Depuis très longtemps, Blida est surnommée la ville des Roses. Le nouveau roman de Mohammed Rahmani a pour titre Quand les roses se confinent. Comme son titre le laisse deviner, l'histoire se passe à Blida, en temps de pandémie de covid-19. Les premiers cas, en Algérie, de coronavirus ont été enregistrés à Blida. Tout a commencé par une fête de mariage. «Et dire que tout a commencé par un mariage... Blida, mois de février. Un mariage, des invités... Le décor est planté pour un drame qui va frapper toute une ville... Puis le pays tout entier. Blida, La Villette, la ville des Roses, est mise en quarantaine. Blida est isolée. Blida fait peur», lit-on en quatrième de couverture de l'ouvrage paru chez Edition El Hadara. «Le coronavirus provient de Wuhan, en Chine. A Blida, première ville contaminée et assimilée à cette région chinoise par certaines feuilles de choux à scandale, le nombre de décès augmente de jour en jour...», est-il écrit plus loin. Dans son nouveau roman, Mohammed Rahmani raconte tout : la pandémie, ses ravages, ses contraintes qui ont bouleversé nos vies, etc. Il parle aussi des «complotistes» et de leurs thèses farfelues, ainsi que des comportements inconscients de certaines gens qui ne respectent même pas les consignes et les précautions de distanciation physique ou le port du masque de protection. L'auteur parle aussi avec nostalgie de la vie dans la ville des Roses avant la pandémie. Enfin, c'est avec une émotion certaine qu'il décrit le progressif retour à la vie, avec notamment la première prière collective à la mosquée Al Kawthar, rouverte aux fidèles après plus de cinq mois de fermeture. Retraité du secteur de l'éducation nationale, Mohammed Rahmani est correspondant de presse, caricaturiste, poète et écrivain. Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages dont le recueil de nouvelles Histoires mystérieuses, paru chez Casbah éditions en 2004, Un monde de papier (nouvelles, Enag, 2014), ainsi que le roman L'Egaré (Edilivre, France, 2019). Pour son auteur, le roman Quand les roses se confinent (118 pages) se veut aussi un «vibrant hommage» aux hommes et femmes de la santé, «une reconnaissance et un hommage à tous ces soldats en blanc, ces héros». Kader B.