La ministre d�l�gu�e aupr�s du chef du gouvernement charg�e de la Famille et de la Condition f�minine, Nouara Sa�dia Djaffar, a pr�sent� hier au Centre de presse du quotidien El Moudjahid les r�sultats pr�liminaires d�une �tude men�e en janvier dernier par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) portant sur la situation de la femme en milieu socioprofessionnel. Selon Nouara Sa�dia Djaffar, l��tude qui a touch� 13 000 femmes dans 5000 foyers vivant dans 66 communes de 16 wilayas du pays a d�montr� que 52% des femmes interrog�es ont �t� victimes de violences verbales ou physiques. Autrement dit, une femme sur deux a �t� victime au moins une fois dans sa vie de violences verbales ou physiques en milieu familial ou professionnel. Toujours selon les r�sultats de l��tude du Crasc, 16% des femmes interrog�es activent au sein du mouvement associatif et 12% dans les organisations syndicales. Toutefois, l�implication de la gent f�minine demeure faible dans le domaine politique avec 2,3% et le secteur industriel avec seulement 7%. Cette faible repr�sentativit� de la gent f�minine en politique notamment a �t� �tay�e par Mme Matouk de l�Institut des sciences politiques et de l�information, qui soulignera �la n�cessit� d�adopter de nouveaux modes de participation de la femme dans l�activit� politique du pays� en commen�ant dans un premier temps par revoir la d�finition m�me de ce concept de participation f�minine. Pour Mme Matouk, la solution consiste entre autres � former la femme au dialogue politique, � la gestion du mouvement associatif et � l�exercice syndical. �Il s�agit de sensibiliser la femme et lui donner la performance politique qu�il faut et qui lui permettra de d�fendre de mani�re efficiente ses droits�, a estim� Mme Matouk. Pour sa part, Belkacem Benrouane de l�Institut des sciences politiques et de l�information a relev� l�absence de mod�le de femmes ayant r�ussi dans la vie dans les m�dias. Mieux, il a consid�r� que �les m�dias n�encouragent pas la femme � participer aux d�bats politiques et se limitent � montrer les difficult�s qu�elle rencontre au foyer, dans la rue et au travail�. Le Pr Benrouane affirme m�me que �la cr�dibilit� des m�dias dans leur r�le p�dagogique et �ducatif est en rapport avec leur capacit� de donner une image positive de la femme�. Seul b�mol n�anmoins, l��tude dont les r�sultats d�finitifs seront publi�s � la fin du mois en cours d�montre que 71,9% des personnes interrog�es appuient le r�le pr�pond�rant de la femme au sein de la cellule familiale et 92% ont jug� �positif� le travail de la femme.