Arthur, le célèbre présentateur TV français, très en colère contre les autorités de Dézédie : «Vous m'avez piqué mon concept !» VCP ! Vendredi, c'est permis ! Doucement ! Doucement, camarades ! Avant de foncer bille en tête et de lui rentrer dans le lard, interrogez-vous ! J'ai ouï dire que dans son propre parti, le FLN, des notabilités comptent engager une procédure contre lui et ses gaffes à répétition. Je le répète, t'slaâkel ! Calmos ! Doucement ! Un mec, relativement jeune qui dit que «Bouteflika nous a été envoyé par Dieu», faut pas tout de suite penser à le crucifier, à le clouer sur l'étoile aux cinq branches ou à le pendre au croissant lunaire. Et votre humanité, bordel ? Moi, je suis désolé, mais un cas pareil, je suis d'abord mû envers lui par des sentiments de compassion. S'il a «osé» comparer Abdekka à un prophète, c'est peut-être que Moad n'est pas bien. Ne se sent pas à sa place, voire est mal à l'aise dans sa peau. Quand on dit ça, lorsqu'on fait ce genre de parallèles, de comparaisons, le mal doit être profond. La détresse humaine sans fond. Haya sidi ! Imaginez qu'il commette dans quelques heures l'irréparable, parce que pas compris, parce que nous n'aurons pas saisi son SOS ? Eh oui ! Quand on va jusqu'à comparer Dekka à un «Mersoul», ça peut s'assimiler à un SOS, une bouteille à la mer, un appel à sauvetage urgent. Voilà ! Soyons humains et voyons la déclaration de Bouchareb comme un message pouvant se résumer ainsi : «Vite ! Je n'en peux plus ! Encore une ou deux vannes comme ça, et je craque ! Intervenez avant ! Sortez-moi de là ! » Et il faut le sortir de là. Le faire suivre par une cellule de soutien psychologique. Lui apporter toute l'aide humaine possible. Alors ? Vous voyez bien que je ne suis pas juste ce monstre sans cœur. Je peux être, moi aussi, animé de bons sentiments envers mon prochain ! Tout en fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.