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Les islamistes face à leur déroute
Référendum du 1er novembre
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 11 - 2020

Un des enseignements du référendum de dimanche dernier, outre le net et cinglant désaveu de la vitrine partisane du pouvoir, la déroute sans égale du courant islamiste dont les partis porte-voix ont subi, à l'occasion, une véritable douche écossaise.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Rien qu'à voir sa réaction frappée des sceaux de la ruse et de la diversion chères à la mouvance verte, à l'issue du référendum de dimanche dernier, l'on comprend aisément le désarroi de la mouvance islamiste, que certains de ses membres aient appelé à approuver le projet d'amendement constitutionnel ou que d'autres aient invité à le désapprouver.
Ainsi, sans sourciller, le président du MSP revendique le fort taux d'abstention jamais enregistré dans le pays à l'occasion d'une consultation électorale. «Le faible taux de participation et le taux de rejet de la Constitution, sous diverses formes d'expression, lui ont fait perdre sa crédibilité et sa légitimité politique et populaire, malgré les moyens colossaux officiels consacrés pour faire passer le projet», a, en effet, écrit Abderezzak Makri sur sa page Facebook. Ceci avant que le bureau national du parti ne fasse mieux dans la diversion, en estimant que «le front des partisans du rejet a été uni et large, et a dépassé les 85%». Ceci avant d'appeler à «œuvrer ensemble pour un changement politique, pacifique et effectif, nonobstant les divergences», considérant que «de tels résultats confirmaient l'échec des projets du pouvoir et son incapacité à parvenir à un consensus national sur la Constitution, telle qu'elle a été annoncée, d'une manière à protéger le pays des risques réels qui le menacent».
Second parti de la mouvance verte de par son poids électoral, le FJD s'en prend carrément aux boycotteurs, près de 77% du corps électoral. Le vice-président du parti n'a-t-il pas invité ceux qui ne se sont pas rendus aux urnes, le 1er novembre dernier, à «assumer leurs responsabilités», eux qui, selon Lakhdar Benkhellaf, «auraient dû joindre leurs voix à celles qui ont voté non pour rejeter ledit projet d'amendement constitutionnel». Ceci, au moment où le président du mouvement El Binaa qui, faute de pouvoir mettre à exécution son engagement à renoncer à toute responsabilité partisane, le «oui» étant loin des douze millions et plus qu'il avait prévu, ne perd pas de temps puisqu'il s'inscrit d'ores et déjà dans l'après-référendum.
Abdelkader Bengrina invite, en effet, à un large débat autour des projets portant loi électorale et loi sur les partis politiques dans la perspective des élections législatives et locales anticipées promises par le chef de l'Etat. Ceci dans la perspective, selon lui, d'élargir la participation partisane dans la gouvernance et permettre la consécration des aspirations du mouvement populaire du 22 février 2019. Il faut rappeler que, partie prenante du processus de révision constitutionnelle engagé depuis janvier dernier par le chef de l'Etat, la mouvance verte n'a fait qu'en ramasser le fruit amer à l'issue du référendum de dimanche dernier. Un désaveu semblable, sinon plus net que celui subi par tout ce que le pouvoir compte comme relais partisans et autres «acteurs de la société civile». Et à voir les résultats de ce scrutin, les MSP, FJD et autres Nahda, El Binaa et Islah ont toutes les raisons du monde de se sentir «floués» et totalement désorientés.
Les trois premiers, MSP, FJD et Nahda, qui avaient appelé à désapprouver ledit projet d'amendement constitutionnel qu'ils trouvaient trop «laïc», n'ont vu que 1,6 million de votants, soit 33, 20% des suffrages exprimés, répondre à leur appel. Encore que parmi ces «non», bien d'électeurs n'auraient pas le même argumentaire que celui avancé par le trio islamiste.
Certes, les leaders de ces partis et leurs relais associatifs n'ont pas eu droit à la parole lors de la campagne référendaire étalée sur 22 jours comme d'ailleurs, une restriction subie également, faut-il le relever, par les boycotteurs de cette consultation populaire. Ce qui prouverait, à bien d'égards, que leur discours ne porterait plus auprès d'une société en pleine mutation.
Pour les autres partis de la mouvance, ceux qui avaient rejoint l'ex-allégeance pour appeler à l'approbation dudit projet portant amendement constitutionnel, le même constat d'échec cuisant s'applique. Les mouvements Islah et El Binaa et leurs relais parmi la société civile ne sont pas dans la jubilation au vu du maigre score que le oui a récolté, 3 355 518 de voix, soit 66,80% des voix exprimées.
Un maigre butin qu'ils doivent encore départager avec tout ce que compte l'ex-allégeance comme partis et organisations de masse.
M. K.


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