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TIZI-OUZOU
Un march� couvert d�sert�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 07 - 2007

L�unique march� couvert dont dispose la wilaya de Tizi Ouzou, en plein centre du chef-lieu, est d�sert� depuis pr�s de 3 mois par les marchands des fruits et l�gumes qui y sont install�s depuis longtemps.
C�est un lieu habituellement grouillant de monde � telle enseigne que les �tals int�rieurs ne suffisaient pas. Les ruelles environnantes �taient envahies par des commerces illicites et des fellahs qui, profitant de l�affluence quotidienne et surtout hebdomadaire des acheteurs, venaient �couler le fruit de leur n�goce ou de leur production. Mis devant le fait accompli, les chauffeurs de taxi de la station la plus proche ont d� c�der la place. Cela est d� � la pression exerc�e au quotidien sur les g�rants de taxis face � l�impossibilit� de circuler tout autour dudit march� couvert qui n�est en fait qu�une esp�ce de bidonville en dur, mal am�nag�, sale et trop �troit pour accueillir l�immense foule des consommateurs qui venaient faire leurs provisions en plus grand nombre les jeudi et vendredi. Les chauffeurs de taxi ne sont pas les seules � souffrir du nombre tr�s important de marchands et de clients fr�quentant les lieux, les habitants du quartier s�en plaignent �galement car les nuisances d�passent largement les avantages qu�offre sa proximit�. Trop de bruit, les vols et les rackets n��taient pas rares et, surtout, la salet� est omnipr�sente. Le jardin d�en face transform� en d�charge publique et les odeurs naus�abondes empestaient les environs ; c��tait une plaie caract�risant l�abandon de la ville par les autorit�s locales. Tout cela a fini par �tre nettoy� avec l�appui des citoyens, mais les pr�mices d�une relance des ph�nom�nes suscit�s sont toujours l�. C�est un march�, construit au d�but des ann�es 1970 en remplacement d�un superbe march� couvert semblable aux march�s parisiens qui a �t� ras� au profit de l�actuel monument morts du centre-ville, regroupant dans une m�me surface des �tals de fruits et l�gumes, des boucheries et marchands de volaille, deux boutiques d��pices et l�gumes secs, et un rayon pour les fruits de mer. Le tout sur une superficie d�une centaine de m�tres carr�s, dot�e de 3 entr�es donnant sur des all�es o� le stationnement et la circulation sont mal organis�s, sans chargement m�me ! Promis depuis plusieurs ann�es � la r�habilitation, � l�extension en hauteur ainsi qu�� un r�am�nagement interne, ce march� n�a subi jusqu�� pr�sent aucun changement si ce n�est la fuite des marchands qui ne se sentent plus � l�aise pour travailler, vu l�exigu�t� des lieux, l�encombrement et la salet�. Quelques-uns pr�f�rent envahir la chauss�e pour �tre plus � l�aise et occuper la place de concurrents potentiels qui ne manquent pas. Les autres pr�f�rent abandonner temporairement leurs �tals sans les l�cher pour autant, attendant une hypoth�tique et providentielle baisse des prix des fruits et l�gumes pour se remettre au travail. Ceux-l� font leurs comptes aux prix actuels des produits ; les clients ne font pas la queue et les chances d��coulement de ces denr�es s�amenuisent au rythme des difficult�s des m�nages � boucler les fins de mois. Proposer des produits de 1er ou 2e choix � des prix inaccessibles et � une client�le limit�e n�est pas rentable ; ceux de 3e choix sont plus rapidement p�rissables comportant en plus, � leurs yeux, le risque de d�classement et de fuite de la client�le. C�est du pareil au m�me, les risques sont les m�mes. Jusqu�au jour d�aujourd�hui, il n�y a que l�oignon, l�aubergine, le concombre, la carotte, la tomate, la past�que et le melon qui sont propos�s � des prix inf�rieurs � 60 DA, soit entre 25 et 50 DA le kg. �A moins de consommer des p�tes matin et soir et tous les jours, mais il n�y a pas l� de quoi attirer grand monde et gagner sa vie, pour ce qui nous concerne�, soulignent nos interlocuteurs. De ce fait, la client�le, elle aussi, n�a de quoi s�offrir une alimentation �quilibr�e. Mieux vaut garer que de travailler � perte, selon certains commer�ants. Les marchands occupent tous les jours un tron�on de la rue devant le march� couvert proposant des haricots verts entre 60 et 70 DA, des pommes de terre � 60 DA, du poivron et du piment de 40 � 60 DA et selon les qualit�s, de la salade � 50 DA� Cette pratique ne se limite pas au march� couvert du centre-ville, on la retrouve �galement chez les marchands du quartier de la Nouvelle-Ville, habituellement aussi, sinon plus, grouillant que le pr�c�dant. Seulement l�, il ne s�agit pas d�un march� couvert mais de nombreux �tals de fortunes install�s sur les trottoirs et la chauss�e. L� �galement, la majorit� des baraques sont d�sert�es par leurs propri�taires en attendant des jours meilleurs ; les commer�ants s��loignent au lieu de se rapprocher sachant que les f�tes (mariages, circoncisions) et le Ramadhan qui approche ne sont jamais accompagn�s par une baisse des prix mais bien au contraire ! Les marchands ambulants qui, eux aussi, connaissent les go�ts et les pouvoirs d�achat de leurs clients s�ins�rent dans le m�me circuit. Plut�t que de proposer de la marchandise invendable parce que trop ch�re ou de mauvaise qualit�, ils pr�f�rent garer leurs v�hicules ou se limiter � proposer des produits g�n�ralement inf�rieurs � 60 DA le kg. �Les temps sont durs, il faut compter le gasoil, l�usure du v�hicule, la journ�e du manutentionnaire, on ne s�en sort pas�, disent-ils. Ce tour d�horizon des seuls march�s du centre depuis les d�localisations successives du vieux march� face � l�actuelle gare routi�re et de l�ancien march� de gros nous rappelle les projets de march�s couverts et journaliers maintes fois promis et dont on attend toujours le lancement. L�expansion urbaine et d�mographique du chef-lieu de wilaya n�cessite un d�veloppement parall�le et cons�quent des �quipements publics tels que les march�s, les antennes de mairie, en attendant une r�elle d�centralisation municipale des bureaux de poste et autres en butte � une surcharge excessive et o� le service public �quivaut � un supplice pour le citoyen.

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