Les femmes, syndicalistes, repr�sentantes de partis politiques et du mouvement associatif ayant pris part hier au forum de la Cha�ne III de la Radio nationale ont unanimement remis en cause le syst�me des quotas appliqu� par les partis politiques pour fixer la repr�sentativit� de la gent f�minine en leur sein. Nouria Hafsi du Rassemblement national d�mocratique (RND), a estim� que le syst�me des quotas m�me s�il est �anti-d�mocratique � est �un passage obligatoire durant cette p�riode transitoire avant d�arriver � la d�mocratie et la parit� homme-femme�. La pr�sidente de l�Union nationale des femmes alg�riennes ira m�me jusqu'� lancer que �les femmes alg�riennes ne sont pas pr�tes � participer � la vie politique�. Un avis qui a �t� vivement contest� par Nacera Na�t Kaci, universitaire et ancienne syndicaliste. Celle-ci consid�re que �c�est l�homme qui n�est pas pr�t � partager le pouvoir politique�. �On parle de comp�tence quand il s�agit de femmes et non pas quand il est question d�hommes�, poursuit-elle en soulignant que �la femme a toujours pris de son propre chef l�initiative de s�engager dans le militantisme sans attendre l�aval de l�homme�, prenant l�exemple des moudjahidate du temps de la colonisation. De son c�t�, la repr�sentante du FLN, Ma�tre Chelouche d�fendra le programme de son parti. Elle dira � ce propos que �le FLN a d�mocratis� l�enseignement et a permis � la femme d�acc�der � la politique�. Elle en veut pour preuve, les 120 femmes membres du conseil national, les 9 femmes membres de l�instance ex�cutive et les 23 femmes d�put�es du parti � l�Assembl�e populaire nationale. Ma�tre Chelouche rejoindra l�avis de la repr�sentante du RND quand elle affirme que �le syst�me des quotas est une �tape vers la parit�. Loin des discours �logieux de ces femmes politiques, la soci�t� civile voit d�un tout autre regard la pr�sence de la femme en politique. Ainsi, la repr�sentante d�une association de d�fense des droits des handicap�s, affiche clairement �sa d�sillusion � � l��gard des institutions de l�Etat ayant perdu �toute cr�dibilit�. �Le combat pour les droits des femmes se fait � l�ext�rieur�, dira-t-elle. Mais comment arracher nos droits si �on d�l�gue les femmes pour parler des droits des femmes alors que le pouvoir est d�tenu par les hommes�, conclura am�rement Soumia Salhi de l�UGTA.