Les résidents de la cité 1 700 logements et ceux de la cité de la Garde-Mobile, située à quelques encablures du siège de la police des frontières, ne cessent de rouspéter à cause de l'insalubrité et l'apparition précoce des moustiques, pointant du doigt les services de l'APC et dénonçant l'état des caves de leurs immeubles qui génèrent les moustiques. Il faut le dire, l'opération de démoustication qui devrait être fractionnée en deux étapes, la première opération de démoustication la mi-février qui consiste en la désinfection des vides sanitaires et les caves inondées dont l'objectif est de détruire tous les gites larvaires, la seconde étape avant le 15 avril, période de fécondation. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette campagne n'a pas été opérée jusqu'à ce jour. L'année précédente, la campagne de démoustication selon plusieurs témoignages n'a pas été entamée pendant la période printanière ce n'est qu'au mois de juin de l'année 2016 que cette action a été opérée. Indubitablement, les services d'hygiène de la commune de Souk Ahras ont perdu la notion du temps, voire des saisons, au lieu d'effectuer cette campagne avant la fin du printemps pour éliminer les plans d'eau et autres végétations favorisant l'éclosion, ont essayé à la dernière minute de rattraper le dernier wagon du train et ont surpris plus d'un Souk Ahrassien avec leur machine à pulvériser l'insecticide. Pour cette année, selon toute vraisemblance avec la crise économique, l'initiative a été jetée aux oubliettes, l'opération de fumigation et d'utilisation d'insecticides pour éradiquer ces insectes nuisibles qui commencent à apparaître déjà devait avoir lieu avant la période larvaire entre le mois de mars et avril, au demeurant c'est la longue attente.