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L'exil des compétences, la harga et le pétrole
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 02 - 2022

L'EXIL des médecins et des compétences est une réalité. Et plutôt que de se voiler la face, il faudrait peut-être se demander pourquoi ils sont si nombreux à partir. Il n'y a pas que le salaire et le logement, quand celui-ci est disponible, qui les incitent à s'exiler, il y a tout le reste, à savoir les conditions de vie et de travail, l'éducation des enfants, les loisirs, les tracasseries administratives pour tout et n'importe quoi, les libertés, le fait de ne pas se sentir un citoyen à part entière... C'est la recherche d'une autre qualité de vie qui pousse ces jeunes compétences à partir. C'est cela et rien d'autre..
Cela dit, si les médecins algériens sont recherchés à l'étranger, cela signifie que l'université algérienne, malgré les conditions-limites dans lesquelles elle fonctionne et dans lesquelles exercent les enseignants, continue de former des médecins de qualité. Et il en est sans doute de même dans d'autres spécialités scientifiques et technologiques, malgré les dégâts occasionnés par une arabisation au rabais, encouragée pour des motifs plus idéologiques que patriotiques par certains courants qui ont pris l'école et l'éducation en otage.
Le fait que ces diplômés de l'enseignement supérieur réussissent ailleurs, notamment dans les pays anglo-saxons mais aussi dans les pays du Golfe, notamment au Qatar et dans les Emirats, devrait interpeller les décideurs ! Car l'Algérie a besoin que les énergies se libèrent. Et elles ne peuvent l'être que dans un climat de libertés et de démocratie.
Et puis il y a les harragas, dont beaucoup de jeunes femmes, qui tentent l'aventure au mépris de leur vie. Cela aussi devrait interpeller. Sur les neuf premiers mois de l'année 2021, l'agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) a recensé 9 664 algériens arrivés en Espagne. Toujours selon Frontex, ils constituent la première nationalité à débarquer sur les côtes espagnoles. Dans un entretien à El Khabar, Thomas Eckert, l'ambassadeur de l'Union européenne à Alger, a indiqué que 14 000 Algériens sont entrés clandestinement en Espagne et en Italie en 2021 ! Au lieu donc de pointer le voisin marocain en matière de migration clandestine, peut-être faut-il balayer devant sa porte et regarder de plus près pourquoi ces jeunes vont jusqu'à débourser entre 3 000 et 4 500 euros pour s'embarquer vers l'Europe quitte à y laisser leur vie ! Et se demander qui profite de ce trafic humain à grande échelle en fournissant aux harragas des zodiacs et des moteurs de 300 chevaux (70 km/h) importés d'Europe.
PETROLE. Hier, le cours du prix du baril de Brent était coté à 90,38 dollars. Quoiqu'en léger repli par rapport aux autres jours, il n'est pas impensable qu'il reparte à la hausse en cas d'aggravation de la crise ukrainienne. Comme il n'est pas exclu qu'il redescende en raison d'un possible retour du pétrole iranien sur le marché en cas d'accord sur le nucléaire iranien entre les puissances occidentales, plus la Russie et Téhéran. Par conséquent, il ne sert à rien de se féliciter bruyamment de la hausse actuelle du prix du baril car quel que soit le prix qu'il affichera dans les semaines et les mois à venir, le pétrole ne peut longtemps servir d'arbre qui cache la forêt des difficultés auxquelles l'Algérie est confrontée.
N'oublions surtout pas qu'en avril 2020, le prix du baril était à moins de 20 dollars. Et qu'en 1986, il était descendu à moins de 8 dollars ! Le mieux est de profiter de cette conjoncture de croissance des prix du baril pour penser et préparer l'après-pétrole, un après-pétrole sans cesse différé faute de volonté politique et de vision stratégique. J'en veux pour preuve ces centaines de milliards de dollars engrangés quand le prix du baril se situait entre 100 et 140 dollars, qui auraient pu servir à sortir de cette politique du tout-pétrole au lieu de financer des projets sans valeur ajoutée pour l'économie nationale.
A jeudi.
H. Z.


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