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En raison de failles réglementaires
Danger sur le secteur des motocycles
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 02 - 2017

Le développement du secteur des deux- roues en Algérie est aujourd'hui une réalité bien établie. Les ventes connaissent une progression continue avec un volume qui avoisine les 120 000 unités/an. Face à une flambée sans précédent des prix des voitures, ce secteur se positionne comme une alternative fiable et autrement plus écologique et économique pour l'inextricable problème de transport et de circulation dans nos villes.
Le scooter, le modèle le plus prisé dans une gamme de motocyles large et variée, est en phase de se hisser comme moyen de locomotion idéal dans le dédale de rues encombrées à longueur de journée. Son prix est 10 fois inférieur à celui d'une voiture entrée de gamme, sa consommation en carburant est 8 fois inférieure et sa pollution de l'environnement est 10 fois moindre. Autant dire que la moto met en avant un argumentaire convaincant pour une autre forme de mobilité.
La faille des 50 cc
Considérée comme un appendice du secteur de l'automobile, l'activité moto ne semble pas pour autant bénéficier du même niveau «d'attention» de la part des pouvoirs publics. Et même si dans les textes, les deux-roues figurent bien parmi les préoccupations organisationnelles du gouvernement, sur le terrain, la situation est tout autre. Des failles dans le processus réglementaire sont mises à profit par une faune d'importateurs pour gaver le marché local en produits divers à la conformité sujette à suspicion.
Des producteurs nationaux, ayant réalisé de lourds investissements dans le domaine de l'assemblage depuis plusieurs années, montent au créneau pour situer avec précision le mal qui commence à ronger le secteur et remettent en cause une réglementation qui pèche par une approximation d'ordre technique importante.
C'est d'abord la définition telle que soulignée par le décret exécutif n°15-58 du 8 février 2015 et qui stipule qu'est considérée comme automobile «tout véhicule destiné au transport de personnes ou de marchandises et pourvu d'un dispositif mécanique de propulsion circulant sur route : véhicule particulier, camionnette, camion, tracteur routier, autocar, autobus et motocycle». Une confirmation que la moto est bel et bien un engin censé emprunter une voie routière et donc devant arborer une traçabilité identitaire, en l'occurrence une carte d'immatriculation.
Cependant, d'autres textes réglementaires limitent l'obligation de délivrance de cette carte aux seules motos dont la cylindrée dépasse les 50 cm3. Il n'en faudra pas plus pour que les fins limiers des affaires de triche se lancent dans des importations massives de motos avec de fausses déclarations sur la cylindrée réelle et inonder ainsi le marché d'engins de 125 cc circulant sans carte grise et sans être soumis à une homologation de la part des services techniques compétents. D'autant que les douanes ne disposent ni de l'expertise ni des moyens pour effectuer les vérifications nécessaires avant d'autoriser l'entrée de ces produits au pays.
La sonnette d'alarme
Parmi les importants acteurs du secteur, la société AS motors installée depuis 2010 dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj et qui s'est spécialisée dans le montage de motos avec une capacité de 100 véhicules en 8 heures. Dotée de plusieurs bancs de contrôle technique et autres installations modernes, cette unité se distingue par un taux d'intégration qui atteindra au cours de l'année 2017 les 25% et évoluera en perspective d'un projet d'extension dans la zone industrielle de Ras El-Oued avec de nouveaux investissements, à 60%.
Son gérant, Walid Khababa, insiste longuement sur l'importance de ces investissements qui s'inscrivent dans une démarche d'exportation vers les pays d'Afrique et d'autres régions du monde. Il ne dissimule pas toutefois son appréhension quant aux retombées négatives de ces importations frauduleuses sur la viabilité même de son entreprise qui se retrouve impuissante face à une concurrence déloyale. «Notre unité peut théoriquement couvrir les besoins du marché algérien et répondre aux attentes des différentes catégories de clients, sachant que notre gamme se décline en plusieurs modèles complémentaires, A9 scooter, Matrix, un scooter robuste et à un prix compétitif, Roma, scooter type Vespa, et H2, scooter de livraison courrier et restauration.»
Et au-delà de cette faille réglementaire des 50 cc, les opérateurs du montage de motocycles, regrettent que l'imposition des quotas ne soit pas élargie à l'importation des motos, ce qui contribuerait d'une part à juguler cette arrivée massive de véhicules de tout genre et d'autre part, à consolider et protéger les producteurs locaux en leur assurant un environnement serein et propice à une émulation positive dans l'intérêt du client algérien.
Des efforts, apprend-on, sont actuellement accomplis pour entamer les opérations de prospection des opportunités à l'exportation et partir ainsi à la conquête de nouveaux marchés.
Des contacts on été entrepris par ces opérateurs auprès des services compétents du ministère de l'Industrie et des Douanes et les opérateurs espèrent une plus grande sensibilisation autour de
ce sujet.


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