Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement a fait part de mesures coercitives qui seront prochainement prises pour faire face à la production et au commerce illégaux des sacs plastiques. Ne niant pas l'existence d'une telle activité liée à la production de sacs plastiques, Abdelkader Ouali, qui s'exprimait, jeudi, dans le cadre d'une séance de questions orales au Conseil de la nation, a expliqué ce phénomène par «l'importation excessive de matériels de production de ces sacs au vu de leurs prix dérisoires». Une situation qui, selon lui, ne peut plus durer avant de faire part de «mesures coercitives qui seront prises en temps opportun», mettant le doigt sur l'impérative sensibilisation du citoyen sans laquelle, estime-t-il, «les efforts consentis pour la consécration de la politique de citoyenneté en matière d'environnement ne pourraient être fructueux». Le ministre n'a pas manqué, dans ce cadre, de rappeler le plan initié par son département visant à réduire progressivement l'utilisation des sacs plastiques dans le cadre du programme national pour la gestion intégrée des déchets ménagers, sous la forme de deux arrêtés interministériels ; le premier (environnement, commerce, santé) qui fixe les caractéristiques techniques du sac en plastique destiné à être au contact des denrées alimentaires et le second (ministères de l'Industrie, du Commerce et de l'Environnement) qui définit le règlement technique fixant les caractéristiques techniques des sacs plastiques à bretelles en sus d'une convention signée entre le ministère de l'Environnement et l'Association des producteurs des sacs plastiques pour l'application effective des mesures relatives à la production des sacs en plastique destinés à être mis au contact des denrées alimentaires.