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Le Mali, c'est le Pérou !
Quelques mots pour le dire
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 01 - 2022

Les conquistadors espagnols avaient du flair en soumettant les populations indigènes par l'épée et la croix. Le Pérou regorge d'or à tel enseigne qu'il est devenu l'eldorado pour les aventuriers de la flibuste. La royauté d'Espagne étant dans le coup, une part du butin lui revenait de droit. En Afrique, le Mali est le Pérou, puisque ses gisements aurifères affolent les appétits. Le Niger, pour son uranium, est à inscrire dans la même liste de pays au riche sol et sous-sol. Au point où, avec le Burkina Faso, ils sont transformés en triangle de la mort par les groupes terroristes qui agissent selon un agenda préparé dans les officines secrètes des services occidentaux. Le paradoxe est que ces pays sahéliens, en grande partie désertiques et en permanence sous un soleil de plomb, sont présentés dans cette image.
Pauvres, sans ressources, ils ne peuvent survivre sans aide et assistance extérieures, et cela dans tous les domaines. De quoi s'interroger aussi sur la similitude des situations politiques dans ces pays. Car, en effet, les putschs militaires sont récurrents et donnent lieu à une instabilité chronique, source de crise. Il est clair que toutes les équipes dirigeantes sont ainsi de fait fragiles et ne peuvent prétendre à instaurer la paix, condition vitale pour tout processus de développement. Contre le terrorisme islamiste artificiellement créé, meurtrier, les pays africains démontrent leur impuissance.
L'occasion pour la France et ses alliés européens de proposer leurs services. Paradoxalement, les coalisés européens, depuis leur intervention, n'ont fait qu'aggraver une situation sécuritaire malade des ingérences. Dans une telle ambiance délétère, les opérations militaires ont fini par montrer les véritables mobiles du branle-bas de combat dans les fins fonds du désert malien, nigérien et ailleurs. Tout cela n'est que de la poudre aux yeux. Et si tous les beaux discours de soutien des « puissances amies » n'ont pour objectif que de jeter le voile sur les appétits que suscitent les richesses du sol et du sous-sol pour les multinationales ? Certes, ces dernières disposent de la technologie nécessaire pour leur mise en valeur. Mais le comportement en maître des lieux a pour effet, ces dernières années surtout, de réveiller les consciences.
Un observateur malien note que « la guerre contre le terrorisme au Mali est une guerre pour la conquête et le partage des matières premières dont regorge le sous-sol malien. Si nous voulons avoir notre part du gâteau, il nous faut le soutien des alliés stratégiques comme la Chine, la Russie et l'Algérie. Seuls face à la France et ses alliés, on n'aura pas la paix et on ne profitera pas de nos ressources minières stratégiques ».
Terres rares au Mali, uranium au Niger, sont nécessaires à l'industrie automobile d'aujourd'hui, c'est-à-dire électrique. L'extension de ce nouveau segment de l'économie mondiale donne lieu à de féroces rivalités. Le gouvernement malien se retrouve au centre d'une polémique pour avoir exprimé haut et fort son désaccord avec la politique française au Mali. Qu'à cela ne tienne, pour contrer la France, qui « veut tout pour elle seule », il est fait appel à des mercenaires russes tandis que des contrats d'exploitation minière sont d'ores et déjà signés avec les Chinois et les Russes... en attendant les Turcs bien déterminés à avoir leur part du butin.
Brahim Taouchichet


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