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MILA
Ma�trise et r�duction des d�penses, le leitmotiv de la Cnas
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 02 - 2006

La Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) de Mila conna�t, depuis quelques mois, une v�ritable m�tamorphose, se transcendant virtuellement pour passer d�un extr�me � un autre, en un laps de temps tr�s court. L�institution que dirige le Dr Acheuk Youcef Chawki est un rare mod�le de bonne gestion � Mila, un cas typique qui illustre parfaitement l�impulsion et le rayonnement du chef sur sa structure.
Un exemple � m�diter absolument, car n�est pas gestionnaire qui veut ! Ainsi, dans le cadre de la mise en place de la nouvelle politique instaur�e depuis peu par la S�curit� sociale et qui a pour finalit� la r�organisation de ce service public n�vralgique, par la ma�trise des d�penses, la lutte contre la fraude sous toutes ses formes et la modernisation des prestations fournies, le directeur de la Cnas, se sachant bon conf�rencier et fin orateur, n�a pas h�sit� � imiter pour la troisi�me fois en l�espace de 4 mois, ses partenaires de choix que sont les pharmaciens conventionn�s pour discuter des nouvelles modalit�s de mise en �uvre de la convention �tiers payant� produits pharmaceutiques (mise en �uvre du livret du tiers payant, g�n�ralisation de la non-domiciliation, contr�le syst�matique et transfert des donn�es sur disquette). Avant d�entrer dans le vif du sujet et devant une assistance nombreuse et int�ress�e, l�orateur s�est permis de revenir sur les tenants et les aboutissants de la politique des r�formes engag�es par la caisse et la batterie de mesures prises, avec pour principaux objectifs d�endiguer la fraude sous toutes ses formes (tol�rance z�ro vis-�-vis de ce fl�au, d�p�t de plainte dans le cas de fraude av�r�e contre l�assur� et �ventuellement contre le prescripteur ou le pharmacien en cas de complicit� active ou passive), contr�ler, ma�triser et r�duire autant que possible les d�penses superflues et le gaspillage, autant de facteurs contraignants susceptibles de mettre en p�ril l�existence m�me de ce pilier de la solidarit� nationale. La S�curit� sociale se doit de prot�ger son �quilibre financier et par ricochet l�int�r�t sanitaire de ses assur�s et des citoyens d�une mani�re g�n�rale. Pour rassurer tout le monde, M. Acheuk a tenu � dire : �Avant d��tre exigeant envers nos partenaires, nous devons d�abord �tre exigeant envers nous-m�mes, et je pense que de r�elles performances ont �t� r�alis�es en un laps de temps court, et tout un chacun peut ais�ment le constater.� Il para�t bien que les responsables de la Cnas sont d�cid�s plus que jamais � passer � une �tape qualitative et plus rationnelle dans la gestion de leur bo�te, et ils sont tout simplement en train de �serrer les vis� � tous les niveaux des rouages de fonctionnement, imposant, de fait, des balises et des garde-fous de plus en plus difficiles � d�jouer et � contourner. Plusieurs nouveaut�s ont �t� introduites � cet effet. Comme la suppression ou la fermeture des caisses pour, dit-on, �viter la manipulation de l�argent et r�duire de facto la fraude qui se faisait, des fois, � l�insu de l�assur�. Dor�navant le remboursement se fait directement au num�ro de compte de l�assur� et par cons�quent aucune possibilit� de fraude n�est envisageable sur ce volet-l�. Autre nouveaut� introduite et apparemment d�nonc�e par tous les assur�s, c�est celle qui porte sur le contr�le syst�matique de toute prescription m�dicamenteuse sup�rieure � 1 500 DA et � la deuxi�me prescription �tablie dans le m�me trimestre. Autrement dit, l�assur� a droit dor�navant � une ordonnance de moins de 1 500 DA par trimestre, au-del�, il passe au contr�le syst�matique. Pour ce faire, le Dr Acheuk a profit� de cette opportunit� pour faire la promotion sur les m�dicaments g�n�riques, dans une communication intitul�e �Cnas et �conomie de sant�. R�pondant � la question qu�est-ce qu�un m�dicament g�n�rique ? L�orateur a tenu � r�pondre clairement pour lever toute �quivoque : �Le m�dicament g�n�rique est une copie d�un m�dicament original dont le brevet est tomb� dans le domaine public. Autrement dit, l�inventeur du m�dicament obtient un �brevet� qui lui permet de garder pendant 20 ans l�exclusivit� de sa commercialisation et d�amortir ainsi les co�ts li�s � la recherche et au d�veloppement, au-del� de 20 ans de protection, le m�dicament tombe dans le domaine public. Ainsi, un autre fabriquant peut le reproduire et le commercialiser sans pour autant supporter les co�ts du d�veloppement de ce m�dicament, d�o� la diminution du prix de 30% � 50% par rapport au m�dicament original.� Donc, selon l�orateur les deux m�dicaments ont la m�me efficacit� et la m�me tol�rance puisqu�ils r�pondent aux m�mes crit�res de qualit�, s�curit� et efficacit� et qu�en dehors du prix, la seule diff�rence r�side dans la d�nomination et la pr�sentation. �On estime que 50% du march� du m�dicament remboursable peuvent �tre remplac�s par les g�n�riques. Un m�dicament moins cher mais tout aussi efficace g�n�re une �conomie non n�gligeable pour la S�curit� sociale, sa consommation est un outil de ma�trise des d�penses de sant�, poursuit M. Acheuk, avant de conclure : �Opter pour le g�n�rique, c�est opter pour la pr�servation du pouvoir d�achat du malade, pour la pr�servation de la S�curit� sociale, pour la pr�servation du financement de la sant�. C�est opter enfin pour la sant� financi�re de l�Alg�rie.� Entrant dans l�ordre du jour de la rencontre, le directeur de la Cnas a d�velopp� en d�tail les modalit�s de mise en �uvre de la convention tiers payant et l�instauration de livret �tiers payant� qui remplacera la carte habituelle, un dispositif, estime-t- on, qui assurera un meilleur contr�le dans la distribution des m�dicaments. Une lettre d�engagement sera sign�e par tous les pharmaciens qui auront pris connaissance de toutes les clauses contenues dans le cahier des charges. Les officines du chef-lieu de wilaya seront les premi�res concern�es par la mise en �uvre du nouveau carnet et des nouvelles modalit�s, l�op�ration s��talera par la suite � toutes les autres.

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