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Aimer et faire aimer cet art qui «reste à faire»
Entretien avec l'artiste et galeriste Amal Mihoub
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 02 - 2019

Toujours en quête de nouvelles tendances au cœur de l'actualité de l'art, du patrimoine, de l'artisanat et de la mode, Amal Mihoub est la fondatrice du concept «Paon Galerie». Cette diplômée de l'université Paris 8 Vincennes Saint-Denis en arts plastiques, option histoire de l'art, est aussi diplômée en gestion d'affaires bachelor et DEES en communication événementiel Icoges de Paris. Elle vient, dernièrement ,d'ouvrir une galerie d'arts privée, «Le Paon», située au Centre des arts de Riadh El-Feth, à Alger. Amal Mihoub est une adepte de l'art millénaire du feng shui et s'inspire de la culture chinoise millénaire pour créer l'harmonie entre les personnes et leur environnement.
Le soir d'Algérie : Un petit aperçu du métier de galeriste?
Amal Mihoub : Le métier de galeriste, c'est essentiellement organiser des expositions temporaires mettant en valeur les œuvres d'un seul artiste à la fois (peintre, aquarelliste, sculpteur, photographe, etc.) ou une collection permanente d'œuvres variées de différents artistes. Choisir des artistes, leur organiser des expositions, authentifier des tableaux, conseiller les clients pour leurs choix, car il ne faut jamais acheter une œuvre si ce n'est pas un besoin plus fort que vous, font aussi partie du travail d'un galeriste. Pour un client, peu importent le nom de l'artiste ou le prix de l'œuvre, parce qu'il va devoir vivre avec l'œuvre et la voir tous les jours, donc il doit d'abord l'aimer et vraiment l'apprécier.
Des objectifs à travers une galerie d'arts ?
Mes objectifs sont de faire connaître l'art algérien sous toutes ses formes, faire sortir des artistes de l'ombre, faire aimer l'art aux nouvelles générations et promouvoir la peinture algérienne. Tout simplement, être une passerelle entre le public et l'artiste, car un artiste ne peut se mettre en valeur lui-même et parler de son art : un artiste s'exprime à travers ses toiles. Ma galerie est un lieu d'échange et de partage avant tout, située dans un espace qui raconte notre Histoire, à savoir le monument des martyrs de Riadh-El-Feth. C'est une responsabilité cruciale, car une galerie d'arts contribue largement à la propagation de l'art. Elle influe aussi sur le paysage culturel. La galerie d'art est sans doute le premier endroit où les œuvres sont vues et appréciées par le public, les connaisseurs ou les initiés.
Vous avez inauguré la galerie par une exposition collective. Pourquoi ?
Cette première exposition avait réuni huit artistes plasticiens actuels : Moussa Bourdine, Djanet Dahel, Moncef Guita, Mohamed Laraba, Yasmina Saadoun, Karim Sergoua, Abdelhadi Talbi et SoupCons art (un duo d'artistes céramistes). J'ai choisi ces artistes aux styles complètements différents afin de mettre en avant l'art algérien sous toutes ses formes.
Et l'actuelle expo ?
L'exposition «Alwan 2019» est un ensemble d'œuvres phares de cinq artistes plasticiens algériens actuels. Leurs points communs, ce sont les couleurs radieuses avec leurs effets lumineux. C'est une belle palette de couleurs intenses pour bien commencer l'année. Chaque artiste a un style complètement différent de l'autre. Djahida Houadef, avec son art naïf, nous fait rêver et voyager avec ses belles compositions. Slimane Bouchetta est un artiste plasticien complet qui utilise plusieurs techniques, des supports matériels variés, entre figuratif et semi-figuratif et qui représente bien notre patrimoine. Abderrahmane Kahlane avec ses belles médinas, ses casbahs colorés...Yasmina Saâdoun, dans le semi-figuratif, parle du combat des femmes algériennes. Azougli Abderhmane, avec ses belles compositions de collage grattage, traite des sujets actuels comme les frontières.
Ouvrir une galerie dans un pays sans marché de l'art n'est-il pas un risque ?
Dans chaque métier il y a des risques. Mais, ces dernières années, l'art en Algérie est en pleine croissance.
Des projets ?
Pour l'année 2019, je projette d'organiser une exposition chaque fin de mois. Le 22 février prochain c'est une expo de lithographie avec la Japonaise Wakai Mayouka. Le 23 mars, ce sera une rétrospective de Slimane Bouchetta. Le 27 avril 2019, la galerie abritera une exposition collective avec les étudiants des Beaux- Arts.
Quelle est votre définition de l'art, vous qui êtes diplômée dans ce domaine ?
Pour moi, l'art sous toutes ses formes n'a pas de limites ni de spécialité précise. L'art c'est toute ma vie, donc je ne me limite pas. Mon meilleur exemple c'est Picasso. Il a touché à tout. c'est le fondateur du cubisme, mais avec tout ça, une de ses dernières phrases a été : «L'art reste à faire.»
Entretien réalisé par Kader B.


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