Les �uvres sociales des travailleurs de l��ducation de Sa�da sont aujourd�hui l�enjeu d�une sourde bataille que se livrent l�actuel bureau syndical du secteur �ducatif et l�ex-commission de wilaya des �uvres sociales, pri�e r�cemment de vider les lieux dans le cadre d�une assembl�e g�n�rale. Des pi�ces et documents officiels, adress�s par les deux parties en conflit aux autorit�s civiles et judiciaires dont des copies remises � notre r�daction, d�montrent que la commission de wilaya des �uvres sociales de Sa�da �tait b�tie depuis sa cr�ation � nos jours sur la rapine et autres filouteries aussi innommables les unes que les autres, incapable de prendre en charge les probl�mes socioprofessionnels de plus de 5 000 travailleurs de l��ducation, engendrant ainsi une cascade de d�clarations contradictoires, de serments sur l�honneur, de d�mentis de ragots ravageurs, le tout contenu dans un rapport confidentiel appel� par le milieu �ducatif �le 32 pages-sp�cial� et dont nous poss�dons une copie. Ce marasme au sein des �uvres sociales de l��ducation de Sa�da dure depuis longtemps. Il est entretenu sciemment par quelques syndicalistes de tous bords du secteur �ducatif � l�esprit f�odal peu enclins � apporter une solution radicale � cette guerre qui agace plus d�un parmi la famille des enseignants et que se livrent deux clans du savoir ce qui ne profite qu�� ceux qui sont dans les hautes sph�res de la FNTE. Ces derniers trouvent un malin plaisir � faire durer les probl�mes qui secouent la base. Pour l�heure, cette �affaire de mauvaise gestion des OS de l��ducation de Sa�da� a atterri � la brigade �conomique et financi�re de la S�ret� de wilaya o� d�j� plusieurs membres de cette commission des OS, les anciens et les actuels membres, sont auditionn�s. Des sources bien inform�es nous affirment que cette affaire risque d��clabousser beaucoup de personnes. Le dossier �32 pages-sp�cial� et autres documents compromettants remis � notre bureau alimentent les discussions au sein des �tablissements scolaires de la wilaya o� l�on parle �d�un transfert financier d�un montant d�un million de dinars sans aucune d�lib�ration, d�une situation floue de la coop�rative de Boukhors qui a d�j� ferm� ses portes et du d�faut de pr�sentation du bilan des �uvres sociales pour les ann�es pr�c�dentes de falsification de d�lib�rations (rejet�es d�ailleurs par la commission nationale), d�utilisation des recettes du foyer, des cours de soutien, de la salle d�a�robic, de la cr�che � des fins personnelles ainsi que de la disparition d�un mat�riel musical estim� � 120 millions de centimes, de documents r�v�lant �galement le cas de cette dame, agent d�entretien � l�EF, Bouazza-Belkacem, qui aurait vers� la somme de 54.504,00 DA pour l�acquisition de meubles, alors que sa commande n�a gu�re �t� honor�e et aucun remboursement ne lui a �t� effectu�. Signalons par ailleurs que certains achats massifs (�lectrom�nager) ont �t� effectu�s aupr�s des fournisseurs priv�s sans aucune convention et sans aucune garantie de vente et n�ont pas fait l�objet de d�lib�ration pr�alable de la commission de wilaya, sans oublier bien s�r �le d�faut des bons de commande pour tous les achats, factures non r�glementaires et inexistence des bons de livraison�. Telles sont les accusations des uns et des autres qui ne manquent pas battre en br�che la cr�dibilit� de la Direction de l��ducation � moins d�une prompte r�action de la part de celle-ci. Le marasme et le pourrissement que conna�t le secteur des �uvres sociales des travailleurs de l��ducation trouvent aussi leur origine dans le conflit syndico-syndical paralyse toute action susceptible d�assainir la situation de la gestion des OS ce qui est pr�judiciable � un grand nombre d�enseignants qui ne cessent de hausser le ton� Mohamed Ben Amine Le directeur de l�h�pital limog� L�h�pital Ahmed- Medeghri de Sa�da fait encore parler de lui du fait des carences constat�es dans le secteur de la sant� et d�battues lors du dernier conseil de l�ex�cutif de wilaya et rapport�es dans ces m�mes colonnes en date du 7 d�cembre dernier. L�on apprend d�une source proche des services de wilaya que les choses ont pris une autre tournure que personne n�attendait, tant ils nous ont habitu�s ici � Sa�da au motus vivendi et � la bouche cousue. Ainsi, le directeur de l�h�pital en question vient d��tre limog� par le ministre de la Sant� et remplac� par un chef de service de la DSPS de la wilaya de A�n- T�mouchent, M. Mohamed Ch�rif Ziane. Ce limogeage fait suite aussi � une vague de remous raviv�e ces derniers temps par un conflit qui l�opposait � son directeur de wilaya. Contact�, ce dernier s�est content� de nous dire qu�il venait d��tre insult� par une femme au t�l�phone. Le d�part du directeur fera-t-il quelque chose, car sans une r�organisation urgente des diff�rents services, l�h�pital continuera toujours � fonctionner � l�anarchie.