La persistance des encombrements dans la capitale s�explique, selon le directeur des travaux publics de la wilaya d�Alger, Mohamed Rabhi, par le manque de coordination entre les diff�rentes directions de wilaya, les autorit�s locales et les entreprises (EGCTU, Asrout, Net Com, Edeval), impliqu�es dans la gestion du r�seau routier d�Alger qui s��tend sur 2 500 km. Lotfi M�rad - Alger (Le Soir) - Lors de son passage hier au forum hebdomadaire de Radio El-Bahdja, Mohamed Rabhi a estim� que les infrastructures r�alis�es par le d�partement des travaux publics � l�effet de r�duire les embouteillages doivent �tre accompagn�es de projets dans d�autres secteurs, notamment ceux visant � favoriser les transports en commun. Selon l�invit� de la radio, Alger compte une centaine de points de congestion dits point noir. Une probl�matique qui, l� aussi, n�cessite �un travail de concertation entre plusieurs directions de wilaya et les autorit�s locales�. D�ores et d�j� la prise en charge des points noirs se fera en partie par l��quipement d�une centaine de carrefours en feux tricolores d�s 2009 ainsi que la cr�ation d�un centre de r�gulation de la circulation centralis�. Il convient d�indiquer que la capitale compte � elle seule, 1,3 million de v�hicules auxquels viennent s�ajouter 300 000 autres qui y transitent quotidiennement. Interpell� sur la d�gradation des routes m�me celles nouvellement rev�tues, le directeur des travaux publics de la wilaya d�Alger a reconnu une certaine �insuffisance� dans ces op�rations de r�habilitation et d�entretien du r�seau routier de la capitale dont la priorit� est donn�e �aux tron�ons les plus agress�s par la saturation�. Une d�gradation qui r�sulte �galement �de l�absence de coordination entre les entreprises intervenant sur la chauss�e, dont certaines omettent de remettre en �tat des routes apr�s ach�vement des travaux souterrains�, note encore Mohamed Rabhi en relevant, n�anmoins, les efforts de �contr�le et de suivi en amont � travers un cahier des charges d�finissant les formulations des mat�riaux utilis�s et a posteriori par le biais d�une garantie d�une ann�e des ouvrages r�alis�s �. Par ailleurs, s�agissant des projets en cours, on notera les travaux de r�habilitation de cinq ponts au niveau d�Alger (Tafourah, Ecole de commerce, pont-immeuble de T�l�mly et deux ponts � Hydra), ceux du d�doublement des routes nationales 24, 11 et 36. Selon les donn�es communiqu�es par le directeur des travaux publics d�Alger, 93 km de route ont �t� r�habilit�s en 2008, 19 projets livr�s � la circulation et 21 autres lanc�s durant la m�me ann�e. Pour l�ann�e prochaine, il est pr�vu le lancement des �tudes de travaux d�une tr�mie au niveau du carrefour de la Colonne Voirol (Hydra), les �vitements de S�haoula, El- Achour et Draria ainsi que la r�alisation d�un viaduc autoroutier entre Oued- Ouchayah et la radiale de Baraki. A ces projets s�ajoutent le d�doublement de la RN 149, du CW 14, la r�alisation de la voie express Bab Ezzouar-Heuraoua sur 13 km, ainsi que la r�habilitation du mur de sout�nement le long de la corniche de Ra�s-Hamidou et le port de la m�me commune. La plupart de ces projets sont inscrits dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009. Le secteur des travaux publics a b�n�fici� au titre de l�exercice 2009 d�un budget primaire de 2,574 milliards de dinars.