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MARCH� DE L�IMMOBILIER � JIJEL
Une bicoque �� 600 millions de centimes
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 12 - 2010

Le march� de l�immobilier, � Jijel, El-Aouna, Taher, El-Milia conna�t ces derni�res ann�es une flamb�e vertigineuse des prix.
Une simple tourn�e � travers les agences immobili�res nous renseigne sur cette hausse dans une wilaya o� les diff�rents services de l�Etat doivent faire de la gymnastique pour implanter un �quipement public. Selon le g�rant d�une agence immobili�re de Jijel, sous couvert de l�anonymat, le prix d�un F3 de 60 m2 dans une cit�-dortoir r�alis�e au milieu des ann�es 1980 d�passe largement les 550 millions de centimes, un F4 de 70 m2 � la cit� 400-logements r�alis�e � la fin de ann�es 1980 fr�le les 750 millions de centimes alors que celui d�un F5 de 105 m2 r�alis� il y a plus de vingt ans par l�ex-EPLF dans le quartier Casino oscille entre 900 et 950 millions de centimes. Des prix qui demeurent loin de la port�e des bourses moyennes fortement touch�es par la crise de logement. Notre interlocuteur a affirm� qu�en d�pit de l�anciennet� de la plupart des cit�s, notamment celles se trouvant sur les hauteurs de la ville, celui qui d�sire vendre son logement exige un prix exorbitant, convaincu qu�il n�est pas en mesure de trouver un autre sous les 600 millions de centimes. Il convient de signaler que le march� de l�immobilier dans la r�gion c�ti�re d�El-Aouana conna�t aussi une flamb�e vertigineuse. Elle est situ�e � une dizaine de minutes par voiture du chef-lieu de wilaya, et fortement convoit�e notamment par les estivants d�autres wilayas du pays qui d�sirent avoir un pied � terre pour passer les vacances surtout dans la localit� de Bordj Blida, ex-ferme d�Andrew, mitoyenne avec le parc animalier et de loisirs. A cet effet, selon une personne tr�s au fait du dossier du foncier, le prix d�un F4 de 80 m2, r�alis� par l�ex- EPLF en 1989 dans une cit� d�pourvue de toutes les commodit�s au chef-lieu de ladite commune, varie entre 650 et 750 millions de centimes et un F4 en pr�fabriqu� datant de 1986 a co�t� 500 millions de centimes. A Taher, un F3 de 60 m2 � proximit� de la mosqu�e Sidi-Yahia a �t� vendu r�cemment � 450 millions de centimes et l�Entreprise nationale de promotion immobili�re propose un F3 promotionnel situ� en plein centre-ville � plus de 500 millions de centimes. En d�pit des instructions du d�partement de Noureddine Moussa aux promoteurs publics pour rendre le logement accessible aux citoyens, notamment les couches moyennes surtout les fonctionnaires qui ne sont pas �ligibles � la formule de logement social, force est de constater que certains de ces promoteurs publics n�h�sitent pas � faire de la sp�culation pure et simple comme c�est le cas de l�antenne locale de l�Entreprise nationale de promotion immobili�re. Dans un placard publicitaire publi� r�cemment dans un journal local faiblement lu, l�ENPI propose des F5 de 135 m2 dans le quartier Ravin de Ben Achour, dans la ville de Jijel, � 935 millions de centimes. Il convient de signaler que la flamb�e des prix a touch� en outre les constructions individuelles notamment les vieilles b�tisses se trouvant dans la ville coloniale, dont une bonne partie est dans l�indivision. Le prix d�une maison individuelle dite pompeusement villa R+1 dans des quartiers regorgeant de constructions illicites d�passe les 2 milliards de centimes. Cependant, les g�rants des agences immobili�res sont unanimes � dire qu�ils ont du mal � trouver des acheteurs. Les ventes de logements sont de plus en plus rares. On ne se bouscule pas au portillon de nos agences fortement concurrenc�es par la nu�e d�interm�diaires dont la plupart d�entre eux n�ont qu�un portable. La location a elle aussi �t� touch�e par cette hausse. Le F 3 qui a �t� lou� il y a trois ans � 6 000 DA par mois l�est actuellement � 10 000 DA, parfois l�on trouve � 8 000 DA, mais le locataire doit le lib�rer durant les mois de juillet et ao�t. Interrog� par nos soins sur la r�alit� du march� de l�immobilier et la flamb�e des prix, un jeune promoteur connu sur la place locale l�attribue � un certain nombre de facteurs dont la sp�culation et l�existence d�une nu�e d�interm�diaires, l�indisponibilit� des assiettes fonci�res, la chert� du foncier et des mat�riaux de construction. Le m�tre carr� a d�pass� les 10 millions de centimes dans certains quartiers de Jijel. Un entrepreneur avec lequel nous nous sommes entretenus estime que cette flamb�e des prix s�explique par un certain nombre de facteurs qui n�ont pas forcement un lien direct avec le domaine du b�timent. Plus explicite, il l�attribue au fait que la wilaya de Jijel ait enregistr� la reddition de plus de 500 terroristes sans compter ceux originaires de la r�gion des Haut-Plateaux dont un grand nombre a amass� lors des faux barrages et des rackets des fortunes colossales. Actuellement, ils sont en train de les placer dans ce cr�neau s�r qu�est l�immobilier, ce qui explique qu�on trouve des parcelles de terrain achet�es � coups de centaines de millions de centimes dans des quartiers inondables ou sur des lits d�oueds comme c�est le cas � Rabta et El-Mekessab et Ben Achour � raison de 4 millions de centimes le m�tre carr�, et des appartements en pr�fabriqu� amortis achet�s par d�anciens repentis originaires des wilayas des Hauts-Plateaux � Andrew � plus de 600 millions de centimes. Comment se fait-il que d�anciens ch�meurs des r�gions El-Kennar, El- Mezair, Faza o� il existait une connexion entre la mafia du sable des plages et le terrorisme, et qui avaient du mal � subvenir � leur besoins il y a une dizaine d�ann�es, se retrouvent en un laps de temps tr�s court propri�taires de maisons dont la r�alisation a co�t� des centaines de millions de centimes, avec une prog�niture roule � bord de bagnoles dernier mod�le ?� s�interroge- t-il. D�autres, par contre, attribuent cette hausse des prix � la forte demande suite � l�exode massif des populations des r�gions montagneuses durant la d�cennie noire. En somme, entre les explications des uns et les motifs des autres, la fi�vre des prix de l�immobilier est toujours l� dans une wilaya o� les anciens �tangos�, selon le jargon de certains, ont blanchi leur �butin de guerre� dans un cr�neau rentable faute d�un contr�le rigoureux de l�Etat.

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