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DEPUIS L'INSTAURATION DU TARIF DE REFERENCE
De l�utilit� d�un rappel des faits
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 04 - 2006

Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le tarif de r�f�rence, fix� par arr�t� du 29 d�cembre 2005 et entr� en vigueur depuis le 16 avril 2006, porte sur une liste de 116 produits pharmaceutiques, portant le code DCI (D�nomination commune internationale), rembours�s par la S�curit� sociale. En fait, ce tarif est calcul� sur la base du prix du m�dicament g�n�rique le plus vendu au niveau des officines et le plus disponible.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le tarif de r�f�rence, fix� par arr�t� du 29 d�cembre 2005 et entr� en vigueur depuis le 16 avril 2006, porte sur une liste de 116 produits pharmaceutiques, portant le code DCI (D�nomination commune internationale), rembours�s par la S�curit� sociale. En fait, ce tarif est calcul� sur la base du prix du m�dicament g�n�rique le plus vendu au niveau des officines et le plus disponible. En effet, il faut rappeler qu�un m�dicament peut �tre commercialis� sous la forme d�un princeps ou en forme de g�n�riques. Certes, la mise en place de ce tarif ob�it surtout � une volont� politique, celle de ma�triser les d�penses de sant�, encourager le traitement par les m�dicaments g�n�riques et r�duire la facture nationale de l�importation de m�dicaments. En effet, une baisse de l�ordre de 200 millions de dollars est escompt�e gr�ce � la g�n�ralisation de ce type de m�dication. Cela m�me si, � la diff�rence du minist�re du Travail et de la S�curit� sociale, le minist�re de la Sant� et de la Population a �t� absent de la campagne, notamment m�diatique, de sensibilisation sur le tarif de r�f�rence. Cependant, les conditions n�cessaires � l�application de ce tarif n�ont pas toutes �t� r�unies et notamment l�accessibilit� et la disponibilit� du m�dicament g�n�rique. Ainsi, il est significatif de relever l�absence d�une certitude sur la disponibilit� en continu des produits dits de r�f�rence, d�autant que, selon l�arr�t�, la liste des m�dicaments rembours�s et de ce tarif doit �tre r�vis�e tous les six mois. En effet, l�absence d�outil statistique exploitable sur la consommation des m�dicaments en Alg�rie et l�instabilit� chronique du m�dicament due notamment aux incessants changements de la r�glementation ne permettent pas d�avoir la certitude que les m�dicaments g�n�riques choisis comme prix de r�f�rence soient disponibles de mani�re continue. En d�autres termes, l�insuffisance d�approvisionnement ou la sur�valuation des possibilit�s d�importation ou de production de certains op�rateurs de produits g�n�riques correspondant aux prix de r�f�rence, peut conduire le malade, s�il ne trouve pas dans les officines, � cause d�une rupture de stock, son m�dicament au prix de r�f�rence, � devoir acheter ses m�dicaments partiellement rembours�s s�il en a les moyens ou � arr�ter son traitement si ses conditions ne le lui permettent pas. Cela �tant, cette mesure est opportune tant pour la CNAS dont la facture de remboursement sera r�duite que pour l�op�rateur Saidal dont toute la production est g�n�rique ou pour d�autres op�rateurs en pharmacie qui estiment qu�elle est avantageuse pour le consommateur puisque le prix du m�dicament peut baisser jusqu�� 80% de son co�t actuel. M�me si certains acteurs du secteur estiment que les malades chroniques ou les retrait�s peuvent �tre l�s�s dans le cas o� la diff�rence entre le tarif de remboursement et le prix du m�dicament g�n�rique ou princeps est trop importante pour leurs bourses ou si le g�n�rique rembours� ne leur convient pas. Toutefois, il faudra veiller � �viter le jeu de certains importateurs de g�n�riques dont ils tirent, gr�ce � des variations de prix incontr�lables sur le march� international, de substantiels b�n�fices. Certains de ces op�rateurs ayant d�j� divis� leurs prix sur le march� par 2 pour correspondre au tarif de r�f�rence, ou ils vendent leurs m�dicaments 2 fois trop cher ou le doute persiste quant � la qualit� de leurs produits. D�autant que les grandes multinationales du m�dicament se sont engag�es directement en Alg�rie, parfois avec des projets industriels et n�importent plus leurs produits � travers ces importateurs qui, d�sormais, se ruent sur le march� du g�n�rique. Cela en consid�rant que cette liste des 116 recoupe une partie de la nomenclature des m�dicaments import�s par ces op�rateurs. De plus, il faut relever la possibilit� de d�remboursement partiel en cas de glissement du dinar, l�Alg�rie important plus de 80% de ses besoins en m�dicaments et en devises (euro, dollar,�) et 80% des importations proviennent de France. Si bien qu�en fonction de la cotation du dinar, le prix public appos� sur la vignette du m�dicament varie. Ainsi, une baisse significative du dinar par rapport � l�euro entra�ne invariablement une augmentation des prix des m�dicaments import�s. Dans le cas contraire, si le m�dicament g�n�rique dit au prix de r�f�rence voit son prix augmenter, le malade se verra dans l�obligation de payer une partie du prix du m�dicament et cela m�me s�il est pris en charge � 100% car les prix de r�f�rence �tant fix�s par arr�t�, ils ne pourront �tre modifi�s que par p�riode. D�autre part, il n�y a pas eu de concertation et d�implication des prescripteurs m�decins pas encore conventionn�s mais qui sont les ordonnateurs du march� du m�dicament remboursable. En effet, les m�decins n��tant pas conventionn�s, il est impossible de les responsabiliser sur leurs prescriptions et si les prescriptions ne sont pas encadr�es, il est alors impossible de rationaliser les d�penses de sant�. Outre le probl�me du stock de produits princeps maintenant partiellement d�rembours�s, les pharmaciens ne pourront pas, dans le cas o� leurs marges ne sont pas r��valu�es, assumer la perte de chiffre d�affaires engendr� par la vente de produits beaucoup moins chers. De m�me, les prescripteurs risquent de ne plus prescrire des mol�cules g�n�riques pour lesquelles un tarif de r�f�rence a �t� arr�t� au profit de la prescription de mol�cules non g�n�riques beaucoup plus ch�res.

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