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L'opposition politique peut elle exister dans une situation de non Etat?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 05 - 08 - 2010

L'opposition politique peut elle exister dans une situation de non Etat? Ou les institutions ne sont qu'une façade destinée à la consommation extérieure et ou l'Etat de droit n'existe pas dans la réalité ? Afin qu'il y ait opposition politique il faudrait d'abord s'entendre sur ce qu'est la politique en Algérie et convenir d'appeler ce qui s'y passe comme de la politique. Or la politique en théorie, d'après une définition que je me permets d'élaborer, est la science qui s'occupe de la gestion des institutions dans un Etat de droit et des voies légales et éthiques qui permettent d'y accéder. Dans cette définition je ne reconnais aucune action de ce qu'on rattache à la politique en Algérie. Qui peut accéder aux institutions, qui peut les gérer ? La réponse est claire pour tous.
Alors finalement à quoi devrait s'opposer l'opposition, si la politique n'existe pas tel que ce concept existe et à un sens ? On ne s'oppose pas politiquement dans une situation de non politique, ce serait un non sens. Il faut d'abord construire le terrain politique par le bas, car à mon avis il n'existe pas ou à été détruit de manière systématique et soutenue Il faut donc le recréer et le consolider pour pouvoir affirmer s'opposer politiquement dans notre pays. Tous les faits qui ont lieu ne serait ce que depuis 1992 tendent à la destruction de toute velléité d'existence de mouvements de nature politique si ce n'est depuis 1962.
Le terrain de l'opposition est vide, le peuple est totalement désintéressé de la chose politique et ceux qui gouvernent sont totalement désintéressés du peuple et de « l'opposition » qui ne représente qu'elle même et n'a aucune assise populaire.
Ce qu'il faut c'est de recréer la conscience politique chez tout un peuple, une conscience politique cohérente et non pas la politique de la négation et du dénigrement, une conscience politique réelle qui permette de faire sentir à chaque algérien sa responsabilité dans les décisions majeures qui engagent ce pays et l'amener à agir en conséquence. Ce n'est pas facile, mais c'est faisable et c'est le travail de tout ceux qui sont conscients. Comme dit Djeha dans les contes du terroir, « que celui qui a compris explique aux autres ».


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