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MILA/CNAS
S�ouvrir davantage sur les partenaires
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 09 - 2005

A peine install� dans ses fonctions, le nouveau directeur de la Cnas se lance d�j� dans le bain du redressement et de l�instauration d�une nouvelle approche de gestion moderniste, bas�e sur la rigueur d�abord. La rationalit�, l�efficacit� et surtout la discipline, ensuite.
Le docteur Acheuk a donc, d�embl�e, pris le taureau par les cornes, sachant pertinemment que la t�che ne sera pas de tout repos. Il a commenc� par insuffler de nouvelles m�thodes de travail au sein de son administration, imposant une cadence et une exploitation rationnelle des moyens humains et mat�riels dont dispose la Cnas au niveau de toute la wilaya, � savoir, une direction de wilaya, 3 centres payeurs (CP), 12 antennes et plus de 400 employ�s. Se remettre constamment en cause pour aller toujours de l�avant, se moderniser encore et toujours afin d�aplanir au maximum les contraintes, s�ouvrir davantage sur les partenaires, tels sont les principaux leitmotive, qui animent ce responsable. A entendre le directeur Acheuk parler de ses objectifs � court et moyen termes, des m�thodes et de la politique qu�il compte entreprendre et instaurer et de la volont� dont il est anim�, on a l�impression que le bonhomme est en mission command�e � la t�te de la Cnas de Mila o� les d�penses atteignent les 7 milliards mensuellement. Mettant en ex�cution son approche, le directeur de la Cnas a convi� � une r�union de travail mais aussi de prise de contact, tous les pharmaciens responsables d�officines conventionn�es avec la caisse d�assurance, et elles le sont presque toutes � Mila, c�est-�dire pr�s de 200. L�objectif �tait d�informer et de sensibiliser ces partenaires de choix sur les nouveaut�s du syst�me mis en place, dans le cadre du tiers payant (version officine priv�e avec transfert sur support magn�tique), et ce, afin de r�duire au maximum la dur�e du traitement des dossiers que les pharmaciens estiment trop longue. Avec ce syst�me, le docteur Acheuk s�est engag� � r�duire de 2/3 le temps imparti au traitement des dossiers. Pour l�anecdote, un pharmacien a pris la parole et s�est adress� au directeur en ces termes : �On souhaite un geste de votre part concernant le retard dans le payement de nos factures, un retard qui nous est vraiment pr�judiciable�. Le responsable de la Cnas r�plique : �Ne dites plus jamais on souhaite, dites plut�t on exige !� Ce qui en dit long sur la tournure qui va �tre entreprise dans les relations de cet organisme public des plus n�vraliques avec ses partenaires, tous ses partenaires. Profitant de cette opportunit�, le docteur Acheuk Youcef Chawki, directeur de la Cnas, a pr�sent� � l�assistance, une communication intitul�e : �Prescription m�dicale et �thique individuelle et collective de la bonne prescription� dans laquelle il a fait ressortir que la Cnas, c�est 7,5 millions d�assur�s sociaux, 26 millions de b�n�ficiaires (80% de la population couverte), 3 500 milliards de centimes en forfait h�pitaux, 300 milliards en convention de services sp�cialis�s, 4 500 milliards de produits pharmaceutiques. La Cnas, pilier de la solidarit� nationale, principal bailleur de fonds du syst�me national de sant�, c�est aussi l�assurance maladie, l�assurance maternit�, l�assurance invalidit�, l�assurance d�c�s, l�assurance accident de travail, l�assurance maladies professionnelles, les allocations familiales pour le compte de l�Etat. S�adressant � la corporation des pharmaciens, un maillon essentiel du syst�me national de sant�, l�intervevant les responsabilise en ces termes : �Le prescripteur est le v�ritable ordonnateur de d�penses, le pharmacien ex�cutant et premier contr�leur de la d�pense, il se doit d�ex�cuter la prescription conform�ment � l�art de la pharmacie, d�velopper la pratique de cet art reste notre souci � tous�, s�inspirant de cas concrets de d�passement et d�inconscience caract�ris�e dans cette pratique, et les exemples sont l�gion � la Cnas, estime-t-il. Pour lui, la prescription est une r�flexion scientifique, technique, r�glementaire et �conomique. C�est une libert� encadr�e, un acte � haute responsabilit� m�dicale qui vous personnalise. Terminant son expos� par la r�flexion suivante : �La non-prescription� peut �tre une prescription. Soyons donc prescripteurs et non pas inscripteurs en sachant concilier dans la pratique la qualit� et le moindre co�t, d�o� aller vers les consensus th�rapeutiques, les r�f�rences m�dicales opposables et encourager le m�dicament g�n�rique.� Le tout, illustr� par la citation du professeur Peters : �Plus de trois m�dicaments dans la m�me ordonnance, le m�decin rel�ve de son sup�rieur hi�rarchique, plus de cinq, il rel�ve de son psychiatre traitant, plus de huit, il rel�ve du procureur de la R�publique.�

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