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CONSTANTINE
Rififi � la Facult� de m�decine
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 06 - 2010

Le boycott, depuis le 16 mai dernier, par les hospitalo-universitaires des activit�s p�dagogiques d��valuations, corrections et d�lib�rations concernant les diff�rents paliers des sciences m�dicales sera accentu� d�s aujourd�hui par une gr�ve illimit�e. Un mouvement qui promet une issue chaotique de l�ann�e universitaire � la facult� de m�decine de Constantine qui vit depuis huit mois au rythme des d�nonciations, sit-in et contestations.
Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences m�dicales (SNPDSM) et le Syndicat national des ma�tres-assistants en sciences m�dicales (SNMASM), qui ont d�cid� de durcir le ton lors d�une assembl�e g�n�rale extraordinaire �largie aux repr�sentants des organisations estudiantines envisagent, non seulement de boycotter les cours, mais aussi de geler toutes les instances p�dagogiques et scientifiques de la facult�, � savoir le conseil et le comit� scientifiques, le comit� p�dagogique, le comit� d�organisation du concours de r�sidanat et la commission paritaire. Des d�cisions motiv�es par le refus exprim� de ces derniers de toute collaboration avec le premier responsable de cette facult�. Ils exigent, ni plus ni moins, le d�part du doyen de la facult�, le Pr A�daoui, dont la nomination � ce poste au mois d�octobre dernier avait suscit� de vives r�actions de la communaut� des hospitalo-universitaires. Attitude d�l�t�re, abus de pouvoir, passe-droit, autoritarisme et mauvaise gestion sont autant de griefs port�s par les deux syndicats � l�endroit du doyen de la facult�. Le pr�avis de gr�ve adress� par les hospitalo-universitaires au recteur de l�universit� Mentouri le 31 mai dernier, rend compte des �d�rives� imput�es par les gr�vistes au doyen de la facult� et dont le dernier acte aura �t� l�envoi, la semaine derni�re, de mises en demeure et d�avis de cessation de paiement, par voie d�huissier de justice � des professeurs chefs de service et � des ma�tres-assistants. Le pr�avis de gr�ve n�omet pas non plus de d�noncer �l�indiff�rence et le mutisme de la tutelle vis-�-vis de la situation chaotique qui pr�vaut au sein de la facult� de m�decine �. Selon la Pr K. Benahs�ne, pr�sidente du SNPDSM, �toutes les voies de recours ont �t� �puis�es. Pour en arriver l�, nous nous sommes largement concert�s depuis le mois d�octobre. Nous avons rencontr� le recteur � deux reprises et m�me le ministre, auxquels nous avons remis des dossiers � charge contre le doyen comprenant tous les d�passements de cette personne qui ne m�rite pas d�occuper un poste honorifique aussi important. Ils nous ont rassur�s, mais � ce jour, rien n�a �t� entrepris.�. M�me son de cloche chez le pr�sident du SNMASM Y. Kitouni : �la tutelle nous a rassur�s, � maintes reprises, et nous avons fait preuve de compr�hension et de patience. Nous avons gel� la gr�ve et attendu des changements, mais rien ne fut�. Le docteur Aloui pense, lui, que la solution du probl�me est entre les mains du doyen lui-m�me. �Il sait que la communaut� des hospitalo-universitaires ne veut pas de lui et aurait d�, donc, d�missionner. Mais il a pr�f�r� donner sa r�ponse par presse interpos�e, � savoir qu�il a �t� nomm� par arr�t� minist�riel et qu�il ne partirait que par la m�me proc�dure. Le cas �ch�ant poursuit-il, nous disons � la tutelle que la facult� de m�decine est en train de br�ler. Attend-elle qu�il y ait mort d�homme pour r�agir ? Et qu�on ne nous chante pas que nous prenons les �tudiants en otage car s�il part, tout rentrera dans l�ordre�. A la question de savoir les v�ritables raisons de l�obstination de la corporation des hospitalo-universitaires � exiger le d�part du doyen d�s son installation alors qu�il n�a m�me pas �t� mis � l��preuve, le docteur Nouri avance : �tout simplement parce que nous avons �t� ses �tudiants et nous le connaissons assez bien. Il n�a jamais accept� un externe dans son service, et n�a jamais form� un professeur depuis qu�il a h�rit� du service de pneumo B qu�il a cass�. Son pass� est connu. Il a �t� bl�m� par une commission paritaire pour faute grave. Il obligeait le staff de son service � orienter les patients vers le cabinet de sa femme et jusqu�au jour d�aujourd�hui, les malades sortent de son service avec des lettres d�orientation vers ce m�me m�decin, car aucun examen ne se fait dans son service�. Autre grief non moins gravissime, �il a fait preuve de passe-droit, en inscrivant son fils en m�decine alors que celui-ci n�ouvrait pas droit � cette fili�re, n�h�sitant pas � impliquer le pr�sident de la R�publique en d�clarant publiquement que ce dernier l�avait autoris� � le faire�, est-il mentionn� dans le pr�avis de gr�ve. A ce propos, le Dr Aloui explique que le Pr A�daoui avait tent� d�inscrire son fils en m�decine du temps de l�ancien doyen. �L�ancienne direction affirme ne pas avoir inscrit le fils A�daoui en m�decine, mais l�avait cependant autoris� � assister aux cours comme auditeur libre en attendant qu�il repasse son bac. N�anmoins, il a pass� des examens, mais il y a au moins deux mati�res, la biochimie et la physiologie, o� ses copies n�ont pas �t� corrig�es ; cela veut dire que l�on ne peut pas �tablir de PV de d�lib�ration. Entre temps, son p�re est nomm� doyen et il est, comme par enchantement, inscrit en deuxi�me ann�e. Ce qui constitue un d�lit de faux et usage de faux. D�s lors, il est inadmissible et contraire m�me � l��thique que l�on cautionne la pr�sence d�un faussaire irrespectueux envers ses confr�res et la d�ontologie � la t�te de cette facult�. Ce qu�il a fait avec son fils, il peut le r�p�ter pour n�importe quel �galonn�. Aussi, si la tutelle ne r�agit pas, nous serons oblig�s de faire appel � l�arbitrage du pr�sident �. Par ailleurs, les organisations estudiantines UNEA et UGEL sont mont�es au cr�neau avant m�me le d�but de ce d�brayage, pour exprimer leur regret et leur d�sarroi devant les cons�quences d�sastreuses induites par cette situation conflictuelle. Des inqui�tudes qu�ils manifestent devant le report et la d�programmation des contr�les, les bradages de certains modules, entorses p�dagogiques dans la conduite des examens, dont le recours aux agents de s�curit� pour la surveillance des �preuves et autres r�sultats catastrophiques enregistr�s dans tous les paliers pour interpeller la tutelle.

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