Il faut qu�un organe de coordination soit mis en place pour mieux g�rer les risques majeurs encourus par le pays, vuln�rable � plus d�un titre : s�ismes, inondations, s�cheresse, invasions acridiennes� Selon Mohamed Belazougui, directeur du Centre national de recherche en g�nie parasismique, invit� hier de la r�daction de la Cha�ne III de la Radio alg�rienne, plut�t �tous les instruments existent pour g�rer les risques majeurs, y compris les cadres r�glementaire et conceptuel�. Sauf, a-t-il ajout�, que l��installation de ce chef d�orchestre n�a toujours pas eu lieu�. Si la discussion a port� sur les s�ismes du fait de la sp�cialisation de l�invit�, ce dernier a rappel� qu�il existe bien des centres de recherche d�di�s � l��tude et, la mise en application des plans nationaux de pr�vention, et ce, pour chaque type de risque. Des organes qui �tablissent aussi des rapports p�riodiques sur les risques majeurs. Mais, a encore soulign� M. Belazougui, �leurs efforts restent dispers�s�. Ce faisant, il a pr�cis� que la r�glementation en vigueur pr�voit la mise en place d�une �d�l�gation nationale aux risques majeurs� � laquelle est rattach� un �comit� national de coordination intersectoriel�, un comit� dont un d�cret publi� en mai 2011 fixe la composante, les modalit�s d�organisation et de fonctionnement. Ce comit�, comme la d�l�gation d�ailleurs, a indiqu� M. Belazougui, n�existe, � pr�sent, que sur le papier. Et d�appeler � sa mise en place pour mieux g�rer la multitude de risques qu�encourt le pays.