La protection des anciens quartiers des principales villes de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, ou du moins les plus importantes b�tisses, n'a pas �t� entreprise d'une mani�re efficace et globale. Seule la ville d'A�n-Be�da, par l'interm�diaire de divers intervenants, a marqu� son empreinte en mati�re de protection des anciens �difices de valeur historique. A l'image de la salle de cin�ma R�gent ouverte en 1844, l'�glise qui date de 1868 ainsi que la placette qui forment un ensemble homog�ne en phase d'�tre restaur� et r�nov� avec, en prime, une proposition d'inscription en tant que patrimoine national. Si Oum El-Bouaghi-ville ne poss�de que quelques anciens �difices qui m�ritent une meilleure prise en charge, plus � l'ouest et � l'inverse de la ville d'A�n- Be�da, o� bon nombre d'op�rations ont �t� engag�es, la ville d'A�n-M'lila ne poss�de pratiquement plus d'anciennes constructions pouvant t�moigner qu'elle a exist� � une �poque donn�e. En effet, la plus ancienne mosqu�e situ�e en plein centre-ville d'A�n M'lila a �t� d�molie et reconstruite, il y a plus d'une d�cennie de cela, alors qu'elle aurait pu �tre conserv�e, restaur�e pour servir de rep�re historique. Dans les ann�es 1970, les beaux arbres qui ornaient les rues principales, ont �t� coup�s par des responsables d'un autre �ge, ce qui �te le charme de la ville, m�me s'ils ont �t� remplac�s par d'autres arbres. L'�glise a perdu son look initial. L'ancienne gare ferroviaire de m�me. Tous les autres anciens �difices dont la plus ancienne �cole maternelle, ont fait depuis longtemps l'objet d'un abandon total, ce qui a �videmment eu comme cons�quence leur disparition totale. L'absence de culture universelle et la m�diocrit� de bon nombre de responsables locaux qui sont pass�s par les parages, ont port� un coup fatal au charme des anciens �difices dont ils n'ont jamais saisi la valeur.