«Le renouvellement de cette convention pour 4 années est bénéfique et nous espérons la généraliser à d'autres entreprises ,car c'est le seul moyen pour que nos étudiants aient un aperçu du monde de l'industrie. Nous devons trouver les moyens pour que les étudiants puissent évoluer dans un milieu autre que celui académique.» C'est en ces termes que s'est exprimée la rectrice de l'Université Mohamed-Boudiaf (ex-USTO) d'Oran à l'occasion de la cérémonie de signature du renouvellement de la convention liant cette université au Groupe Lafarge. Tout en souhaitant que cette coopération soit bénéfique pour les deux parties, la rectrice a encore expliqué avec l'appui de certains enseignants cheræcheurs que la convention devrait dans l'avenir s'élargir à d'autres spécialités. La première convention d'une durée de deux ans a permis de dégager un master professionnel spécialité génie civil, chimie industrielle, avec l'inscription de 7 étudiants. Ces derniers, grâce à cette convention, ont profité de stage, de visite sur site à Oggaz, ainsi que des formations en anglais, la participation à des séminaires le tout avec l'appui financier de Lafarge. Du côté de ce groupe industriel numéro un du ciment, c'est un partenariat gagnant, car il permet au groupe via le master d'agir en amont sur le contenu des modules du master professionnel, de soumettre les sujets de fin de travaux et de participer au jury de délibération. C'est le DG de Lafarge Algérie en personne qui était présent pour la signature de la convention, ce qui lui permettra de réitérer lui aussi l'intérêt qu'il y avait à avoir des masters professionnels, avec des accords de ce type «améliorer l'employabilité des diplômés, faciliter le contact entre le monde industriel et l'université mais aussi des contacts pour le groupe», dira ce dernier avant de souhaiter une maturation dans le contenu de la convention. En effet, si dix étudiants vont être concernés par cette seconde convention, des enseignants souhaitent que cela ne s'arrête pas au volet stage et pour résoudre des problèmes industriels, mais appuyer la recherche dans le domaine des matériaux de construction en Algérie afin de les valoriser pour le secteur de la construction. Fayçal M. Nouvelles habitudes ramadhanesques pour les oranais La touche syrienne au menu Ce Ramadhan est un peu différent des autres. La situation étant ce qu'elle est en Syrie, beaucoup de Syriens se sont réfugiés de plus en plus à Oran. Si, auparavant, seules les boulangeries se transformaient en vitrine de vente de pain syrien, cette année les commerces sont nombreux et pas seulement les boulangeries, à se transformer en commerce de pain syrien. Une recette plus authentique puisqu'elle est confectionnée par des Syriens eux-mêmes. Ce qui rend l'affluence sur ce pain léger, de plus en plus nombreuse. Les étals ne désemplissent pas. En attendant la vente des spécialités culinaires syriennes telles qu'El Kebbé (pâte farcie), Baba-Ghanouj (crème d'aubergine) Hommos (pois chiche avec pâte de sésame)... El Jabador remplace El djellaba. Tenue traditionnelle modernisée (Marocaine), El Jabador se prête à toutes les occasions. Aujourd'hui, les Oranaises la préfèrent à la djellaba. Le haut ressemblant à une djellaba mais court, au niveau des genoux ou juste en dessous, plus un pantalon assorti. Pratique pour le mois de Ramadhan où en général les femmes changent d'habitude vestimentaire pour plus de retenue, évitant ainsi les remarques désobligeantes de certains hommes qui les accusent de leur «faire rompre le jeûne» pour cause de tenues jugées attirantes. Ainsi, avec le port de la jabador, élégance, aisance et discrétion sont assurées. Tous les garçons veulent la coupe du coq Tendance du Mondial de cette année, la coupe dite du «coq» fait l'unanimité chez les jeunes et surtout les tous petits. Même si certains parents n'approuvent pas le style coq, l'insistance de leurs enfants finit par gagner. Ainsi, beaucoup de parents ont promis que la coupe en question sera faite pour l'Aïd, au risque, dira une mère de famille, «de voir les enfants renvoyés de l'école pour ce type de coupe de cheveux, mais au moins on fera plaisir aux petits qui veulent imiter leurs idoles du ballon rond». Amel Bentolba Relizane Le chômage et l'oisiveté frappent la localité Mefathia est loin d'être au centre des préoccupations des décideurs locaux. Le chômage et l'oisiveté ont aussi contribué à la descente aux enfers de cette localité, encadrée par la forêt vierge des monts du Dahra. Les habitants de la localité de Mefathia, dans la commune de Oued Djemaâ, distante de 20 km du chef-lieu de la ville de Relizane, ont soif d'eau et de vie. Ses habitants s'alimentent de ce liquide précieux depuis une fontaine publique appelée «Source Labasse», distante de près de 7 km. Usant de moyens de transport archaïques, charrettes et ânes, des personnes âgées font quotidiennement ce trajet transportant entre 60 et 70 litres d'eau. L'un d'entre eux nous révèle : «Les robinets existent bel et bien, mais l'eau n'a jamais coulé dans les canalisations, et la rouille a fini par les ronger». A l'unanimité, les habitants se disent lassés par cette situation qui complique leur vie et ils s'insurgent en même temps contre les responsables qui affichent, non seulement un laxisme face à leurs problèmes, mais aussi une indifférence à l'égard de leur quotidien. Les habitants pataugent dans la boue et la gadoue faute de routes bitumées, encore moins de trottoirs. Les jeunes scrutent le décor à longueur de journée. Ils s'entassent dans un semblant de coin d'une maison inhabitée et s'adonnent aux jeux de cartes et de dominos, notamment les jeunes rongés par l'oisiveté. Le temps, qui s'écoule au ralenti, tue leur jeunesse. C'est là le quotidien d'une population enclavée dans son fond et sa forme, malgré les promesses des autorités locales, jamais tenues. Pourtant, il s'agit d'une région à haut potentiel touristique, qui ne demande qu'à être mise en valeur, permettant la promotion du secteur du tourisme d'une part, et l'amélioration du cadre de vie d'autre part. A. Rahmane NAÂMA Un nouveau maire pour l'APC Un nouveau maire, en la personne de M. Derbal Mohamed, a été installé à la tête de la présidence de l'APC de Naâma, en remplacement de M. Belkacem Benkhedda, démissionnaire. La cérémonie d'installation a été présidée par le chef de la daïra de Naâma, en présence des élus locaux et des représentants du mouvement associatif. Rappelons que la démission intervint au moment où rien n'allait plus entre les membres élus et leur président qui a fait l'objet d'un retrait de confiance à plusieurs reprises de la part de ses pairs, et ce, après un climat de tension tendu à un niveau conflictuel élevé. Ce dernier qui ne savait plus à qui se vouer, a finalement cédé, en présentant sa démission au premier responsable de la wilaya, qui a procédé à son remplacement après concertation avec les élus locaux. C'est ainsi qu'il a été mis fin à un conflit qui n'a que trop duré, par la désignation d'un vice-président de l'APC à assurer les fonctions de P/APC ; ce dernier aura sans doute du pain sur la planche pour remettre de l'ordre dans la maison.
