Les cadres dirigeants du secteur public ne sont pas les plus privil�gi�s � la suite de la hausse du salaire national minimum garanti (SNMG), constate l�Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP). Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - La r�mun�ration des gestionnaires publics ne b�n�ficie aucunement de la hausse du salaire national minimum garanti (SNMG), a contrario de ce qui est avanc� ici et l�. Certes, l�UNEP constate qu�entre mars 1997 et le 1er janvier 2001, le SNMG a �volu� successivement de 4 000 DA, 4 800 dinars, 5 400 DA � 6 000 DA. A partir du 1er janvier 2001 et jusqu�au 1er janvier 2010, le salaire minimum l�gal est pass� de 8 000 DA, � 10 000 DA puis � 12 000 DA. Durant les m�mes p�riodes, le SNMG sp�cial cadres dirigeants �tait de 4000 DA entre mars 1997 et d�but 2001, et est pass� � 6000 DA entre janvier 2001 et le d�but 2010. Toutefois, si le SNMG est pass� � 15 000 DA d�s le 1er janvier 2010 et � 18000 DA d�s le 1er janvier 2012, les salaires des cadres dirigeants ne sont plus index�s � ce minimum depuis le 1er janvier 2008, avec fixation du salaire de base mensuel d�un GSP (gestionnaire salari� principal) d�un groupe industriel � 85 000 DA. Selon cette organisation, les revalorisations successives du SNMG n�ont �aucune influence� sur le niveau de leur r�mun�ration. L�organisation patronale pr�cise que m�me quand la r�mun�ration �tait index�e sur le SNMG, �le montant qui servait de base aux calculs n�a pas suivi � sur instruction des pouvoirs publics � l��volution du SNMG l�gal�. En outre, l�UNEP pr�cise que le Conseil des participations de l�Etat a fix� le coefficient multiplicateur, appliqu� � ce SNMG cadres dirigeants, � un maximum de 10. Comme on pr�cise �galement que la r�mun�ration des cadres dirigeants se compose, outre cette partie fixe, correspondant au salaire de base mensuel, d�une partie variable pouvant aller, g�n�ralement, jusqu�� 100% du salaire de base. Cette partie-dite variable, est index�e sur le niveau de r�alisation des objectifs �conomiques et financiers fix�s � l�entreprise, des objectifs parfois al�atoires. Or peu de dirigeants publics b�n�ficient du taux maximal, constate l�UNEP, outre le fait que le gestionnaire public est confront� aux risques de gestion, mal loti tant sur le march� local de l�emploi que par rapport � ses homologues �trangers. Ainsi, le GSP � le plus haut grade de cadre dirigeant dans l�entreprise � d�un groupe industriel est class� dans la cat�gorie des cadres moyens dont �le revenu se situe g�n�ralement dans une fourchette comprise entre 70 000 et 100 000 DA�, selon l�UNEP. Que dire alors du salaire du GSP d�une petite filiale de ce groupe, s�interroge cette organisation patronale. En d�autres termes, les gestionnaires du secteur publics ne sont pas les plus privil�gi�s suite � la hausse du SNMG.