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La r�volution des satellites
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 11 - 2009

Le terme satellite d�signe au d�part un corps naturel qui tourne autour d'une plan�te (la Lune est le satellite de la Terre). Il existe d�autres satellites � travers le syst�me solaire.
Outre celui de la Terre, on en compte 23 pour Saturne, 15 pour Uranus, 16 pour Jupiter, 2 pour Mars et Neptune et un pour Pluton. Mais, de temps � autre, les nouveaux moyens d�investigation de l�espace nous permettent de d�couvrir de nouveaux satellites naturels. Quant aux satellites artificiels, ce sont des engins envoy�s par l�homme dans le proche espace pour diverses missions. Le premier satellite artificiel a �t� lanc� le 4 octobre 1957 par les Sovi�tiques. Il s�agit du fameux Spoutnik 1, suivi en 1958 (le 1er f�vrier plus pr�cis�ment), par l�Am�ricain Explorer. Le satellite gravite autour de la Terre dans un parcours rotatoire appel� ellipse et accomplit une r�volution lorsqu�il fait un tour complet de la Terre. Une encyclop�die nous pr�cise � propos des satellites que : �La quasi-totalit� des satellites sont lanc�s vers l�est, pour profiter de la vitesse initiale que communique la rotation de la Terre au lanceur spatial, et leur orbite est donc parcourue dans le sens de la rotation de la Terre (inverse des aiguilles d�une montre). La vitesse minimale � atteindre pour satelliser un corps lanc� de la Terre, appel�e premi�re vitesse cosmique, s��l�ve � 7,9 km/s. La deuxi�me vitesse cosmique (lib�ration de l�attraction de la Terre) s��l�ve � 11,2 km/s et la troisi�me vitesse cosmique (�vasion du syst�me solaire) � 16,6 km/s. On distingue : les satellites g�osynchrones, dont la p�riode de r�volution est �gale � celle de la rotation de la Terre; les satellites g�ostationnaires, satellites g�osynchrones qui d�crivent une orbite circulaire dans le plan �quatorial et qui paraissent immobiles � un observateur terrestre; les satellites h�liosynchrones, dont le plan de l�orbite fait un angle sensiblement constant avec la droite Terre-Soleil et qui passent � une latitude donn�e sensiblement � la m�me heure locale (l�ascension droite de chacun des deux n�uds de leur orbite d�rive de 360� par an dans le sens direct). La dur�e de vie d�un satellite d�pend de l�altitude de son p�rig�e (point le plus rapproch� de la Terre). Cette altitude doit �tre sup�rieure � 150 km pour que le satellite accomplisse plus d�une r�volution, � cause du frottement atmosph�rique qui tend � r�duire la vitesse et donc � rapprocher le satellite de la Terre. La dur�e de vie est de l�ordre de la semaine � une altitude de 200 km et de l�ordre du mois � 300 km. Les satellites g�ostationnaires, qui sont plac�s � une altitude de l�ordre de 36 000 km, ont donc une dur�e de vie tr�s �lev�e.�
La m�t�o, la g�od�sie, l�astronomie, la surveillance, le GPS, etc.
On compte plusieurs types de satellites :
- Les satellites m�t�orologiques qui envoient vers la Terre des images m�t�o qui permettent de pr�voir le temps sur plusieurs jours et de surveiller les cyclones et autres ph�nom�nes climatiques
- Les satellites de g�od�sie qui sont g�n�ralement utilis�s pour la pr�vision des tremblements de terre � travers la surveillance du mouvement des plaques tectoniques. Ils sont �galement utilis�s pour la d�tection des ressources en eau, des nappes p�troli�res et des minerais.
- Les satellites d�observation astronomique sont des relais qui d�cuplent les capacit�s d�observation du cosmos. Ils am�liorent la connaissance de l�homme autour des �toiles et des plan�tes lointaines.
- Les satellites surveillance permettent de surveiller les for�ts et les rivi�res et de pr�venir les catastrophes naturelles tels que les incendies ou les inondations. On peut �galement citer les satellites du m�me genre � caract�re militaire.
- Les satellites d�aide � la navigation comme ceux utilis�s dans le syst�me GPS ou Galil�o.
- Les satellites de t�l�phonie mobile utilis�s pour connecter les r�seaux du mobile entre eux.
Les satellites m�t�o
Il est possible de recevoir ces satellites (pas tous, du moins ceux qui couvrent notre r�gion). Cependant, le mat�riel de r�ception co�te tr�s cher ! Voici un exemple de configuration (ce mat�riel est pratiquement introuvable en Alg�rie) : Un kit de Nuova Electronica �RX M�t�o/Polari�, version � potentiom�tres. Cette interface permet de recevoir les �missions des satellites g�ostationnaires et d�filants. Les �missions se font aux environs des 1.6 gigahertz pour les g�ostationnairs, c'est une parabole grillag�e qui sert de r�cepteur et l'interface d�module ces signaux en 135 mHz ; les �missions sont en 24h/24 et une image dure environ 3 minutes 40s. En ce qui concerne les d�filants, une antenne crois�e 4 �l�ments est n�cessaires, accompagn�e d'un pr�-ampli de r�ception et l'interface de r�ception large bande permet une tr�s bonne r�ception des signaux clairs. Les passages sont pr�visibles avec des logiciels de poursuite satellites et dure environ 10 minutes. Il est inutile d'essayer de recevoir les �missions des d�filants avec un simple r�cepteur radio, car celui-ci sera �sourd� aux signaux larges et l'image s'en ressentira �norm�ment !
A 36 000 kilom�tres d�altitude, les satellites tournent � la m�me vitesse que la Terre
Le premier satellite de t�l�communication fut l�am�ricain Echo1, lanc� en ao�t 1960. Les satellites de t�l�communication sont situ�s au-dessus de l�Equateur, � 36 000 kilom�tres d�altitude. A cette position, ils sont dans une orbite g�ostationnaire ; c�est-�-dire qu�ils tournent � la m�me vitesse que la Terre. Par cons�quent, et pour quelqu�un qui se trouve � un point pr�cis du globe �visible�, le satellite restera tout le temps � la m�me place. S�il �tait mobile, la r�ception serait pratiquement impossible. C�est le cas des satellites situ�s � basse altitude comme ceux que l�on utilise pour la t�l�phonie mobile. Avec l�arriv�e des satellites de t�l�communication, la t�l�vision va conna�tre une v�ritable r�volution, peut-�tre la plus importance de toute son existence. Il faut, cependant, distinguer deux p�riodes qui ont rendu le satellite incontournable, mais pour deux raisons totalement diff�rentes. Les transmissions satellite grand public existent depuis plus de dix sept ans. Avant, elles �taient surtout r�serv�es aux t�l�visions elles-m�mes, � l'arm�e, aux services m�t�o... La baisse de co�t du mat�riel de r�ception fait de la r�ception satellitaire une chose simple et accessible � presque tous. Chaque satellite couvre une certaine zone en fonction de sa position orbitale, de sa puissance et de l�orientation de ses paraboles d��mission. La Pire (Puissance isotrope rayonn�e �quivalente) est la puissance du signal re�u au sol. Cette derni�re diminue au fur et � mesure que l�on s��loigne de la zone centrale de couverture o� la Pire atteint son maximum. C�est cette Pire qui va �tre utilis�e pour calculer la dimension de la parabole de r�ception.
Les avantages du satellite
Compar�e au syst�me hertzien, la r�ception satellite offre de grands avantages. Toutefois, les vieilles antennes �r�teau� sont moins ch�res que les installations paraboliques. Mais, visiblement, il s�agit l� de la seule �sup�riorit� du hertzien sur le satellite. Par contre, il collectionne les inconv�nients : inesth�tique, vid�o �primaire �, nombre de cha�nes limit�es, sans compter les �zones d�ombre� qui emp�chent de nombreux foyers de recevoir les programmes terrestres. Quant au satellite, il offre une libert� de choix extraordinaire qui se traduit pas la possibilit� de recevoir des milliers de cha�nes �mettant en qualit� num�rique, avec un son st�r�ophonique qui peut passer au Dolby Surround pour peu que les cha�nes diffusent dans cette norme.
La ceinture de Clark
Les satellites sont positionn�s tout au long d�un grand cercle qui fait, � 36 000 kilom�tres, le tour complet de la Terre et qui est connu sous le nom de �ceinture de Clark�. Un satellite destin� au continent europ�en comme Hot Bird, positionn� � 13 degr�s Est, ne peut pas �tre re�u au Japon ou aux Etats-Unis, car il n�est pas visible � partir de ces r�gions qui poss�dent leurs propres satellites. En g�n�ral, les satellites re�us en Europe le sont �galement au Maghreb, � de rares exceptions, comme pour Amos qui concentre toute sa puissance sur l�Europe centrale ou certains satellites Astra dont la Pire diminue au sud de la M�diterran�e. C�est sur l�un d�entre eux qu�ont �t� affect�es les cha�nes arabes comme Canal Alg�rie, ESC, RTM que nous recevions auparavant et qui ont disparu de nos �crans, alors qu�elles restent visibles en Europe. Il arrive que les satellites diminuent de leur puissance pour ne pas empi�ter sur des zones o� leurs programmes risquent de poser probl�me, notamment dans le domaine des droits de diffusion. Le cas s�est pos� pour Nile Sat qui a �t� dans l�obligation de r�duire sa Pire sur l�Europe o� les �missions d�Al Jazeera Sports posaient probl�me. En effet, cette cha�ne diffuse en direct les matches du championnat d�Espagne de football qui sont r�serv�s aux abonn�s des grands bouquets europ�ens.


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