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R�flexion
L�ONU et le despotisme
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 05 - 2011


Par Nour-Eddine Boukrouh
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Le monde arabe est compos� pour moiti� de r�publiques despotiques et pour moiti� de monarchies absolues. Monarques et pr�sidents � vie se ressemblent, comptent le m�me nombre d�ann�es au pouvoir en g�n�ral, et ont en commun d��tre impitoyables envers leurs peuples. Les monarchies n�ont pas �volu� vers le syst�me r�publicain, ce sont les r�publiques qui ont d�g�n�r� en syst�me monarchique : �Avancez � l�arri�re !� comme disent les receveurs de nos transports publics.
C�est dans les �r�publiques� que les r�volutions ont le mieux pris jusqu�ici. Ce qui s�y est pass� est comparable avec les r�volutions qui ont lib�r� les anciens pays de l�Est : continuum g�ographique, m�me aire culturelle, m�me organisation politique. Elles sont toutes libres aujourd�hui, et rejoignent les unes apr�s les autres l�Union europ�enne. Selon le proverbe, un homme averti en vaut deux. Et un despote ? �Aussi !� serait-on tent� de r�pondre spontan�ment. Eh bien non ! Car s�il en vaut deux, cela veut dire qu�il va doubler ses probl�mes avec son peuple, et qu�il devra par cons�quent �tre d�pos� et pendu deux fois. S�il n�en vaut que 1, cela suffira pour l�exposer � une r�volution, � une d�position et � une pendaison. S�il ne vaut que la moiti� de 1, il devra �tre d�mocrate pour l�autre moiti�. Il ne faudrait alors qu�une demi-r�volution, une demi-d�position et une demi-pendaison. Peut-on pendre quelqu�un � 50% ? En tout cas, la bonne r�ponse � la question de d�part �tait : que vous l�avertissiez ou non, un despote ne vaut jamais que rien. Qu�auraient d� faire Ben Ali et Moubarak pour que la r�volution n�arriv�t pas chez eux ? Rien, car ils �taient prisonniers de leur culture politique et du syst�me qu�ils ont mis en place depuis longtemps. Moubarak aurait pu tirer des le�ons de ce qui venait d�arriver chez son homologue tunisien, mais il ne l�a pas fait. Aujourd�hui, il est sous la menace d�une pendaison. Une fois le feu d�clar�, l�un et l�autre ne se sont pas r�sign�s � des changements imm�diats et radicaux, mais ont louvoy�, menac� puis r�prim�. Le premier a demand� � son arm�e de bombarder Kasre�ne, ce qu�elle a sagement refus�, tandis que le second a fait voler en rase-mottes des F16 au-dessus de la place Tahrir avec on ne sait quelles intentions. C�est Kadhafi qui nous renseignera finalement sur ce que peuvent �tre de telles intentions. D�cid�ment, les despotes ne reculent devant aucune extr�mit� : tous les trois ont pens� aux frappes a�riennes contre leurs peuples ! Que doit faire le pouvoir chez nous pour que rien de f�cheux n�arrive ? A lui de voir. Si la r�volution �clate, ce sera � cause de son aveuglement. Si elle n��clate pas, ce sera gr�ce au discernement du peuple, mais � condition qu�il ait obtenu le minimum d�mocratique lui permettant, pour la premi�re fois de son histoire, de dire son mot dans la conduite de ses affaires. Il existe bien une science des r�volutions, la �stas�ologie�, mais elle n�aide pas � les pr�venir, elle les �tudie une fois survenues. Il y a par contre des le�ons � tirer des r�volutions en cours. Nos dirigeants ne jurent-ils pas, depuis le 5 Juillet 1962, que notre pays est une partie indissociable du monde arabe ? Or, il y a comme une g�ne inexprim�e, une attitude ambigu� dans les sph�res dirigeantes. On sent que ces r�volutions ne sont pas les bienvenues. L�Alg�rie qui a toujours soutenu �l�autod�termination des peuples� et pr�n� un �Maghreb des peuples�, elle qu�on a d�sign� comme �La Mecque des r�volutionnaires �, a subitement perdu la voix. Ne risque-t-elle pas, en abjurant ces principes, de perdre ses derniers soutiens dans le dossier du Sahara occidental ? Aux yeux du monde, elle est d�j� dans le camp de Kadhafi. Et quand il ne sera plus l� ? Dans les ann�es 1970 et 1980, elle formait avec la Syrie et la Libye le fameux �Front du refus�. Aujourd�hui, c�est � la d�mocratie et � leurs peuples que les pays de l�ancien �Front de la fermet� (on l�appelait comme �a aussi) r�sistent avec fermet� et emploient des armes dans le cas des deux derniers, des armes qu�ils se sont gard�s d�utiliser contre l�ennemi. Les quatre Constitutions que s�est donn�es l�Alg�rie (1963, 1976, 1989, 1996) n�ont pas �man� du peuple, d�une instance qu�il aurait d�sign�e � cette fin, mais ont �t� concoct�es dans le secret des bureaux des dirigeants avant d��tre soumises � son pl�biscite ou � l�approbation du Parlement. Le pouvoir constituant imput� au peuple par ces Constitutions ne lui a jamais appartenu et il n�e l�a jamais exerc�. Cette fois peut-�tre ? Ben Bella et Boumediene �taient des hommes qui aimaient le pouvoir. Ils l�ont assez d�montr�. Seule la force, pour le premier, et la mort, pour le second, le leur a arrach� des mains. Sinon ils seraient encore en poste, comme Castro (jusqu�� ce qu�il n�en puisse plus), Kadhafi ou Mugab�. Mais on peut consid�rer r�trospectivement que beaucoup de leurs erreurs sont � mettre sur le compte de l�esprit du temps. La moiti� du monde �tait socialiste ou communiste, et la dictature et le dirigisme �taient le propre de la majorit� des Etats. Les Constitutions que l�un et l�autre ont inflig�es au pays �taient des copies conformes des constitutions en vigueur dans les �d�mocraties populaires� : Etat-nation, parti unique, centralisme d�mocratique, candidature unique aux �lections, socialisme, t�l�vision unique, presse publique� Quand Bouteflika est arriv� au pouvoir, le monde socialo-communiste avait disparu et les derni�res dictatures militaires �taient tomb�es. Il a trouv� une Constitution qui se rapprochait davantage des constitutions d�mocratiques que des constitutions autocratiques. On pensait qu�il allait l�am�liorer, la moderniser, la rapprocher de celle des Etats-Unis ou de la France. Sans parler des r�formes de l��ducation, de la justice et de l�Etat sur lesquelles avaient travaill� des hommes comp�tents qui ont livr� dans les d�lais leurs copies. Il n�en fut rien, et les progr�s enregistr�s sous Chadli et Zeroual furent �radiqu�s, nous faisant �avancer � l�arri�re� Alors que les mandats pr�sidentiels en France n��taient pas limit�s, Chirac a transform� le septennat en quinquennat, et Sarkozy a fix� leur nombre � deux alors qu�il est jeune. Au temps de Mitterrand, un pr�sident de la R�publique pouvait rester � son postequatorze ans, au temps de Chirac douze, et au temps de Sarkozy, s�il est r��lu l�an prochain, dix. Soit, pour lui, une perte s�che de quatre ann�es. Les deux hommes, qui savent compter naturellement, l�ont fait en connaissance de cause. Un pr�sident am�ricain, pour sa part, ne peut totaliser en deux mandats que huit ann�es. Aucun de ces chefs d�Etat n�a pens� � s�inspirer de Ben Ali ou de Moubarak, aucun d�entre eux n�a estim� qu�il �tait une b�n�diction divine pour son pays et qu�il ne devait quitter l�Elys�e ou la Maison-Blanche que pour rejoindre le Seigneur. La Constitution n�a aucune valeur dans un pays o� le chef de l�Etat, cens� garantir son inviolabilit� et sa p�rennit�, est le premier � la malmener. Pour l�avoir permis en 1963, en raison de la confiance (aveugle) qu�il avait en ses leaders et des proportions qu�avait l�analphab�tisme, le peuple alg�rien en a pay� le prix. Il a subi le despotisme dans ses formes les plus mesquines. S�il le permet encore � l�avenir, il ne m�ritera pas le despotisme, mais l�esclavage. Et ce, quelle que soit la formule d�adoption qui sera propos�e : r�f�rendum ou vote parlementaire. Nous allons th�oriquement entrer, avec l�annonce de r�formes tendant � pr�munir l�Alg�rie d�une r�volution, dans une p�riode fondatrice. Or, nous vivons une p�riode qui ressemble � celle qu�a connue la Tunisie avant que Ben Ali ne renverse Bourguiba pour des raisons m�dicales. Esp�rons que notre pays fera l��conomie d�une parenth�se qui a dur� vingt-trois ans chez nos voisins et s�est achev�e par une r�volution. Nous ne voulons plus �avancer � l�arri�re�, tout comme nous voulons garder notre aviation au sol. Si nos dirigeants s�obstinent � ne rien l�cher, il faudrait se tourner vers l�ONU en lui pr�sentant les quelques suggestions qui suivent. La Premi�re Guerre mondiale a accouch� de la SDN, et la deuxi�me de l�ONU. La cr�ation de ces institutions est venue en r�ponse aux v�ux des nations ruin�es par la guerre. Les deux conflits ont provoqu� pr�s de cent millions de morts et entra�n� la destruction de pays entiers. L�ONU a remplac� la SDN parce que cette derni�re a �t� d�pass�e par l��volution des rapports internationaux. Or, un mouvement d�opinion � travers le monde est de plus en plus convaincu que l�ONU ne satisfait plus dans son format actuel aux besoins des relations multilat�rales. Les r�volutions arabes en cours confortent cette tendance et y ajoutent une nouvelle interrogation. L�objectif principal de l�ONU, c�est d�assurer la paix entre les nations. Mais que doit-elle faire lorsque des peuples, entr�s en conflit avec leurs dirigeants, ne s�estiment plus repr�sent�s par leurs gouvernements ? Doit-elle continuer � �tre l�Organisation des Nations unies, ou faut-il l�appeler l�Organisation des gouvernements unis ? C�est ce qu�est d�j� la Ligue arabe. Il est question depuis longtemps de la r�forme de l�ONU dont le fonctionnement, r�gi par la Charte de San Francisco qui remonte � 1945, est de plus en plus contest�, mais rien de tangible n�a encore �t� fait. Le d�bat s�est enlis� dans la probl�matique de l��largissement du Conseil de s�curit� et du nombre et de l�identit� des pays appel�s � y si�ger en permanence. Le fait que cet organe ne compte que cinq membres permanents, et le droit de veto attach� � chacun d�eux, montre que cette instance universelle ploie elle aussi sous le despotisme. Un quintette d�Etats, se pr�valant de son statut de vainqueur de la Seconde Guerre mondiale, dicte ses desiderata au reste du monde. Il en d�coule qu�un seul Etat peut bloquer le fonctionnement de l�Organisation, et m�me la roue de l�histoire. En 1945, il y avait une centaine d�Etats-membres en moins qu�aujourd�hui. Une r�volution d�mocratique s�impose donc � l�ONU si elle veut accompagner la marche de l�humanit� vers les id�aux mis en avant dans ses activit�s. Il s�agirait d�aller dans le sens des aspirations d�mocratiques des peuples et de leur souhait d�une meilleure gestion de leurs ressources par leurs dirigeants. Il y a mieux � faire que d�envoyer les arm�es de l�OTAN r�gler par la force, ici ou l�, des probl�mes qu�on aurait pu �viter si on les avait pris � la racine, si on les avait anticip�s en r�formant les
missions de l�ONU. Pourquoi, tirant les enseignements de ses �checs, ne ferait-elle pas preuve de cr�ativit� en traitant autrement les causes de ces probl�mes, �pargnant ainsi des vies humaines et les ressources de la plan�te ? Elle pourrait le faire en amendant sa Charte et en introduisant dans le droit international de nouvelles dispositions relatives � la bonne gouvernance dans le monde. Le droit international prime le droit national. Dans un effort d�adaptation aux nouveaux besoins du monde, l�ONU a mis en place ces deux derni�res d�cennies une Cour internationale de justice ; elle a ordonn� des actions militaires contre des Etats qui violaient le droit humanitaire ; des chefs d�Etat ont �t� arr�t�s pour crimes de guerre, crimes contre l�humanit� ou g�nocide, d�f�r�s devant le tribunal p�nal international, jug�s et condamn�s. D�un autre c�t�, des directives ont �t� �mises � l��chelle internationale pour retracer les mouvements de fonds destin�s au terrorisme et au blanchiment de l�argent provenant du trafic de drogue. Pourquoi, dans le m�me �lan innovateur, n��dicterait-elle pas des r�glements visant � prot�ger les peuples du despotisme et de la corruption de leurs dirigeants ? Ces r�gles entra�neraient le r�am�nagement des conditions aff�rentes � la qualit� de membre de l�ONU, et disposeraient que ne seraient consid�r�s comme repr�sentatifs de leurs nations que les Etats dont les dirigeants auraient �t� d�mocratiquement �lus. Il en d�coulerait que l�ensemble des Etats-membres seraient tenus de se doter de constitutions d�mocratiques garantissant les droits de l�homme et de la femme, la libert� de conscience, d�expression et d�opposition, des �lections sinc�res, etc. Cela reviendrait � rendre contraignantes les dispositions de la D�claration universelle des droits de l�homme, les nouveaux amendements de la Charte, ainsi que d�autres dispositions des conventions internationales allant dans ce sens. L�instance onusienne pourrait m�me proposer un canevas de Constitution applicable aussi bien par les r�publiques que par les monarchies constitutionnelles. Les pouvoirs publics du monde entier auraient une organisation d�mocratique. M�me le nombre de mandats pourrait �tre limit� dans ce cadre. On a con�u en 1948 une D�claration universelle des droits de l�homme, on a �uvr� � travers l�OMC et le FMI � la globalisation de l��conomie, on ne cesse d��voquer depuis la crise financi�re de 2008 la n�cessit� de moraliser les pratiques financi�res� Pourquoi ne penserait-on pas � un ordre �thique international ? La mondialisation ne doit pas �tre qu��conomique. Le FMI et la Banque mondiale sont des institutions qui font partie du syst�me de l�ONU. Imaginons qu�en tant que tels ils publient chaque ann�e un �tat des avoirs des dirigeants des pays avant d�entrer en fonction, et apr�s. Techniquement, c�est faisable �tant donn� les liens de ces organismes avec les Banques centrales des Etats-membres et le syst�me bancaire qui s�est largement internationalis�. Mais l�ONU est-elle qualifi�e pour promouvoir un ordre �thique international, elle qui a �t� incapable d�appliquer les r�solutions du Conseil de s�curit� sur la Palestine ? Elle, qu�Isra�l humilie quotidiennement depuis plus de soixante ans ? Elle, qui a �t� incapable d�imposer une solution au probl�me du Sahara occidental ? Comme il ne faut pas s�attendre � ce que cet id�al se r�alise avant une ou deux d�cennies, les peuples arabes et africains doivent compter sur eux-m�mes pour se d�p�trer du despotisme.


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