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Une réponse à M. Mohand Bakir
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 08 - 2013

Un passage du texte de M. Mohand Bakir, publié dans votre édition du 1er août, intitulé «Citoyen oui, Dhimmi, jamais» m'interpelle en ma qualité de citoyen et jamais de sujet, quand il écrit : «... c'était le cas en 2001 avec Benflis et Bouteflika et c'est toujours le cas, à chaque fois que des comptes sont exigés, le commis est sacrifié à la place du responsable... ». Mais la responsabilité n'incombe point à Ali Benflis. Car nombreux sont des commis de l'Etat devenus des hommes d'Etat intègres et compétents, qui ont honnêtement servi non le système ou le régime, mais l'Etat national algérien et c'est tout à leur honneur respectif. Parmi eux, Ali Benflis. Il faut séparer le bon grain de l'ivraie. Il est politiquement dangereux de faire des amalgames, donc de jeter comme on dit l'eau, la bassine et le malheureux bébé en même temps. Bien sûr, tous les hommes politiques sont loin d'être des enfants de chœur. Je rappelle certaines vérités et quelques repères concernant la crise au niveau de la Kabylie et sa gestion, sans m'étaler encore sur les origines de ce drame archi-relaté : en pleine catastrophe, une première fois Ali Benflis, chef du gouvernement responsable, irréprochable et adroit à cette époque, a préparé, sur instruction du président de la République, une réunion pour faire rencontrer la délégation des Arrouchs et le Président. Or, celui-ci, le jour du rendez-vous a déserté les lieux pour aller assister à un match de football à Blida ? Rebelote une seconde fois, jouant la ruse comme il sait le faire, il lui redemanda, encore une fois, d'organiser une rencontre. Il s'est dérobé de nouveau, laissant Ali Benflis seul avec les membres de la délégation, alors qu'il était prévu que le Président «de tous les Algériens» les reçoive pour rechercher ensemble les solutions. C'est du mépris total pour notamment et inconsciemment sa propre personne. Il s'est dérobé pour aller assister quelque part en Afrique à une conférence sur le sida, laissant Ali Benflis tenu par le devoir de réserve, seul avec toute la responsabilité mais sans le pouvoir ni l'autorité nécessaire pour prendre les décisions adéquates. Ali Benflis n'est nullement responsable de cette situation et d'aucune manière, l'Histoire ayant déjà rendu son verdict. L'affaire des Arrouchs et le drame de la Kabylie a commencé avec l'assassinat du jeune étudiant Guermah Massinissa et aggravée à compter du 14-06-2001 (la grande marche lourdement réprimée). Ce fut l'une des principales sources du conflit et d'un sérieux et grave malentendu majeur entre le président A. Bouteflika et Ali Benflis, le chef du gouvernement... Le 18 mars 2004, le premier jour de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 8 avril 2004 à Bouira dans son meeting, Ali Benflis a déclaré sans peur ni reproche en public : «Je n'ai personnellement aucun problème avec la Kabylie partie intégrante de la grande nation algérienne. Je regrette et je déplore les victimes tombées. Si je suis élu président, je promets que je construirai une tente, guitoune, au cœur de la Kabylie et je négocierai honnêtement avec les représentants légitimes et représentatifs des mouvements des Arrouchs, jusqu' à ce que nous puissions ensemble trouver les solutions justes et adéquates à ce regrettable problème d'une partie de l'Algérie.» Bien évidemment que vous êtes libre de vous positionner là où vous voulez, mais sachez une chose, si vous me permettez d'être à l'écoute de l'autre et de faire une évaluation objective et globale des dispositions, de ce qui s'est passé : Ali Benflis est quasi différent et ne partage rien avec les autres membres du clan ou de la secte tournant autour du président de la République A. Bouteflika et ses acolytes, et il n' est pour rien dans cette autre tragédie. Il est loyal et a des principes très solides. Pour tout le reste de cette contribution de M. Mohand Bakir, je suis d'accord globalement avec lui, sauf peutêtre qu'il est actuellement impossible de parler d'un Etat algérien avec un régime non confessionnel. Je pense plutôt pragmatiquement à un Etat algérien avec un régime semi-confessionnel. Je souhaite qu'il y ait un large et libre débat sur cette question à travers une sorte de démocratie musulmane, laquelle doit impérativement intégrer et respecter totalement les droits des minorités culturelles et cultuelles dans le cadre de nos nobles valeurs positives nationales. Donc pas question de faire allusion à un quelconque Dhimmi en Algérie ancrée dans son algérianité !
Ahmed Guenoun, analyste et consultant-formateur

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