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ORAN : 2e JOUR DU PROCES DE LA BCIA
"Des retards flagrants dans le traitement des 41 premi�res traites avalis�es ont servi les int�r�ts de la BCIA"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 01 - 2007

En ce deuxi�me jour du proc�s de la BCIA, qui a d�but� d�s 9 heures du matin avec l�audition du premier accus� dans cette affaire, en l�occurrence le directeur de l�agence BEA de Yougoslavie, les zones d�ombre de ce grand scandale financier commencent par s��claircir m�me si les propos du pr�venu �taient trop techniques. Il s�effor�a n�anmoins de simplifier ses d�clarations pour, dit-il, �me d�fendre car on veut faire de moi le bouc �missaire dans cette affaire ! Comme si la BEA m�appartenait, alors que tous mes sup�rieurs �taient au courant de cette affaire des traites avalis�es depuis le d�but !�
Amel B. - Oran (Le Soir) - C�est sur un ton serein que le pr�venu a pris la parole en demandant au juge de lui permettre de parler quelquefois en fran�ais et de lui donner tout le temps n�cessaire pour se d�fendre, car, dit-il, �j�ai beaucoup de choses � dire et � �claircir�. Ce qui lui fut accord� par le juge. Les id�es qu�ils voulaient d�fendre �taient bien ordonn�es, de prime abord, il encha�ne par la gen�se de toute cette affaire �les premi�res traites avalis�es� estim�es � 4,2 milliards de dinars. �L�escompte �tait l�gal, nous avons appliqu� la proc�dure r�glementaire et les traites �taient garanties.� Et d�ajouter : �Mes pr�rogatives me permettaient de donner l�ordre de l�escompte que nous avions re�u aux alentours de la premi�re semaine du mois d�avril 2003. D�s lors, le chef de service de mon agence �tait charg� de les transmettre � temps avant l��ch�ancier du 30 avril 2003 � la BEA (Amir-Oran) pour les pr�senter � la banque garante : la BCIA. Ce qu�il fera en date du 29 avril 2003. Seulement, poursuit-il, la BEA Amir a pr�sent� ces traites pour compensation avec un retard de 12 jours, ce qui a automatiquement donn� �l�occasion r�glementaire� � la BCIA de rejeter ces traites, le d�lai l�gal ayant expir�. A cet instant, le juge l�interrompt et tente de comprendre la raison pour laquelle l�ordre de transmettre cette escompte d�une si grande valeur s�est faite la veille du d�lai en question, ne laissant pas assez de temps aux agents de la BEA Amir de v�rifier ces 41 traites dans les d�lais ? Le pr�venu r�plique en expliquant que cela ne n�cessite pas autant de temps, tout en pr�cisant que l�agence en question avait mis beaucoup trop de temps � transmettre les escomptes en question et bien au-del� du d�lai, soit le 13 mai 2003 au lieu des 4, 5 ou 6 mai. Il insiste : �C�est pr�cis�ment dans ce retard que r�side la v�ritable question : pourquoi un tel retard tout en sachant que cela permettrait � la BCIA de ne pas s�acquitter des sommes exig�es ?� Le juge encha�ne : �Pourquoi avez-vous accept� un escompte aussi important et qui concerne essentiellement Sotraplat, Nebya, Fouatih et quatre autres clients sans vous renseigner aupr�s de la Banque d�Alg�rie si ces clients ont les moyens qui couvrent ces traites ?� Le pr�venu explique que pour sa part s�il a des comptes � demander, ce n�est pas � ces 7 clients mais � leur banque garante, la BCIA. D�autant, ajoute-t-il, �lorsque j�ai remarqu� que la plupart des clients b�n�ficiaires d�une traite �taient tous des clients de la BCIA, la banque garante aupr�s de la BEA, j�ai avis� ma direction r�gionale et g�n�rale. On me signifia qu�il s�agissait d�une banque (la BCIA) agr��e par l�Etat donc cr�dible�. Ce n�est qu�apr�s enqu�te qu�il s�av�re que le compte de la BCIA �tait d�ficitaire, d�s lors avec respect ou pas des d�lais, la BCIA n��tait pas en mesure d�assumer le r�glement de ces traites en question. D�o� toutes les suppositions de complicit�s ou encore de coups mont�s qui ont entour� cette affaire, puisqu�au final, c�est �gr�ce� ou � �cause� de ces retards que la BCIA �tait en �droit� de rejeter le r�glement des 4,2 milliards de dinars, dont le nombre des traites est de 41. Apr�s la pause de midi, le proc�s fut repris toujours avec les d�clarations du premier pr�venu sur les 41 traites avalis�es en attente de r�glement. Le pr�venu (directeur de l�agence BEA Yougoslavie) poursuit ses d�clarations en pr�cisant qu�apr�s une tentative de r�gler le probl�me � l�amiable, et ce, en allant � la rencontre du directeur r�gional de la BCIA, en compagnie d�une d�l�gation compos�e de trois personnes de la direction r�gionale sous ordre de leur directeur, ils rencontrent le p�re Kharoubi Ahmed, pensant dit-il, qu�il �tait le P-dg, car, ajoute-t-il �ce n�est qu�en prison que nous avons su que cela faisait quelques ann�es qu�il n�avait plus ce statut mais plut�t son fils Mohamed Ali�. Ce jourl�, Ahmed Kharoubi avait promis de r�gler toutes les traites sauf celle du directeur de Sotraplat, car �tant en conflit avec lui. Au final, il ne r�gla aucune traite. Les d�bats et les questions du juge, de la partie civile et du procureur g�n�ral, ont mis quelque peu le pr�venu dans la g�ne et ce, apr�s avoir soulev� un fait r�p�titif dans sa gestion, � savoir le fait qu�il accordait des traites pour ces 7 clients sans en r�f�rer � sa direction et ce, en utilisant la circulaire n� 131/96 relative � l�octroi des 20% du chiffre d�affaires du client. Une circulaire cens�e s�appliquer sur les ch�ques et non pas sur les traites. A cela, il s�en d�fend : �Ayant des pr�rogatives me permettant de donner mon accord sur les traites, j�ai utilis� cette circulaire car certaines traites �taient �� effet br�lant�, c'est-�-dire � courte dur�e, semblables aux ch�ques�. Prenant la parole, le procureur g�n�ral lui demande alors des explications quant au fait que l�un de ces clients concern�s par les 4,2 milliards de dinars, � savoir Fouatih, ait pr�sent� un dossier de demande de cr�dit, un dossier qui fut transmis � la direction de la BEA et qui l�a rejet�. Suite � quoi, ce m�me client s�est pr�sent� une seconde fois � l�agence Yougoslavie et a demand� une escompte de traite, qui elle, lui fut accord�e par l�agence. A cela, le pr�venu r�p�ta qu�il avait les pr�rogatives d�accorder les traites et a estim� utile d�utiliser la circulaire n� 131/96. Epuis�, le pr�venu fut autoris� � s�assoir et m�me � observer une pause de dix minutes. Les d�bats ont repris jusqu�en fin d�apr�s-midi. Jusqu�� la reprise de l�audience pr�vue pour ce mardi. De l�avis des avocats pr�sents en force lors de ces deux premiers jours du proc�s de la BCIA, tous rel�vent le parall�le existant entre cette affaire et celle d�El Khalifa, m�me si cette derni�re est plus d�ordre politique, la seconde est quant � elle trop technique. Estimant que ce sont ces types d�affaires qui d�montrent que l�Alg�rie ne s�est pas dot�e de moyens de passage � l��conomie de march�, ce qui a engendr� de tels scandales financiers.

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