Ce n�est un secret pour personne pour dire que la situation �tait tr�s critique depuis longtemps d�j� � l�int�rieur de la structure des arouch ayant pris langue avec la chefferie du gouvernement et la d�cision de participation de deux d�l�gu�s, en l�occurrence Bela�d Abrika et Mohand Amara � travers des communications qu�organisera l�Association alg�rienne de lutte contre la corruption les 1er, 2 et 3 novembre prochain � Alger. Cela n�aura �t� au fait que la petite goutte qui aura fait d�border le vase et par la m�me occasion favoriser l�acc�l�ration de l��clatement au grand jour des luttes larv�es pour le contr�le du mouvement observ� bien avant la premi�re implosion des arouch provoqu�e par le dialogue entam� avec Ouyahia � la fin de l�ann�e 2003. Dans une d�claration sanctionnant les travaux de leur conclave de mercredi dernier � la maison de la culture, les d�l�gu�s de l�intercommunale de B�ja�a ont s�v�rement critiqu� la d�cision �unilat�rale� de Bela�d Abrika de prendre part aux travaux de l�Association alg�rienne de lutte contre la corruption au d�but du mois de novembre prochain sans �consulter ses pairs� de l�interwilayas. Tout en se d�marquant de la position du d�l�gu� de la cit� des Gen�ts, les animateurs de la CICB affirment qu�ils �n�ont mandat� personne pour s�exprimer au nom du mouvement�. �Mettant en avant le code de l�honneur et les principes directeur du mouvement les d�l�gu�s soulignent que trop de sang a coul� pour que des personnes tentent aujourd�hui d�utiliser ce mouvement pour la promotion politique personnelle�, fulminent les d�l�gu�s de l�intercommunale de B�ja�a qui rappellent que leur mouvement �rassembleur et fonci�rement pacifique � une structure horizontale qui n�a pas par cons�quent de porte-parole et seules les triangulaires peuvent l�engager entre deux conclaves�. La CICB a d�nonc� �nergiquement �l�affaissement moral et la d�rive politicienne d�Abrika qui ne rate aucune occasion pour tenter de ramener un mouvement qui a drain� des millions de personnes � Alger � sa petite personne�, lit-on encore dans le document des arouch de B�ja�a. �La CICB a eu par le biais de ses d�l�gu�s � interpeller � plusieurs reprises Abrika dans le cadre des structures du mouvement mais en vain�, poursuivent les d�l�gu�s de B�ja�a qui n�ont, selon eux, �d�autres choix que de porter ce probl�me sur la place publique pour que chacun assume ses responsabilit�s�, conclut-on.