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Réforme judiciaire, une option irréversible
Le chef de l'Etat veut en faire son fer de lance
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 10 - 2009

Comme il est de tradition, l'ouverture de l'année judiciaire a été l'occasion pour le président de la République d'aborder dans son discours les divers aspects de la réforme du secteur de la justice et de donner des orientations pour mener à bien ce processus.
Comme il est de tradition, l'ouverture de l'année judiciaire a été l'occasion pour le président de la République d'aborder dans son discours les divers aspects de la réforme du secteur de la justice et de donner des orientations pour mener à bien ce processus.
«La réforme de la justice demeurera une option irréversible et une priorité nationale». Cet engagement solennel du caractère irréversible de la réforme de la justice est du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a présidé, hier, l'ouverture de l'année judiciaire. Bien plus, le chef de l'Etat affiche «sa détermination entière et son ambition, de réaliser ces objectifs ne sera aucunement altérée aussi longtemps que nous n'aurons pas mener la réforme à un stade où toute violation des droits et des libertés et tout mépris de la loi seront irrémédiablement vaincus, à quelque niveau que ce soit et dans tous les domaines de la vie privée ou publique». Aussi, pour Abdelaziz Bouteflika, «les impératifs de droit ne se résument pas uniquement dans la séparation des pouvoirs et l'instauration d'une autorité judiciaire qui doit, au demeurant, voir son contrôle s'étendre à tous». Ils ne se reflètent pas seulement, selon lui, «au travers des prérogatives, des droits et autres libertés», soulignant qu'"ils n'ont de sens que si l'application de la loi se traduit concrètement dans ses différents domaines d'intervention dont la régulation de la vie publique et privée». Et également, a-t-il poursuivi, « ils n'auront de valeur que s'ils s'inscrivent en droite ligne des objectifs assignés à un Etat de droit, c'est-à-dire que lorsque sera assurée l'égalité en droits et en devoirs entre tous les citoyens et seront consacrées les bases de la démocratie et les règles de la bonne gouvernance» Ceci requiert, de la part de tous, explique le chef de l'Etat, «une détermination sans cesse renouvelée à poursuivre l'action avec plus de sérieux et d'efficacité afin de préserver les acquis et les mener vers plus de modernisation». Exprimant sa satisfaction pour les avancées enregistrées dans le secteur de la justice, «dès lors qu'elles visent au renforcement des libertés et des droits fondamentaux du citoyen», il souligne qu'elles ont pour «objectif l'organisation de la vie publique au sein de la société, de manière à le prémunir contre toutes les formes de délinquance et de criminalité, dans le respect total de nos principes et nos valeurs nationales civilisationnelles et conformément à nos engagements internationaux». Il estime ainsi avoir «réalisé des progrès notables et franchi d'importantes étapes dans la réalisation de nos objectifs d'inscrire notre législation nationale dans un contexte de mondialisation, conformément aux mutations intervenues au plan international et en adéquation avec les développements qu'a connus le pays aux plans politique, économique, social et culturel». Selon le chef de l'Etat «le dispositif mis en place tend à répondre aux exigences actuelles et aux aspirations des citoyens à une vie décente au sein d'une société organisée, régie par des lois modernes qui renforcent leurs libertés et leurs droits fondamentaux et les prémunissent contre les dangers de la délinquance et de la criminalité». Réitérant que la réforme de la justice constitue, un dossier prioritaire, d'où l'attention particulière , Abdelaziz Bouteflika salue les résultats réalisés à travers les différentes étapes de l'exécution du programme de réforme de la justice et note que «la démarche, dans son ensemble, a eu un écho favorable auprès des citoyennes et des citoyens».
Formation et compétence professionnelles
Sur ce registre, le chef de l'Etat estime, au-delà du nombre de magistrats et auxillaires de la justice «l'impératif d'accorder la plus grande priorité à l'élévation du niveau scientifique et des compétences professionnelles des magistrats». Ceci permet, selon lui «indéniablement de consolider davantage la maîtrise des techniques dans le traitement des affaires surtout que certaines d'entres elles présentent un caractère complexe et différent par rapport à ce qui a été examiné jusque là», soulignant la nécessité «d' axer les efforts sur la formation, tous types confondus, à même d'approfondir les connaissances de nos magistrats pour répondre aux exigences d'une justice moderne qui aspire à davantage d'efficacité et confère aux magistrats le professionnalisme requis à travers l'intensification des cycles de formation, l'élargissement des compétences et la diversification des partenaires»… pour «servir le citoyen, faciliter les mesures d'accès à la justice et assurer toutes les garanties des droits des justiciables». Pour le chef de l'Etat, «tous les projets et programmes futurs doivent, impérativement, s'inscrire en droite ligne de cet objectif, et il incombe à l'Etat d'assumer les charges et les coûts qui en découlent, pour peu que ces projets servent les intérêts du citoyen, du pays et de la justice», exprimant son souhait que «ces réformes ont porté leurs fruits au mieux des intérêts du citoyen.
La justice, c'est l'égalité des droits entre femmes et hommes
«L'Etat de droit et la finalité de la justice exigent la consécration de l'égalité entre tous, femmes et hommes, en droits et en devoirs», a-t-il affirmé soulignant sa fierté et son admiration pour «les acquis méritoires réalisés par la femme algérienne et la place particulière qu'elle a su s'octroyer grâce à son courage, ses sacrifices, son intelligence et sa compétence comme en témoigne sa présence dans le corps de la justice», indiquant que «les femmes représentent, en effet, 37,5% des effectifs». Dans ce cadre, il a réaffirmé sa «détermination à continuer d'œuvrer en vue d'aplanir tous les obstacles rencontrés par la femme afin de lui permettre de conforter sa participation positive au même titre que l'homme, dans tous les domaines du développement et de l'édification nationale, en l'encourageant à prendre part aux activités économiques, politiques et associatives et à assumer différentes responsabilités civiles et militaires»
«La réforme de la justice demeurera une option irréversible et une priorité nationale». Cet engagement solennel du caractère irréversible de la réforme de la justice est du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a présidé, hier, l'ouverture de l'année judiciaire. Bien plus, le chef de l'Etat affiche «sa détermination entière et son ambition, de réaliser ces objectifs ne sera aucunement altérée aussi longtemps que nous n'aurons pas mener la réforme à un stade où toute violation des droits et des libertés et tout mépris de la loi seront irrémédiablement vaincus, à quelque niveau que ce soit et dans tous les domaines de la vie privée ou publique». Aussi, pour Abdelaziz Bouteflika, «les impératifs de droit ne se résument pas uniquement dans la séparation des pouvoirs et l'instauration d'une autorité judiciaire qui doit, au demeurant, voir son contrôle s'étendre à tous». Ils ne se reflètent pas seulement, selon lui, «au travers des prérogatives, des droits et autres libertés», soulignant qu'"ils n'ont de sens que si l'application de la loi se traduit concrètement dans ses différents domaines d'intervention dont la régulation de la vie publique et privée». Et également, a-t-il poursuivi, « ils n'auront de valeur que s'ils s'inscrivent en droite ligne des objectifs assignés à un Etat de droit, c'est-à-dire que lorsque sera assurée l'égalité en droits et en devoirs entre tous les citoyens et seront consacrées les bases de la démocratie et les règles de la bonne gouvernance» Ceci requiert, de la part de tous, explique le chef de l'Etat, «une détermination sans cesse renouvelée à poursuivre l'action avec plus de sérieux et d'efficacité afin de préserver les acquis et les mener vers plus de modernisation». Exprimant sa satisfaction pour les avancées enregistrées dans le secteur de la justice, «dès lors qu'elles visent au renforcement des libertés et des droits fondamentaux du citoyen», il souligne qu'elles ont pour «objectif l'organisation de la vie publique au sein de la société, de manière à le prémunir contre toutes les formes de délinquance et de criminalité, dans le respect total de nos principes et nos valeurs nationales civilisationnelles et conformément à nos engagements internationaux». Il estime ainsi avoir «réalisé des progrès notables et franchi d'importantes étapes dans la réalisation de nos objectifs d'inscrire notre législation nationale dans un contexte de mondialisation, conformément aux mutations intervenues au plan international et en adéquation avec les développements qu'a connus le pays aux plans politique, économique, social et culturel». Selon le chef de l'Etat «le dispositif mis en place tend à répondre aux exigences actuelles et aux aspirations des citoyens à une vie décente au sein d'une société organisée, régie par des lois modernes qui renforcent leurs libertés et leurs droits fondamentaux et les prémunissent contre les dangers de la délinquance et de la criminalité». Réitérant que la réforme de la justice constitue, un dossier prioritaire, d'où l'attention particulière , Abdelaziz Bouteflika salue les résultats réalisés à travers les différentes étapes de l'exécution du programme de réforme de la justice et note que «la démarche, dans son ensemble, a eu un écho favorable auprès des citoyennes et des citoyens».
Formation et compétence professionnelles
Sur ce registre, le chef de l'Etat estime, au-delà du nombre de magistrats et auxillaires de la justice «l'impératif d'accorder la plus grande priorité à l'élévation du niveau scientifique et des compétences professionnelles des magistrats». Ceci permet, selon lui «indéniablement de consolider davantage la maîtrise des techniques dans le traitement des affaires surtout que certaines d'entres elles présentent un caractère complexe et différent par rapport à ce qui a été examiné jusque là», soulignant la nécessité «d' axer les efforts sur la formation, tous types confondus, à même d'approfondir les connaissances de nos magistrats pour répondre aux exigences d'une justice moderne qui aspire à davantage d'efficacité et confère aux magistrats le professionnalisme requis à travers l'intensification des cycles de formation, l'élargissement des compétences et la diversification des partenaires»… pour «servir le citoyen, faciliter les mesures d'accès à la justice et assurer toutes les garanties des droits des justiciables». Pour le chef de l'Etat, «tous les projets et programmes futurs doivent, impérativement, s'inscrire en droite ligne de cet objectif, et il incombe à l'Etat d'assumer les charges et les coûts qui en découlent, pour peu que ces projets servent les intérêts du citoyen, du pays et de la justice», exprimant son souhait que «ces réformes ont porté leurs fruits au mieux des intérêts du citoyen.
La justice, c'est l'égalité des droits entre femmes et hommes
«L'Etat de droit et la finalité de la justice exigent la consécration de l'égalité entre tous, femmes et hommes, en droits et en devoirs», a-t-il affirmé soulignant sa fierté et son admiration pour «les acquis méritoires réalisés par la femme algérienne et la place particulière qu'elle a su s'octroyer grâce à son courage, ses sacrifices, son intelligence et sa compétence comme en témoigne sa présence dans le corps de la justice», indiquant que «les femmes représentent, en effet, 37,5% des effectifs». Dans ce cadre, il a réaffirmé sa «détermination à continuer d'œuvrer en vue d'aplanir tous les obstacles rencontrés par la femme afin de lui permettre de conforter sa participation positive au même titre que l'homme, dans tous les domaines du développement et de l'édification nationale, en l'encourageant à prendre part aux activités économiques, politiques et associatives et à assumer différentes responsabilités civiles et militaires»


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