A l�occasion de sa quatri�me rencontre consacr�e aux entreprises d�Oran, la Soci�t� G�n�rale Alg�rie a r�uni hier lundi � l�h�tel Sheraton, ses experts banquiers et plusieurs chefs d�entreprise d�Oran et d�autres venus de la wilaya de l�Ouest. L�occasion de d�velopper son r�seau de proximit� entre ses agences et les clients, qui, � travers leurs entreprises, viennent �largir leur audience, �tant demandeurs de conseils, et rencontrer des experts � leur �coute. La banque Soci�t� G�n�rale Alg�rie, pr�sente depuis 10 ans en Alg�rie, dont huit ans � Oran, poss�de 70 agences et 14 en attente d�agr�ment, alors que 4 sont en travaux. La SGA, dira M. G�rald Lacaze, le pr�sident du directoire, �ambitionne d�ici 2015 l�ouverture de 150 agences. Elle compte 270 000 clients et son indicateur de pr�sence et d�engagement de nos finances a atteint les 10 milliards fin 2010�. Et d�ajouter : �Notre part de march� est estim�e � 25% et nous envisageons de la faire �voluer. Notre groupe commence � peser dans l��conomie nationale et j�en suis fi�re.� Lors d�un point de presse, M. G�rald Lacaze s�est dit frustr� par les lenteurs dans l�octroi des agr�ments aux agences de la Soci�t� G�n�rale Alg�rie : �14 agences sont en attente d�agr�ment. Ceci constitue un sacr� handicap, mais on fait avec. Je ne critique pas, je constate. La SGA n�est pas la seule vis�e par ces lenteurs, mes confr�res des autres banques sont �galement dans la m�me situation d�attente et pas uniquement des banques priv�es mais �galement celles du secteur public, certes avec un taux moindre de par leur large implantation. � M. Lacaze estime que ce sont des d�cisions qui demandent beaucoup de temps, et ce n�est, dit-il �pas en raison de lenteurs administratives, puisqu�il y a trois ou quatre ans ces agr�ments �taient d�livr�s en moins de trois mois, alors qu�aujourd�hui, ils peuvent aller jusqu�� douze mois ; �a n�a pas de sens�. Pour sa part, M. Ridha Tekaia, directeur commercial et r�seaux de la Soci�t� G�n�rale Alg�rie, est intervenu pour s�exprimer sur le cr�dit immobilier lanc� au mois de mars dernier. �Naturellement, le consommateur alg�rien s�oriente vers l�op�rateur qui a l�habitude de distribuer des pr�ts immobiliers. Donc c�est tr�s difficile de faire changer les comportements et les mentalit�s. Apr�s un travail d��tude et d�adaptation du produit, nous avons �toff� notre gamme de produits avec trois plans d�action : cr�dit gros achat, pr�t immobilier social et le pr�t pour travaux.� Ainsi, apr�s avoir initi� une formation dont ont b�n�fici� environ 250 personnes, les r�sultats du mois d�avril sur l�ensemble du r�seau de la SGA ont fait ressortir 250 dossiers finalis�s en un mois. �A notre �chelle de banque, ceci est �norme et ce n�est qu�un d�but prometteur. Nous prenons rendez-vous pour la fin de l�ann�e afin d�atteindre la r�ception des milliers de dossiers�, a ajout� M. Ridha Tekaia. En r�ponse � une question relative � la suspension du cr�dit � la consommation, M. G�rald Lacaze dira : �Moi, j�avais dit apr�s coup, puisque nous n�avons pas �t� consult�s avant, � la limite pourquoi ne pas avoir plafonn� les pr�ts entre 150 000 et 200 000 DA ? Un tel pr�t pourrait r�pondre � un besoin ponctuel pour le consommateur. Je suis pour le maintien du pr�t � la consommation � la condition que cela concerne la production nationale. C�est bien dommage, et pour le citoyen et pour les soci�t�s alg�riennes, d��tre priv� d�un tel produit bancaire financier. Parler d�un arr�t motiv� par le surendettement des clients peut-�tre, mais ceci ne fut pas le cas pour notre banque�, a conclu M. Lacaze.