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IMPRESSIONS AUTOUR DU RASSEMBLEMENT
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 05 - 2005

Me Ali Yahia Abdennour, pr�sident de la Ligue alg�rienne de la d�fense des droits de l'homme
"Je crois qu'en Alg�rie, la situation de libert� en g�n�ral, et la libert� de la presse, en particulier, est trop grave pour se contenter d'une seule journ�e. La libert� d'expression est un droit naturel sur le plan politique, social, culturel et sur celui de la recherche scientifique.
En Alg�rie, � l'occasion de cette journ�e, il faut faire un constat. Nous remarquons que la libert� d'expression est en libert� surveill�e et emprisonn�e. On appuie beaucoup Mohamed Benchicou mais il ne faut pas oublier Benaoum. Il ne faut pas oublier les journalistes condamn�s � deux mois de prison ferme. Il y a un autre point � relever : on ne peut pas s�parer la libert� sans la justice. Les juges ne sont pas libres car il n'y a pas de s�paration entre les trois pouvoirs. Il est � ajouter que la presse n'est pas le 4e pouvoir mais un contre-pouvoir. La libert� d'expression ne se donne pas, il faut lutter et se mobiliser pour l'arracher. Donc, il ne suffit pas de se r�unir."
M. El-Hachemi Cherif, MDS
"Compte tenu de ce qui p�se sur la soci�t�, la classe politique et la presse, les journalistes et les gens de progr�s doivent marquer la journ�e du 3 Mai pour d�fendre les acquis de la libert� de la presse mais surtout les enjeux d�mocratiques. C'est un fait pour lequel il faut se mobiliser m�me s'il faut regretter de ne pas voir beaucoup de monde y participer. C'est la pression sur la libert�. Les probl�mes sont l� : il y a des journalistes emprisonn�s et d'autres sont sous pressions judiciaires. C'est quelque chose qui exprime le glissement despotique du pouvoir contre lequel il faut lutter par tous les moyens."
M. Djoudi, PT
"Notre pr�sence, aujourd'hui, indique que nous sommes aux c�t�s de la presse m�me si nous avons d� interrompre la r�union de notre bureau national. Nous luttons pour la libert� de la presse et la libert� d'expression car nous consid�rons que ce sont les piliers de la d�mocratie. Nous sommes contre l'emprisonnement des journalistes parce que c'est contradictoire avec la libert� de la presse. Nous militons pour que les journalistes ne soient pas sous pressions judiciaires. Il faut, aussi, que les journalistes aient un statut particulier, englobant le salaire et la couverture sociale. Nous d�fendons aussi la libert� de la presse dans le cadre de la d�ontologie et de l'�thique. Nous avons fait des propositions � l'APN pour l'abrogation des articles 144 et 144 bis. H�las, elles n'ont pas �t� accept�es. Nous continuons, cependant, notre combat pour la libert�."
M. Abdelaziz Rahabi, ancien ministre de la Communication
"Le combat pour la libert� de la presse est pr�alable � tous les autres combats, tels que pour le d�veloppement de la soci�t�, la justice ou autres. Il n'est pas possible de construire un Etat sans la libert� qui reste un pr�alable � toute œuvre civilisatrice. Si les gens ne sont pas libres, ils ne pourront rien faire. C'est au moment des luttes pour la libert� que les nations se sont construites. C'est une sanction de l'histoire contre laquelle le totalitarisme actuel ne peut rien faire."
M. Sanhadja Akrouf, membre de l'association "20 ans barakat".
"Si la presse est touch�e, ce sont toutes les libert�s qui le seront. Dans le monde arabe, la presse alg�rienne est l'une des plus libres. Il ne faudrait pas que cela change. La presse est le dernier bastion de la libert�. S'il est touch�, toutes les couches de la soci�t� seront musel�es. Tous les acquis de 1988 sont grignot�s petit � petit. Si on ne se bat pas, on va revenir � l'air du FLN, parti unique, mais avec plus de pauvret�."
M. Besbas, coordinateur du Comit� national des libert�s syndicales (CNLS)
"Notre pr�sence aujourd'hui en tant que CNLS est une pr�sence non pas symbolique mais agissante. Les similitudes du combat de la presse et celui des syndicats automnes sont criantes. Nous partageons les convocations de la police et nous connaissons mieux les tribunaux que les r�dactions ou bien nos lieux de travail. Surtout, nous partageons la conviction que les libert�s syndicales et la libert� de la presse, et en g�n�ral, la libert� fondamentale, ne peuvent �tre ni sous-trait�es ni s'en d�tourner. La presse, souvent, porte le combat syndicaliste au m�me titre que leurs adh�rents. Ce qui t�moigne de l'indissociabilit� des deux."
M. Ali Gherbi, Mouvement citoyen des arouch
"A l'occasion du 15e anniversaire de la Journ�e internationale de la presse, l'inter-wilayas du mouvement citoyen des arouch d�nonce vigoureusement le harc�lement politico- judiciaire dont est victime la presse nationale ind�pendante. Il est ind�niable que la presse souffre, notamment aujourd'hui, d'un Etat de non droit qui autorise toutes les censures contre les libert�s. Ces m�mes libert�s qui sont une extension de la libert� collective, fondement de la d�mocratie. Dans un tel contexte, les journalistes et les m�dias ont courageusement �nonc� les violations syst�matiques des droits fondamentaux et l'ont parfois tr�s ch�rement pay� : attentats, disparitions, assassinats et m�me suicides." Propos recueillis par Meriem Ouyahia


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