La Ligue alg�rienne pour la d�fense des droits de l�homme � LADDH � a r�agi hier au d�c�s, dans la nuit de jeudi � vendredi dans des circonstances suspectes, d�un d�tenu au niveau du commissariat central, si�ge de la S�ret� de wilaya de Constantine. Cette affaire, qui d�fraye la chronique dans la ville des ponts depuis vendredi, n�a toujours pas r�v�l� tous ses secrets devant le mutisme des responsables de la S�ret� de wilaya, au motif que les enqu�teurs d�p�ch�s par la direction g�n�rale de la S�ret� nationale, dont le directeur central de la police judiciaire, n�ont toujours pas rendu de r�sultats ou pris une quelconque mesure conservatoire. Apr�s les auditions de l�officier de garde qui assurait la permanence, ainsi que trois autres agents de police pr�sents au moment de l�incident, les enqu�teurs de la DGSN attendent vraisemblablement le rapport du m�decin l�giste pour rendre leurs conclusions. Un rapport qui, selon des indiscr�tions, conclut � une mort violente, ce qui corrobore les faits rapport�s dans le communiqu� de la LADDH. Ce dernier mentionne que �la section de Constantine de la Ligue alg�rienne pour la d�fense des droits de l�homme a �t� inform�e par la famille de T. K., �g� de 41 ans, et que celui-ci �tait d�c�d� jeudi soir au si�ge de la S�ret� de wilaya dans sa ge�le, o� il a �t� retrouv� �trangl� � l�aide des lacets de ses souliers. La victime avait �t� arr�t�e par des policiers durant la m�me soir�e au niveau des arcades romaines pr�s de l�universit� Mentouri, pour des raisons inconnues�. Le jour suivant, soit vendredi, lors de la reconnaissance du corps de la victime par un membre de sa famille, �il a �t� constat� sur la d�pouille des traces de violence au niveau du pied et du bassin, de m�me qu�un �d�me � l�oreille et des marques de lacets au cou�. La LADDH, qui estime que cette affaire est tr�s grave, plaide pour une enqu�te ind�pendante et approfondie � l�effet de faire toute la lumi�re sur les circonstances de l�arrestation du d�funt, sa mise en d�tention, les raisons exactes de son d�c�s et de d�gager les responsabilit�s dans ce drame.