La signature d'une convention de partenariat entre Naftal et la direction de l'USM El-Harrach tarde à se concrétiser. Annoncé depuis des semaines, voire des mois, le contrat de partenariat avec la société de distribution des produits pétroliers est conditionné par la présentation des bilans du bureau du président Mohamed Laïb. Selon Bouslimani, président du directoire de l'USMH, la direction de Naftal exige le bilan 2019 qui n'a pas encore été présenté par Laïb. Ce dernier, au cours d'une émission télé de la chaîne Beur TV, a indiqué que le bilan 2019 est en cours de finalisation. « Le bilan est en cours de traitement, il nous manque quelques factures, et tout sera prêt incessamment», a-t-il déclaré en rappelant que c'est lui qui est derrière le contact avec Naftal. «Pour remettre les choses dans leur contexte, c'est moi qui avais pris attache avec Naftal au temps du président Bouteflika, en présence du conseiller du Président et du ministre de l'énergie. On avait eu l'accord pour une prise en charge du club par Naftal. On avait même envoyé les bilans de 2018, mais Naftal avait trouvé, soi-disant, 200 milliards de charge d'impôts, ce qui est faux», dira-t-il avant que Bouslimani n'intervienne pour mettre la pression sur Laïb afin de préparer rapidement le bilan et la tenue de l'assemblée générale ordinaire. «Dès que le commissaire aux comptes termine le bilan, moi-même, je vais ficeler mon rapport de gestion en adressant une correspondance à Bouslimani pour qu'il provoque l'assemblée générale», insiste-t-il avant que le ton ne monte entre les deux parties pour que la communication ne soit interrompue. A El-Harrach, tout le monde attend avec impatience la tenue de l'assemblée générale ordinaire des actionnaires pour ouvrir les portes aux éventuels nouveaux sponsors et investisseurs. Et parallèlement à cette situation de blocage, l'équipe a entamé la nouvelle saison de la Ligue 2 avec un match nul à domicile et une victoire en déplacement ; de quoi redonner espoir aux milliers de supporters de Sem-Sem. A. A.