de son pays.
Enfin, simultanément à l'exposition, un spectacle chorégraphique a été offert par Nacéra Belaza. Ce spectacle fut un réel plaisir à voir avec cette danse contemporaine accompagnée par les textes mythique de Mahmoud Darwich.
Au programme de cette manifestation, qui se poursuivra demain, figurent également une lecture poétique, une résidence d'écriture, un concert de musique et, enfin, un colloque autour de la vie bien rude de Mahmoud Darwich.


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