Sans r�pit, apr�s avoir r�cemment organis� le s�minaire national sur la po�sie populaire au cours de la R�volution, voil� que de nouveau la wilaya se signale en enclenchant sur la tenue d'un autre �v�nement non moins important sur les archives historiques priv�es. Cet �v�nement a eu lieu le 27 mars et a connu un retentissant succ�s au niveau de l'organisation qui a eu lieu au si�ge de la wilaya transform�, d�sormais, en citadelle des sciences et des arts. Cette conf�rence r�gionale s'est aussi distingu�e par la participation d'experts en archives et dans les sciences documentaires, venus de minist�res et, bien entendu, de la Direction g�n�rale des archives nationales. Il faut noter qu'il s'agit de la quatri�me et derni�re �dition du genre pr�c�dant la conf�rence nationale sur les archives historiques priv�es qui se d�roulera � Alger ult�rieurement. L'objectif recherch� est de permettre la collecte et la capitalisation de tout �l�ment susceptible de participer � la reconstitution de l'histoire de l'Alg�rie car, selon le directeur g�n�ral, les archives nationales de l'Etat proviennent en grande partie de la m�moire coloniale et refl�tent, par cons�quent, l'�tat d'esprit de l'occupant. C'est ainsi que toute la salle a applaudi � l'annonce par le DG des archives nationales de l'intention du colonel Ahmed Bencherif de mettre � la disposition des ateliers futurs de r�flexion sa "biblioth�que" personnelle et de l'accompagner d'un blanc-seing. "Faitesen ce que vous voulez", devait dire le colonel qui, selon le DG, dispose en plus d'une m�moire extraordinaire. On devait �galement revenir sur la po�sie populaire en tant que support mat�riel historique dont s'inspireront les chercheurs. En conclusion, on a appris que l'histoire ne suffisait pas et qu'il faut obligatoirement la participation des hommes de lettres, des po�tes et m�me des chanteurs sans oublier les faits transmis par la tradition orale pour parvenir � une chronologie saine de l'histoire de l'Alg�rie.
