Le r�le des ONG, dans le monde et en Alg�rie, a �t� le th�me d�un d�bat, hier, au centre de presse d� El Moudjahid anim� par nombre de juristes et acteurs de la soci�t� civile. Quel est le r�le du mouvement associatif dans l��panouissement de la soci�t� civile et pourquoi la plupart des associations en Alg�rie n�activent que durant des p�riodes pr�cises � l�instar des partis politiques ? C�est ce qu�ont essay� de d�battre les pr�sents hier au forum avec la nette conviction que les associations en Alg�rie n�ont pas cette libert� d�agir. Les juristes pr�sents ont �voqu� le cadre l�gal d�exercice qui s�illustre dans la loi n� 90-31 du 4 d�cembre 1990, relative aux associations. Ces derni�res ann�es ont �t�, en effet, difficiles pour le mouvement associatif, confront� dans l�accomplissement de ses t�ches � d��normes probl�mes d�ordre bureaucratique, mais cette loi ne r�pond plus aux attentes de la soci�t� civile d�o� la n�cessit� de mettre � jour certaines dispositions. Le probl�me que rencontrent les associations c�est la mainmise des pouvoirs publics qui peuvent intervenir et suspendre les activit�s de n�importe quelle association et ce, par le biais de certains articles qui, trop vagues, peuvent �tre sujets de diverses interpr�tations en fonction du bon vouloir de l�autorit� comp�tente. Par ailleurs, il faut reconna�tre que la vie associative en Alg�rie a connu une nette r�gression depuis la fin des ann�es 1990, attest�e par le reflux des activit�s. Le nombre d�associations fonctionnelles agr��es par l�Etat est estim� � pr�s de 62 000 dont plus d�un millier � vocation nationale. Le taux d�adh�sion de la population adulte aux associations demeure d�risoire.