De nombreux fl�aux cons�cutifs � la crise �conomique et aux conditions tragiques que le pays continue de vivre sont responsables du ph�nom�ne de prolif�ration de certaines pathologies, dont les maladies mentales. Il n�est pas rare d�emprunter une rue ou de traverser une place publique sans rencontrer une personne atteinte de d�mence ou de troubles mentaux. Les malades mentaux sont de plus en plus nombreux � investir les lieux et espaces publics de la ville, sans rev�tir un caract�re sp�cifique � Relizane. Le ph�nom�ne de prolif�ration des malades mentaux est aussi la cons�quence des drames qu�a v�cues la r�gion au cours de la derni�re d�cennie. S�ajoutant aux autres formes de handicap, cette situation est corrobor�e par les chiffres fournis par les services concern�s et qui montrent que les maladies mentales repr�sentent � elles seules plus de 60% du nombre total des handicaps. Sachant que l�affection mentale peut aussi bien �tre cong�nitale que acquise, sa rapide progression ne peut avoir d�autres explications que celles bas�es sur l�apparition de nombreux traumatismes que le pays a connus. Aussi est-il devenu probl�matique d�offrir les soins appropri�s au niveau local � cette cat�gorie de malades. Cette situation s�est encore compliqu�e pour les services concern�s par le suivi de cette cat�gorie de malades depuis la reconversion du centre de psychiatrique de Yellel en centre de sant�.