La célébration de la Journée mondiale de la Protection civile a été placée cette année par l'Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) sous le signe : «La Protection civile et les institutions nationales pour une gestion plus efficace des catastrophes». Dans la wilaya de Naâma, un programme très riche a été concocté en la circonstance, où les autorités locales ont pris part aux différentes manifestations sportives et culturelles, ainsi que des exercices et des manœuvres de simulations-pratiques sur les risques courants et les risques particuliers, les incendies, les accidents, etc. qui ont eu lieu dans l'enceinte du siège de la Direction de la Protection civile où l'occasion était de le baptiser au nom du chahid Demmouche Mohamed. Né en 1925 à Naâma, ce dernier, qui a rejoint les rangs du maquis en 1958, tomba au champ d'honneur en 1961. Cette manifestation a été clôturée par une cérémonie de remise des prix à des jeunes lauréats des différents concours. Dans son message adressé à la communauté internationale, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Protection civile (SG-OIPC), Vladimir Kuvshinov, a souligné que «l'expérience au niveau international a montré que la meilleure façon d'accroître l'efficacité de la gestion des catastrophes et des urgences est de créer un système national de gestion des catastrophes dans chaque pays pour coordonner les activités des autorités locales, régionales et nationales chargées de la réduction et de la prévention des risques ainsi que de la réhabilitation, et ce, à l'effet de mettre en place des dispositifs juridiques nationaux appropriés visant à limiter les risques des catastrophes, à préserver des vies et à réduire les pertes matérielles ; une occasion pour engager une réflexion autour de la gestion efficace des catastrophes et une occasion de sensibiliser le public à la Protection civile et à la gestion des urgences afin de mieux préparer les populations à se protéger en cas d'urgence et à réduire les risques de catastrophes», note-t-on dans le message du SG-OIPC. B. Henine