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Jil Jadid laisse le libre choix aux citoyens
REFERENDUM DU PREMIER NOVEMBRE SUR LE PROJET DE REVISION CONSTITUTIONNELLE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 10 - 2020

Jil Jadid se distingue nettement du reste de la classe politique à l'occasion du référendum du 1er novembre portant sur le projet de révision constitutionnelle puisqu'il laisse le libre choix aux citoyens.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le conseil national du parti Jil Jadid a décidé, à l'occasion de sa réunion de vendredi dernier, de laisser le libre choix aux citoyens à l'occasion du référendum du 1er novembre portant sur le projet de révision constitutionnelle. C'est ce que le président du parti a affirmé, hier dimanche.
Pour Soufiane Djillali, qui était l'invité de la rédaction matinale de la Chaîne 3 de la Radio nationale, «lors d'un référendum, c'est la conscience citoyenne qui doit intervenir», estimant qu'un parti «doit expliciter le contenu et lui donner un sens car le citoyen n'a pas l'information directe». Et d'ajouter que «le 22 février, les citoyens se sont assumés et ont voulu exprimer leur citoyenneté», considérant que ces mêmes citoyens «n'ont pas besoin de consignes de vote directes, encore moins de tuteurs».
Expliquant davantage cette position, le président de Jil Jadid soutient qu'«en tant que responsable politique, j'explique le contenu, je donne mon appréciation et c'est aux citoyens d'assumer leur rôle. Il n'y a pas de démocratie dans le cas de partis sans citoyens». Quant à sa propre position, Soufiane Djillali, qui trouve bien de vertus à ce projet de révision constitutionnelle, affirme que sa position est «claire». Seulement, ajoute-t-il, «je n'ai pas à délivrer la couleur de mon bulletin de vote».
Cela dit, et à propos du projet de révision constitutionnelle, le président de Jil Jadid le qualifie de «Constitution d'étape», voire de «conjoncture» et de Constitution «programme» avec la «réminiscence de l'histoire du pays et du socialisme». Et d'avouer «ne pas être très favorable», lui qui se retrouve, cela dit, face à un «choix pas handicapant puisque ce texte consacre une Constitution de protection sociale, qui a une tendance au souverainisme, qui protège la dimension économique et politique du pays, une Constitution qui consacre un Etat fort».
Un «enjeu principal qui fait polémique, le point le plus sensible, ce qui nous plonge dans un contexte. Le pays est dans une phase délicate et sort de vingt ans de bouteflikisme et surtout d'une superbe révolution du sourire», ajoute Soufiane Djillali.
Pour le président de Jil Jadid, les partisans du processus constituant avec un «Etat plus ouvert et une plus grande accessibilité» recherchent en réalité un «Etat moins fort avec moins d'emprise sur la société». Expliquant ses réserves par rapport à cette démarche, Soufiane Djillali estime que «notre société est dans une phase de bouleversements très profonds et de changements pas seulement politiques mais également sociétaux avec une perte de repères». Plus explicite, il ajoute que «la société est en pleine implosion, dans ces conditions, aller vite dans une démocratisation ouverte peut entraîner rapidement des frictions, allumer des conflits idéologiques et identitaires», concluant que «nous avons besoin d'un Etat central qui puisse mettre de l'ordre».
Cela dit, Soufiane Djillali affirme que le processus constituant se fait au fil du temps». «Le pays cumule les expériences et à chaque changement constitutionnel, on résout un problème de fond à l'exemple de l'identité, avec l'officialisation de tamazight, ou encore des erreurs corrigées avec la création du Sénat. Nous aboutirons petit à petit à une Constitution forte», dit-il ajoutant que la «Constitution est en chantier et ne s'arrêtera qu'une fois arrivée à un équilibre entre ce système de gouvernance et une société stabilisée qui ne l'est pas encore».
Expliquant davantage les «risques» que présente un processus constituant, le président de Jil Jadid donne l'exemple des constantes nationales qui font polémique parmi la mouvance verte. «C'est une question de société, la société n'évolue pas à la même allure que les décisions politiques liées à des enjeux de pouvoir à un moment donné. Les questions de société relèvent des valeurs de fond, de valeurs anthropologiques et leur évolution cause énormément de difficultés aux uns et aux autres», explique-t-il. Et de soutenir que «notre société est en train de se rechercher, de se stabiliser dans un cadre identitaire, linguistique et religieux qui doit se donner des garanties de stabilité. Ce qui ne vient pas en un clin d'œil».
Avouant, par ailleurs, que ce texte consacre une «Constitution présidentialiste avec un Etat très concentré», le président de Jil Jadid relève la «limitation des mandats à deux et d'une manière irrévocable», affirmant que «l'ordre est une dimension nécessaire pour le développement» et qu'un «Etat fort doit tirer sa puissance de la légitimité». Une sorte «d'équilibre entre des prérogatives présidentielles qui doit être choisi, voulu et légitimé par les urnes».
Affirmant encore que ce projet de Constitution «n'est pas parfait» puisque, selon lui, «beaucoup de choses restent à améliorer», Soufiane Djillali invite à «rester dans le réel et que le réalisme doit primer». «L'Etat algérien est très jeune, un Etat central fort mais légitime», explique-t-il encore.
Et entre des vertus que le président de Jil Jadid dit déceler dans ce projet de révision constitutionnelle, les droits et les libertés qui y sont consacrés, ce qui, selon lui, permettra de «mener le combat politique plus à l'aise» avec une Constitution beaucoup «moins évasive». Il y a également la garantie de la protection de la femme, l'obligation de réparation judiciaire, la liberté d'exercice du culte ou encore la liberté d'expression et la création d'association sur simple déclaration, le droit syndical et celui de grève, tenant à préciser que «la liberté s'accompagne de responsabilité».
M. K.


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