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Nous posons-nous les questions qu'il faut en Algérie ?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 03 - 05 - 2013

J'ai l'impression que compte tenu de facteurs divers, nous nous mettons tous à nous poser les questions qui n'ont aucun rapport avec notre vécu. Le système nous a tellement assommés avec ses vérités que la vérité nous échappe. Nous voguons sans arrêt sans référentiel.
Est-il utile pour l'Algérie d'aujourd'hui de se rattacher à autre chose qu'à ses trois composantes de base, islam, berbérité et arabité ?
Ces fondements doivent-ils être scindés ? Et pourquoi ? S'ils sont scindés n'y a-t-il pas crainte pour que l'Algérie éclate ? S'ils ne sont pas scindés y a-t-il des chances pour qu'ils englobent l'ensemble de la société et soient acceptés par tous les algériens ?
Reprendre le pays en mains signifie-t-il nécessairement, se rattacher à un bloc oriental ou occidental ou cultiver essentiellement ces composantes et travailler dessus pour assurer une plus grande cohésion dans notre demeure ?
Quelle dynamique est meilleure pour un peuple, celle qui se base sur la foi et la morale qu'elle contribue à renforcer en décuplant volonté et action ou celle qui se base sur ses racines génétiques ou encore sur le matériel ?
Avons-nous pour assurer plus de cohésion dans notre pays , besoin de dénigrer les turcs, hilaliens et autres composantes historiques de notre pays et de tirer chacun vers sa région dans le tribalisme révolu et qui n'a plus tous ses ancrages, ou tenter à l'inverse de sentir que nous sommes d'abord algériens, le penser intensément et l'être. Ou bien cette appartenance algérienne n'existe-t-elle que par l'expression de nos retraits, de notre réclusion, de notre peur des autres, de notre exil, de nos retranchements et de nos tribalismes encore ?
L'Algérie, cette Algérie bien déterminée, bien délimitée sur la carte du globe est à nous et est notre propriété à nous et pas à d'autres et c'est un luxe dont nous n'avons même pas conscience. Elle est pleine d'espace, de richesses, elle attire tellement de convoitises, tellement d'envies sur cette planète de plus en plus petite, que nous devons la protéger. Pouvons-nous le faire ? En avons-nous les moyens ? Faisons-nous quelque chose pour détenir ces moyens ? Avons-nous la capacité de faire quelque chose pour avoir ces moyens ?
Le système actuel tel qu'il fonctionne nous empêche de le faire, ne permet pas l'entreprise honnête et ciblée sur l'intérêt privé et public lesquels coïncident dans la situation normale et font synergie, cette entreprise qui a pour base un esprit qui requiert la liberté et l'égalité de tous.
Ce système entravant devient donc notre première priorité, notre premier but. Pourquoi alors dépenser nos forces à nous occuper d'autre chose ?
Libérer l'homme et le laisser produire, l'aider à se faire et notre pays sera sur sa rampe de lancement. Il mettra le temps qu'il faut et je suis tout à fait sûr que les motivations de survie du pays feront comme par le passé catalyse et prendront le pas sur les aspirations individuelles.
Il faut juste parallèlement faire en sorte que tous les algériens soient égaux en tout et de quelque région qu'ils soient dans l'absolu, mais reconnaître les compétences et leur expression dans la réalité et leur faciliter l'accès à changer notre mode de vie. Ces compétences sont notre carte d'accès au futur. Elles sont à encourager.
Mais pour ça, il faut qu'on ait conscience de la nécessité de l'union, de la nécessité de l'effort, de la nécessité du sacrifice. Les différences entre nous doivent être gommées si nous voulons réussir. Chacun de nous doit revoir ses bases et faire plus de place à l'autre afin d'arriver au consensus qui nous permettra de sortir de cette fosse où nous sommes. Si nous nous écrasons les uns les autres, ceux qui sont au dehors continueront à profiter de notre Algérie.


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