Alors qu�il devait �tre d�f�r� ce lundi devant le tribunal correctionnel de Sidi-M�hamed � Alger, le parquet g�n�ral pr�s la cour de Blida a opt� pour �l�apaisement�, en d�cidant de lib�rer Mellouk Benyoucef, lui signifiant toutefois que son affaire est d�sormais inscrite au niveau de la juridiction de la capitale. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon Mellouk Benyoucef, poursuivi par la justice suite � une plainte d�pos�e � son encontre par l�ex-ministre des Moudjahidine, Mohamed Djeghaba, dans l�affaire dite des �magistrats faussaires �, �le parquet de Blida m�a signifi� que le dossier est sorti de la chambre d�accusation et qu�il ne reste que son enr�lement pour que l�affaire soit jug�e.� Notre interlocuteur s�est interrog� � ce propos �sur cette d�marche initi�e par la justice dans la mesure o� je n�ai re�u aucune convocation encore moins entendu par le juge d�instruction ou confront� avec la partie plaignante.� �Au niveau de la cour de Blida, on m�a dit que cette affaire est li�e � un d�p�t de plainte port�e � mon encontre par l�ex-ministre des Moudjahiddine et celui de l�Int�rieur, en l�occurrence MM. Djeghaba et Mohamedi. Un d�p�t de plainte qui remonte � 2001, mais � aucun moment donn� on ne m�a signifi� de me rapprocher aupr�s de la justice, d�o� mon �tonnement de voir, ce dimanche, quatre policiers se pr�senter � mon domicile en leur possession un mandat d�amener. Par contre, j��tais entendu une seule fois par le juge d�instruction de la quatri�me chambre pr�s le tribunal de Sidi- M�hamed relatif � cette affaire de magistrats faussaires. Depuis, je n�ai rien re�u�, a indiqu� Mellouk Benyoucef. Ce dernier qui n��carte pas l�id�e �d�intimidation � prof�r�e � son encontre a plaid� �pour que toute la v�rit� soit faite sur cette affaire de magistrats faussaires.� Pour rappel, le nom de Benyoucef Mellouk est �troitement li� au scandale des magistrats faussaires. Une affaire qui remonte � 1992 et pour laquelle le concern� avait �t� condamn� par la justice � trois ann�es de prison avec sursis. Le plus extraordinaire dans l�affaire �tant que la justice alg�rienne n�a tent� aucune d�marche officielle de quelque ordre que ce soit pour restituer les documents compromettants au minist�re de la Justice, d�o� ils sont cens�s avoir �t� d�rob�s. A l�audience du proc�s, Benyoucef Mellouk insistera m�me � trois reprises aupr�s du pr�sident du tribunal criminel pour proposer de rendre les documents authentiques � condition qu�ils soient officiellement pris en charge par la justice. Une demande qui n�a connu aucune suite. A. B.